Al Horford est désormais chez les Celtics : 113 millions sur 4 ans, Boston réalise son rêve !

Le 03 juil. 2016 à 04:21 par Bastien Fontanieu

Dans un finish assez rythmé et qui voyait Atlanta retenir son intérieur, c’est finalement Boston qui a su mettre le paquet pour s’attirer les services du All-Star. Les Celtics voulait Al Horford, les Celtics l’ont finalement eu au buzzer : on prend son pied dans le Massachusetts.

Avec l’addition de Dwight Howard à Atlanta, plusieurs rumeurs circulaient autour d’Horford, entre déception devant cette arrivée et possibilité de rester dans la région grâce au potentiel trio à l’intérieur. Seulement, dans un dernier virage où Wizards et Celtics étaient les derniers survivants, c’est bien Boston qui a terminé sur deux jambes et récupéré une des pièces maîtresses de cette Free Agency 2016, Al étant un All-Star adoubé aux quatre coins de la Ligue. Le prix ? 113 millions sur 4 ans, ce qui représente un max assez important pour un joueur qui vient d’atteindre la trentaine, mais coche toutes les cases de Brad Stevens en termes de besoins. Expérience ? Check. Capacité à jouer sur pick and roll ou au poste ? Check. Défenseur élite ? Check. Bon cerveau, capable de s’adapter au moule de Brad Stevens ? Check. On pourrait faire la liste jusqu’à la semaine prochaine, afin de vanter les qualités du vétéran, mais on préférera rester sur le principal et ajouter en clin d’oeil qu’il a rencontré sa copine dans la ville au 17 titres. Peut-être un poids de plus dans la balance, peut-être pas, dans tous les cas c’est la teuf à Boston car de toutes les pistes qui intéressaient les Celtics, Horford était peut-être celle qui intéressait le plus les fans de la franchise comme son coaching staff.

Le joueur le disait lui-même, par message interposé avec Isaiah Thomas, son futur partenaire derrière chaque écran. L’excitation de pouvoir jouer dans le système vert était trop attirant pour Al, lui qui aurait également pu tomber dans les bras des Wizards au buzzer. Quand il s’agit de fit, donc de joueur capable de s’adapter à un système et à une certaine façon de faire, peu de monde est capable de matcher Horford. En vrai professionnel, Al va très certainement apporter des options que les fans pensaient inconcevables avant plusieurs années. Et c’est ça, aussi, ce que représente l’intérieur depuis si longtemps, formé à Florida entre les mains de Billy Donovan. Dans une Ligue obnubilée par la production statistique et l’exubérance personnelle, le numéro 15 des Hawks fait figure d’anomalie. Ce n’est pas une star, ce n’est pas un joueur qui va clasher l’équipe adverse, des points qui ont souvent gavé les fans d’Atlanta car Horford ne poussait pas son rôle de leader à fond, mais en même temps l’environnement ne s’y prêtait pas. Son arrivée, malgré le départ d’Evan Turner, propulse immédiatement Boston dans ces équipes qu’on attendra en demi-finale de conférence l’année prochaine, les yeux fermés. Car niveau talent, expérience, polyvalence et attitude, les Celtics sont désormais plus chargés que jamais et vont pouvoir continuer sur leur lancée en ayant un vrai intérieur sur lequel compter.

Loin d’être spectaculaire, Horford est un joueur qui excelle dans les petits compartiments du jeu et va rejoindre une franchise en manque de bosseurs expérimentés. C’est une grande journée et saison qui s’annonce pour les fans, et une grande pression à assumer pour le nouvel intérieur des Celtics.

Source : Yahoo Sports

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