O.J. Mayo banni de la NBA : le gagnant de la free agency signe un contrat de deux ans loin des parquets

Le 01 juil. 2016 à 19:52 par David Carroz

Alors qu’on attend les bombes du côté d’Adrian Wojnarowski pour balancer les signatures des agents-libres, c’est finalement la NBA elle-même qui envoie l’ogive de la soirée en annonçant le bannissement pour deux ans d’O.J. Mayo pour violation des règles anti-drogues de la Ligue.

Déjà controlé positif à la DHEA en 2011 – androgène qui est réputé pour ses effets anti-vieillissement – O.J. Mayo avait purgé une suspension d’une dizaine de matchs pour comprendre que la NBA n’était pas un rassemblement de camés. Il faut croire que l’ancien numéro 3 de la Draft n’a pas retenu la leçon puisqu’il a encore été pris par la brigade des stup’. Sauf que cette fois-ci, ce n’est pas une simple tape sur les doigts ou une confiscation de sa barrette de shit mais une sanction bien plus lourde qu’il se mange puisqu’il ne pourra prétendre revenir dans la Ligue que dans deux ans, et le commissaire en chef Adam Silver décidera de le réintégrer ou non selon certaines conditions. Le joueur des Bucks, blessé à la cheville, absent depuis quelques mois et en fin de contrat après une saison à 7,8 points à 37,1% dont 32,1% du parking, 2,6 rebonds et 2,9 passes en 26,6 minutes, vient de se griller de fort belle manière après son pire exercice en carrière.

Le communiqué ne dit pas quelle substance O.J. Mayo consommait car d’après les règles en place, la NBA ne doit pas balancer plus que l’annonce de la suspension. Ennui durant sa rééducation après sa fracture de la cheville ? Dopage ? Consommation excessive de Marie-Jeanne ? Contrat d’apprenti dans la boutique d’Uncle Spliffy ? Dealer de Larry Sanders ? Pote de soirée de Lamar Odom ? Les hypothèses vont fuser et on attendra de voir si le joueur nous propose une petite conférence de presse ou déclaration dans les journaux pour qu’on en sache plus. Pas besoin par contre de guetter sa nouvelle franchise puisque sa free agency existera uniquement sur 2K. On applaudit bien fort et on se prosterne devant tant de bêtise, couronnement d’une carrière bien loin des attentes placées en lui à sa sortie de l’université et souvent marquée par des questions sur son professionnalisme.

Une chose est sûre, on ne reverra pas O.J. Mayo de si tôt sur les parquets US et on peut même se demander s’il rejouera en NBA. Car pour que la Ligue frappe aussi fort, c’est qu’on a dépassé le simple spliff fumé en cachette à la sortie des vestiaires.

Source : NBA

Source image : Dale Zanine-USA TODAY Sports


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