Le joueur mal barré de la Draft 2016 : les avis de la rédaction, toutes nos condoléances…

Le 24 juin 2016 à 14:54 par Bastien Fontanieu

Thon Maker

Comme pour chaque Draft qui nous est proposée au mois de juin, des trophées sont remis afin de féliciter ou tacler certaines équipes. Zoom sur ces joueurs qui ont enfilé la mauvaise casquette, et qui vont devoir trimer pendant pas mal de temps avant de faire taire les critiques.

Difficile de juger les sélections réalisées par chaque armée, quand on ne sait pas vraiment ce que leurs pépites vont donner sur le circuit pro, mais les premiers regards sont souvent ceux qui restent sur la durée et un quatuor s’est démarqué en atterrissant au bon endroit dans la nuit de jeudi. Des destinations regrettables, notamment en fonction du temps de jeu disponible sur leur poste, et des perspectives nuageuses, concernant l’avenir de leur franchise pour la campagne à venir : il y a eu des têtes baissées dans certains coins des States et l’heure est venue de consoler les membres du Crade Four.

  • Thon Maker

Choisi en 10ème position par les Bucks, c’est limite si le garçon a dû lui aussi être surpris par cette annonce. Car même si la franchise de Milwaukee était bouillante depuis longtemps sur lui, le voir atterrir aussi haut était un des gros moments de cette Draft 2016. Dix, ça lui va assez bien si on fait références aux Top 10 qu’il a alimentés lorsqu’il jouait au lycée, mais pour faire la rotation de Jason Kidd dans quelques semaines et aider concrètement les Bucks à retourner en Playoffs, moyen. Un pari reste un pari, et si ça se trouve le géant fermera nos gueules en l’espace de 3 ans rien qu’avec son moteur et ses mensurations, mais l’étiquette Joueur pris trop haut est déjà cousue sur son maillot.

  • Georgios Papagiannis

Dans le jeu, on adore le géant grec qui pourrait s’éclater assez rapidement… s’il avait du temps de jeu. Car entre DeMarcus Cousins et Willie Cauley-Stein, ce n’est pas demain matin qu’il obtiendra assez de minutes afin de valider sa position dans la Draft. D’ailleurs, le seul tweet envoyé par DMC était des plus romantiques, le All-Star demandant l’aide du Seigneur afin de passer cette soirée le plus vite possible. Ambiance, ambiance, on a connu plus accueillant pour un rookie et on espère que Dave Joerger va réussir à l’intégrer dans ses systèmes car sur le papier, ça sent davantage le plan galère que le coup de génie sorti de nulle part.

  • Jaylen Brown

Ce n’est pas le talent qui manque, ni le physique d’ailleurs pour la pépite formée en Californie. Simplement, compte-tenu des besoins de Boston, le temps de jeu disponible et la philosophie de Brad Stevens, l’incompréhension domine. On va devoir compter plus que jamais sur le coach des Celtics afin de le mettre en avant dans le second cinq de Boston, car entre Jae Crowder qui prend logiquement sa place chez les titulaires, Marcus Smart qui a besoin de la balle pour vivre et l’incapacité actuelle de Jaylen à rentrer des tirs extérieurs avec régularité… c’est compliqué. La franchise du Massachusetts avait une belle occasion d’apporter un coup de pouce majeur afin de devenir un client sérieux dans les Playoffs de l’Est, on ne dit pas qu’un autre rookie aurait assuré les Finales mais Brown nous laisse dubitatifs. Et si Evan Turner prolonge cet été, chaud patate.

  • Jakob Ploetl

Comme pour tous les joueurs mentionnés ci-dessus, il n’est pas question de juger leurs capacités mais bien leur fit avec l’équipe dans laquelle ils sont tombés. Et Ploetl ? Difficile de savoir pour quelle raison ou dans quel rôle il a été choisi. Si c’est pour remplacer Biyombo, pourquoi pas, mais à ce moment-là il faudra tenter de se faire une place chez des Raptors qui utilisent leurs intérieurs comme des éboueurs, et Jakob a un peu plus à vendre qu’un simple body à envoyer au rebond. Si c’est pour passer derrière Biyombo et Valanciunas, on aura droit à un joli pick du Top 10 qui chauffe le banc à la perfection, mais bon on croise quand même les doigts pour l’Autrichien car il a du talent plein les mains.

L’avis de la rédaction

Alexandre : Thon Maker à Milwaukee en 10… C’est vraiment à qui a la plus longue chez les Bucks.

DavidPapagiannis, DMC lui a déjà envoyé un tacle sur Twitter, bienvenue à l’asile alors que tu n’es pas prêt pour la NBA. Bonne chance pour lui, pour survivre au milieu des fous.

GiovanniJ’hésite entre Thon Maker ou notre ami Philippe Siakam qui nous vient de Châteauroux.

Bastien : Jaylen Brown. Le joueur, je l’aime. Mais à Boston ? Et avec ce choix-là ? Certains ne le feront peut-être pas, mais autant le dire tout de suite : il y aura des dédicaces lors de chaque grosse perf de Murray ou Hield la saison prochaine.

François : Thon Maker aux Bucks, faut qu’ils arrêtent avec leur obsession de l’envergure. Avoir les joueurs les plus longs c’est bien mais faut pas abuser. Mention à DeAndre nobody chez les Hawks qui débarque avec sa coupe chelou.

Source image : CityLeagueHoops