Bilan de saison 2016, version Cavaliers : enfin un titre pour la ville de Cleveland

Le 24 juin 2016 à 10:13 par David Carroz

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En revenant à Cleveland, LeBron James rêvait certainement de vivre un tel moment, celui où il lâcherait prise suite à une victoire qui offrirait le titre aux Cavaliers. Deux saisons plus tard, c’est ce que la franchise de l’Ohio a réussi, même si le scénario n’a rien eu de facile et que pour une fois dans sa carrière, c’est sans le costume de favori qu’une équipe avec le cyborg a abordé l’exercice 2015-2016. Une anomalie corrigée par un trophée de MVP des Finales dominées individuellement, même si collectivement la confrontation a été plus compliquée. Peu importe, les Cavaliers sont champions.

Ce que TrashTalk avait annoncé :

En octobre, au moment d’imaginer la saison des Cavaliers, voilà ce qu’on projetait dans le meilleur des cas : “LeBron James chauffe doucement pendant la saison régulière, Kevin Love trouve sa place et même après le retour de blessure de Kyrie Irving, il garde le sourire. Gérard envoie des ogives de loin sans trop craquer – moins d’une fois par semaine – et Mozgov est planté dans la raquette comme un baobab (le premier de Russie), tout baigne dans l’Ohio. Premiers à l’Est, les Cavaliers marchent sur la concurrence et se qualifient sans forcer (1 seule défaite en Playoffs) pour leur seconde finale consécutive. Sauf que cette fois-ci, tout le monde est sur le pont. En battant Golden State, ils prouvent qu’ils avaient raison : au complet, le titre est leur.” Tiens tiens tiens…

Ce qui s’est vraiment passé :

Tout n’a pas été parfait et la saison régulière a été marquée par de nombreux remous, le plus sévère d’entre eux étant l’éviction de David Blatt qui n’avait jamais eu la confiance du General Manager des Cavaliers, LeBron James. Il faut dire que si Cleveland ne souffrait pas trop pour être en haut de la Conférence Est, les confrontations face aux cadors de l’Ouest ne laissaient pas présager que du bon en cas d’affrontement lors des Finales NBA. Quelques mois de Tyronn Lue plus tard, des Playoffs gérés tranquillement à l’Est et un retour historique après avoir été menés 3-1 lors de l’ultime série de la saison et les Cavaliers sont champions NBA, de quoi faire craquer le cyborg LeBron James, mi-homme mi-dieu pour la ville de Cleveland, mais surtout tellement humain cette fois-ci dans son émotion.

L’image de la saison :

LeBron James

On ne l’attendait pas, il a cartonné : Tristan Thompson

On exagère. D’une part, parce que Tristan Thompson n’a pas eu un rendement exceptionnel cette saison.7,8 points et 9 rebonds, il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Surtout qu’après avoir joué au mec relou pour signer un gros contrat, on l’attendait au tournant. Oui mais voilà, il existe des apports qu’on ne peut quantifier avec des stats, et l’impact de TT dans l’énergie et les secondes chances offertes aux scoreurs en chef des Cavaliers a été un facteur déterminant dans la victoire des Cavs, l’intérieur portant ses cojones et le montant de son contrat sur ses épaules lors des Finales NBA. Suffisant pour justifier d’avoir insisté pour toucher le max, puisqu’il est aujourd’hui bien moins discutable que Kevin Love dans les succès de Cleveland.

On l’attendait au taquet, et il a abusé : Timofey Mozgov

S’il avait souffert en Finales en 2015, Timofey Mozgov n’en était pas moins un élément majeur de la rotation des Cavaliers. Alors qu’il était en contract year cette saison, on s’attendait à ce qu’il envoie du lourd pour s’affirmer encore plus et faire grimper sa cote auprès des dirigeants de la Ligue. Sauf que le Russe a fait l’inverse. Après avoir débuté la saison à reculons, prenant régulièrement des chasses de la part de LeBron James, le buveur de vodka n’a pas redécollé par la suite, même après le départ de David Blatt. Il quittera certainement l’Ohio cet été, mais pas pour empocher un max de billets, juste un peu plus que ce que les Cavaliers pourraient lui proposer.

La vidéo de la saison :

 

Ce qui va bientôt se passer :

On a coutume de dire qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Pas sûr que cela soit le cas des Cavaliers qui devraient chercher à se séparer de Kevin Love. Mozgov est agent libre et devrait quitter l’Ohio, même statut pour Gérard mais dont l’avenir est plus incertain et qui pourrait poursuivre avec LeBron James. Mais en attendant de régler toutes ces questions, les Cavs vont profiter du titre, s’en coller une ou deux, parader à Cleveland et se reposer. Avant de se présenter l’année prochaine encore comme les favoris à l’Est.