J.R Smith est champion NBA : la cerise sur le mojito, le summum du magnum pour Gérard

Le 20 juin 2016 à 10:06 par Bastien Fontanieu

J.R Smith

Parce qu’il a toujours traversé les saisons avec nous, qu’il ne fera jamais la couverture des Cavs en Finales mais qu’il a pourtant eu un rôle fondamental dans la victoire des siens, aujourd’hui est un grand jour dans la carrière de Gérard.

Des semaines, des mois, des années qu’on le suit et qu’on le vénère, pour sa simplicité et son humilité quotidienne. Lui, qui nous a tant fait rêver au fil des saison, lui qui a toujours croqué la vie à pleines dents, le voilà enfin champion. Et sans vouloir hiérarchiser les garçons qu’on voulait voir titrés sur cette Finale, il existait quand même un classement divin, plaçant Smith tout en haut de la liste. Un peu comme en boîte nous diront certains, mais il suffisait de voir sa conférence de presse, en sortie de match, pour comprendre la place de cet homme dans notre coeur. Les larmes qui coulent à flots, les remerciements à ses parents et aux autres membres de sa famille, voilà qui nous changeait des discours bien formés auxquels les stars nous ont habitués. Du champagne, aussi, beaucoup comme prévu, mais un sourire XXL qui faisait boom-boom dans nos coeurs. Car dans la catégorie des grands hommes qui méritaient de gagner un titre rien que pour le bonheur offert au quotidien, Gérard était tout en haut. Des années passées à nous régaler le dimanche, à prendre des tirs venus d’ailleurs, à offrir des citations plus légendaires les unes que les autres, tant d’efforts finalement peu récompensés, si ce n’est dans la catégorie Sports de TMZ.

Du coup, le voir craquer devant les journalistes puis mettre son masque de ski pour faire péter le bouchon dans le vestiaire, c’était un peu comme voir notre enfant remporter son titre. Un délire qui va loin certes pour quelques uns, mais une réalité qui est aussi la notre. Que dans cet immense bordel qu’est la NBA et dans lequel les joueurs vont et viennent chaque année, des légendes non-All-Stars non-franchise players non-payées comme des rois ont une place plus importante dans nos coeurs. Gérard, c’est cette capacité naturelle à nous rappeler que le basket n’est qu’un sport. Que le but est de prendre son pied, et d’être bien dans ses pompes. Que dans un Game 7 où les grands clients vont devoir se retrousser les manches, il n’y a rien de plus frais que d’enchaîner deux tirs de loin avec deux balles perdues. C’est ça, aussi, la légèreté qu’apporte Smith dans notre soupe habituelle, et qui fait qu’un bon litron de J&B rend le plat bien plus plaisant. Au moment où ces lignes sont écrites, le phénomène doit probablement enchaîner sur sa 8ème bouteille, pendant que les enfants le regardent avec des étoiles dans les yeux. Oui, on parle de nous. Car s’il y a une phrase qu’on souhaitait prononcer depuis longtemps, c’était bien celle-ci : J.R Smith est champion NBA.

Démerdez-vous pour trouver du champagne cet été, car chez l’Oncle Sam la rupture de stock est prévue jusqu’en 2019.

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