Applaudissons le pire choix de Draft de l’histoire du Thunder : Cole Aldrich, merci beaucoup

Le 18 juin 2016 à 16:46 par Bastien Fontanieu

Parce que la Draft n’est pas qu’une histoire de grands joueurs qui réalisent leurs rêves, il est temps de se poser sur ceux qui ont marqué la NBA à leur façon : en étant sélectionné bien haut, et en proposant une carrière bien basse. Aujourd’hui ? Direction OKC, pour ne gérer que le Thunder et pas les Sonics !

Afin de respecter quelques critères de base et élire un champion dans la catégorie de la fat déception, nous avons décidé de nous baser sur les points suivants. Premièrement, nous nous concentrerons sur les lottery picks, donc les copains situés dans les premières places et qui étaient forcément destinés à réaliser une grande carrière. Deuxièmement, nous prendrons en compte l’impact statistique par rapport au reste de la cuvée, donc ces génies qui devaient au moins dépasser la dizaine de points mais ont finalement touché leur propre plafond aux alentours des 4-5 pions. Enfin, troisièmement, nous nous pencherons sur les camarades de la même année de Draft, afin de voir qui était sélectionné après la pépite en question. Sans perdre davantage de temps, on avale sa salive et on regarde tout de suite le podium du Thunder, qui est tout simplement merveilleux.

# 3 – Perry Jones III

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  • Draft : 2012
  • Place : 28ème
  • Statistiques en carrière à OKC : 3,4 points, 1,8 rebonds et 0,4 passes
  • Gros clients choisis après lui : Draymond Green, Festus Ezeli, Jae Crowder, Khris Middleton

Tellement de talent, de potentiel, que c’en est frustrant. Jones avait tout ce qu’il fallait pour s’éclater à l’aile… sauf les cannes, lui qui connaîtra des pépins physiques et ne pourra jamais vraiment se faire un nom dans la Ligue. Un soir, il s’était même offert LeBron sur un plateau en défense, mais voilà tout pour cet ailier aux dimensions immenses, qui a ensuite été envoyé à Boston et traînait en D-League cette saison. Il reste encore du temps et de l’espoir pour le voir retourner dans la Ligue, mais à l’époque Perry avait des allures de steal et au final le Thunder a géré le dossier en grinçant des dents et en mettant le voile sur ses pépins physiques. Un petit Draymond n’aurait pas fait de mal, sauf aux bourses d’Adams…

# 2 – B.J Mullens

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  • Draft : 2009
  • Place : 24ème
  • Statistiques en carrière à OKC : 1,5 points, 1,3 rebonds et 0 passes
  • Gros clients choisis après lui : Taj Gibson, DeMarre Carroll, DeJuan Blair, Danny Green

Là, c’est davantage dans le jeu qu’on fronce les sourcils. Car même s’il pouvait tirer de loin et monter jusqu’au plafond, Byron ne pouvait tout simplement pas lire le jeu et certaines de ses séquences rendaient Scott Brooks fou de rage. Un pick échangé le soir de Draft contre un certain… Rodrigue Beaubois, et qui n’a jamais pu se décoller du banc d’OKC. Résultat, deux vieilles campagnes pour le Thunder et un bon choix bien jeté à la poubelle, pendant que Taj Gibson faisait péter les arceaux à Chicago. Une des grosses énigmes du basket moderne.

# 1 – Cole Aldrich

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  • Draft : 2010
  • Place : 11ème
  • Statistiques en carrière à OKC : 1,7 points, 1,9 rebonds et 0,2 passes
  • Gros clients choisis après lui : Avery Bradley, Eric Bledsoe, Patrick Patterson, Hassan Whiteside

C’est le chemin qui fait mal, plus qu’autre chose. Il faut se dire que le Thunder a quand même échangé, dans la même soirée, Eric Bledsoe puis Quincy Pondexter sans oublier Craig Brackins afin de monter dans la Draft et ainsi récupérer Aldrich. Du très bon boulot, qu’on peut comprendre dans le sens où OKC avait déjà de la blinde au poste de meneur, mais Patterson, Ed Davis ou Larry Sanders auraient mieux fait le taff les yeux fermés. La question, c’est surtout de savoir qui se souvient de la façon dont la franchise s’est débarrassée de lui ? Le transfert de James Harden à Houston, si si, la poisse jusqu’au bout.

D’autres gros clients étaient aussi intéressants à mentionner, mais dans l’Oklahoma, personne ne touchera le trône de Cole. Demain ? Rendez-vous avec une autre franchise, qui a cartonné dans la déprime collective.

Source image : Getty Images


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