Et si chaque franchise devait uniquement jouer avec ses anciens draftés : aujourd’hui… les Rockets

Le 08 juin 2016 à 12:15 par Giovanni Marriette

Tous les jours jusqu’à la Draft environ, nous vous faisons découvrir ce à quoi chaque franchise ressemblerait si elle était composée uniquement de joueurs qu’elle a draftés… Pas de “The Decision” ici, juste un rappel des premières intuitions de nos GM favoris, même si nos amis joueurs furent parfois échangés dans la minute suivant leur débarquement sur l’estrade. De quoi nous offrir de beaux souvenirs qui rejaillissent et de quoi nous donner aussi pas mal d’indications sur les différentes politiques de recrutement en place dans les trente franchises NBA depuis une vingtaine d’années…

On part aujourd’hui au Texas avec les Rockets, où l’on se rend compte qu’on ne fait pas trop dans le sentimental le soir de la Draft. On rappelle également que les joueurs mentionnés sont ceux qui sont ENCORE actifs en NBA ou ailleurs….

Le starting five

  • Aaron Brooks (26ème, 2007)
  • Nicolas Batum (25ème, 2008)
  • Rudy Gay (8ème, 2006)
  • Nikola Mirotic (23ème, 2011)
  • Clint Capela (25ème, 2014)

Le banc

Richard Jefferson (13ème, 2001), Patrick Patterson (14ème, 2010), Marcus Morris (14ème, 2011), Chandler Parsons (38ème, 2011), Jeremy Lamb (12ème, 2012), Terrence Jones (18ème, 2012).

Le constat

Première info du jour, les Rockets semblent kiffer de sélectionner des joueurs pour s’en débarrasser quelques minutes/heures seulement après la Draft. Ce fût le cas par exemple de Nico Batum, Rudy Gay et Nikola Mirotic, dont les droits ou le corps furent envoyés illico à Portland, Memphis ou Chicago dans l’instant suivant leur montée sur l’estrade. A noter également que parmi les joueurs draftés par Houston depuis quinze ans environ, seuls Terrence Jones et Clint Capela sont aujourd’hui encore des Rockets. On voudrait donc nous faire croire que le Toyota Center n’est pas un endroit propice à l’épanouissement personnel ? Étrange.

Ça vaut quoi cette équipe ?

On se dit que ça pourrait éventuellement aller chercher les Playoffs à l’Ouest. Même si on cherche encore une once de collectif possible (serait-ce dû à la présence de Rudy Gay dans le starting five ?) dans ce groupe, le talent des Batum, Gay, Mirotic and co. pourrait faire à lui-seul la différence. Rajoutez à cela un poste 5 qui gagne à être connu (Capela) et un banc qui peut s’avérer très efficace au scoring (Parsons, Marcus Morris, Lamb, Patterson) et vous obtenez un ensemble tout juste assez équilibré pour gagner au moins un match de basket sur deux. On souhaiterait malgré tout bon courage à Nico Batum au milieu des solistes en se disant qu’il pourrait bien trouver dans cette équipe ce rôle de régulateur/chef d’orchestre qui lui va si bien.

La note de TrashTalk dans le Draft Game : 7/10

On a là-aussi hésité avec une note légèrement moindre mais le 7 reste à la mode ces temps-ci. Il manque un vrai meneur de jeu, il manque un vrai pivot dominant, mais les autres cases sont cochées, individuellement parlant en tout cas. L’amitié franco-espagnole à la Texane aurait probablement du chien, Parsons et Gay sont de formidables attaquants et le banc est donc consistant. De quoi éviter de faire la fine bouche ? Assurément.

Voilà pour ce point sur le visage que pourraient avoir les Rockets avec uniquement des joueurs draftés par leurs soins… Et vous, vous en pensez quoi, ils sont intelligents les mecs ou ils auraient pu faire mieux ? Qu’en pense le GM qui dort en vous..?

Source image : Jesse D. Garrabrant/NBAE via Getty Images


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