Genou, coude, poignet, hanche, cheville en vrac : comme DeMarre Carroll, apprends le corps humain en Playoffs

Le 31 mai 2016 à 16:27 par Giovanni Marriette

Si vous avez maté comme nous les Playoffs des Raptors, vous avez forcément remarqué le niveau très limite de DeMarre Carroll depuis son retour de blessure. De blessure AU GENOU. On précise car le sosie de Youss’ aurait apparemment joué la postseason avec des soucis au coude, à la cheville, au poignet, à la **** et aux cheveux, le tout en revenant de cette fameuse opération au genou. On fait le point tout de suite sur la version 2.0 du Dr Maboul…

Avec 8,9 points à 39% dont 33% de loin, DeMarre Carroll n’a pas pesé le moins du monde sur les Playoffs pourtant réussis des Raptors. Loin, bien loin du 3 and D féroce qui enjaillait l’an passé les 17 spectateurs de moyenne de la Phillips Arena, c’est plus le fantôme de DeMarre que les fans canadiens ont aperçu cette année et notamment en postseason, ce dernier ne se remettant jamais de multiples petits tracas et autres blessures relous à gérer. On a d’ailleurs appris hier que l’ailier à la chevelure *pas de mot* avait tenté de battre le record du monde de blessures superposées :

DeMarre Carroll had a hyperextended elbow, a sprained wrist, a hip pointer, a sprained ankle, and was coming back from knee surgery

— Bruce Arthur (@bruce_arthur) 28 mai 2016

DeMarre Carroll avait une hyperextension au coude, une entorse au poignet, un point à la hanche, une entorse à la cheville et revenait d’une opération au genou.

Sounds like DeMarre Carroll was gambling … with his health

— Bruce Arthur (@bruce_arthur) 28 mai 2016

Il semble que DeMarre Carroll ait joué… avec sa santé

Jouer avec sa santé ? N’exagérons rien puisqu’aux dernières nouvelles le deuxième orteil gauche de DeMarre allait très bien face aux Cavs, de même que le lob de son oreille et que son 57ème cheveu en partant de la gauche de son crâne. Plus sérieusement, on ne peut que s’incliner devant le courage d’un mec qui aura donc apparemment joué des matchs entiers tiraillé entre de multiples douleurs, faisant son possible pour enrayer la machine LeBron James (c’était au départ son job) alors qu’il n’était même plus capable de tenir physiquement face à Richard Jefferson… Triste réalité mais un constat cependant, le bonhomme à intérêt à prendre de sacrées vacances et à ne pas forcer sur le beach volley s’il veut enfin mériter les 45 millions qu’il lui reste à toucher sur son contrat.

On souhaite en tout cas beaucoup de courage à l’Iron Man de cette saison 2015/16, en espérant le revoir très vite au niveau qui l’avait révélé avec les Hawks. Car il ne manquait finalement pas grand chose à Toronto cette année, et c’est peut-être bien d’un DeMarre Carroll en pleine forme que serait venu le salut…

Source texte : nbcssports.com

Source image de couverture : USATSI