Bradley Beal veut son contrat max, les Wizards sont chauds : 22 millions la saison prochaine…

Le 30 mai 2016 à 09:05 par Bastien Fontanieu

Auto-proclamé arrière le plus méritant lorsqu’on parle de contrat max, Beal pourrait voir son voeu se réaliser puisque sa franchise n’a pas vraiment l’intention de jouer avec le feu cet été : le gros chèque, ce sera pour Bradley en juillet.

C’est via le Washington Post que les détails les plus précis concernant la pépite formée à Florida ont été avancés sur son dossier, et donc sur les négociations contractuelles qui auront bientôt lieu. Des négociations entre guillemets taille 72 puisque plus les heures passent plus les rumeurs confirment que les Wizards ne vont même pas chercher à en discuter pendant des heures, le contrat max reviendra à BB quoi qu’il arrive. Il faut dire qu’en voyant la saison précédente dans la Maison-Blanche, l’arrivée de Scott Brooks et le nombre d’agent-libres qui meurent d’envie de signer au capitole, conserver les jeunes talents est une priorité assez logique. Ainsi, Jorge Castillo du journal local a confirmé le blabla des coulisses qui consiste à voir Washington offrir le max à Beal cet été, lui qui fera partie de ce groupe VIP bien veinard en étant libre de signer un nouveau contrat lors de l’été le plus généreux de ces dernières décennies. En effet, en prenant compte de tous les ingrédients nécessaires à la construction de ce contrat, le nombre final a de quoi donner le vertige. Présent depuis ses débuts chez les Wizards, membre de la franchise depuis minimum 4 ans, non-transféré ni coupé et donc client des Bird Rights, Bradley pourrait toucher 22 millions dès la saison prochaine sur son nouveau deal.

La stratégie est la suivante pour Washington, ce qui semble aussi convenir au joueur. Se mettre d’accord avec lui afin de partir sur un contrat max, en premier lieu. Mais lorsque le marché ouvre ses portes, attendre avant de signer celui-ci. Pourquoi ? Car en possédant ses Bird Rights, les Wizards ont la possibilité de signer d’autres gros joueurs sans exploser leur propre cap. Cette exception permet en effet à un joueur déjà présent depuis longtemps de signer son deal sans que celui-ci n’impacte directement le cap de son équipe. Du coup, Washington pourrait faire son business et ensuite prolonger Beal, ce qui permettrait à tout le  monde de repartir avec le sourire puisque la franchise aura l’occasion d’attirer du gros poisson tout en réservant les vers les plus délicieux à son arrière fétiche. Et les 22 millions, d’où viennent-ils ? En ayant joué 4 ans dans sa franchise, Beal peut taper jusqu’à 25% du nouveau salary cap qui sera disponible aux équipes, et sachant que celui-ci est aux alentours des 92 millions de dollars, ça peut vite grossir le chèque en question. Ainsi, il rejoindra un autre groupe assez chouette, celui des joueurs payés au-delà des 20 millions la saison mais qui va vite devenir un groupe fortement squatté, quand on voit l’impact des droits TV sur le salary cap. On sait que le all-in des Wizards inquiète de nombreux fans à cause des blessures de Bradley en carrière, mais à seulement 23 ans le bonhomme a encore du temps devant lui pour se construire une belle carapace et son jeu est tout de même d’un très haut niveau lorsqu’il est épargné par les dieux de la santé.

On continue la distribution de gros contrats, prochain client Evan Fournier on l’espère, lui qui pourrait également devenir richissime après une magnifique saison à Orlando. Pas max, mais de quoi se faire plaisir tranquille.

Source : Washington Post

Source image : ESPN


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