Applaudissons le pire choix de Draft de l’histoire des Hawks : Jon Koncak, ça fait très mal

Le 21 mai 2016 à 16:21 par Bastien Fontanieu

Jon Koncak

Parce que la Draft n’est pas qu’une histoire de grands joueurs qui réalisent leurs rêves, il est temps de se poser sur ceux qui ont marqué la NBA à leur façon : en étant sélectionné bien haut, et en proposant une carrière bien basse. Aujourd’hui ? Direction Atlanta.

Afin de respecter quelques critères de base et élire un champion dans la catégorie de la fat déception, nous avons décidé de nous baser sur les points suivants. Premièrement, nous nous concentrerons sur les lottery picks, donc les copains situés dans les premières places et qui étaient forcément destinés à réaliser une grande carrière. Deuxièmement, nous prendrons en compte l’impact statistique par rapport au reste de la cuvée, donc ces génies qui devaient au moins dépasser la dizaine de points mais ont finalement touché leur propre plafond aux alentours des 4-5 pions. Enfin, troisièmement, nous nous pencherons sur les camarades de la même année de Draft, afin de voir qui était sélectionné après la pépite en question. Sans perdre davantage de temps, on avale sa salive et on regarde tout de suite le podium des Hawks, qui est tout simplement merveilleux.

# 3 – Marvin Williams

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La pause du lotus, pour mieux se les toucher.
(Source image : soaringdownsouth.com)

  • Draft : 2005
  • Place : 2ème
  • Statistiques en carrière à Atlanta : 11,5 points, 5,3 rebonds et 1,3 passe
  • Gros clients choisis après lui : Chris Paul, Deron Williams, Monta Ellis, Nate Robinson

Méchants, vous trouvez ? On va remettre les choses dans le contexte, pour que tout le monde capte le délire. Atlanta prend Josh Childress et Josh Smith l’année précédente, les ailes sont déjà prêtes et Boris Diaw est choisi un an auparavant. Alors que Chris Paul et Deron Williams vont dominer la mène pendant 5 à 10 ans, les Hawks sélectionnent un gamin de North Carolina qui ne sait pas dribbler main gauche. Une bonne carrière certes, mais pour un second choix de Draft il nous fait presque passer Mike Beasley pour un gars sûr : une décision qui hante encore la franchise, elle qui aurait pu avoir CP3 à la mène plutôt que… Tyronn Lue.

# 2 – Shelden Williams

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Air-dunk.
(Source : celticsgreen.blogspot.com)

  • Draft : 2006
  • Place : 5ème
  • Statistiques en carrière à Atlanta : 4,7 points, 4,6 rebonds et 0,5 passes
  • Gros clients choisis après lui : Brandon Roy, Paul Millsap, Kyle Lowry, Rajon Rondo

Parce que les Williams se foirent souvent par paire, l’intérieur formé à Duke va nous faire dix-huit mois grandioses à Atlanta, avant de se faire transférer à Sacramento contre Mike Bibby et un paquet de Gitanes. On vous parle d’un cinquième choix de Draft qui termine 25ème meilleur marqueur de sa cuvée et passe devant quelques pépites bien connues, mais surtout d’un bourrin qui a été pris juste derrière Adam Morrison et Tyrus Thomas. Apparemment à l’époque, c’était autre chose que les gens fumaient. Les fans de Chalon se souviennent de sa tête XXL et ses épaules de déménageur, les fans d’Atlanta se souviennent de ses mains de déménageur et ses statistiques XXL.

# 1 – Jon Koncak

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Champion.
(Source : businessinsider.com)

  • Draft : 1985
  • Place : 5ème
  • Statistiques en carrière à Atlanta : 4,6 points, 5 rebonds et 1 passe
  • Gros clients choisis après lui : Karl Malone, Chris Mullin, Joe Dumars, Arvydas Sabonis

Là, on est en apesanteur. Finir 38ème meilleur marqueur de sa Draft en carrière ? Check. Jouer 10 saisons à Atlanta sans dépasser une seule fois la barre des 9 points de moyenne ? Check. Nettoyer les chiottes du Shaq en fin de carrière ? Check. Rien que le nom est génial, mais alors la carrière par rapport au spot de Draft est grandiose. Suffit de regarder les types sélectionnés après lui pour se tirer une balle et laisser le gun aux autres fans d’Atlanta, quand t’as 4 Hall of Famers et 5 All-Stars devant le phénomène. Pour donner une idée aux plus jeunes de son impact, même si sa défense et son savoir-faire sous les arceaux ont été utiles, le gars a quand même les moyennes d’Anthony Bennett en carrière. Silence, exactement.

D’autres gros clients étaient aussi intéressants à mentionner, comme DerMarr Johnson, Adam Keefe, Marvin Webster et Rumeal Robinson ! Mais pour Atlanta, personne ne touchera le trône de Koncak. Demain ? Rendez-vous avec une autre franchise, qui a cartonné dans la déprime collective.

Source image : AJC


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