Bilan de saison 2016, version Pacers : tout va mieux quand Paul George peut porter l’équipe

Le 08 mai 2016 à 15:27 par David Carroz

Le changement de style amorcé par les Pacers en début de saison en passant d’un rythme lent à du small ball a porté ses fruits. Indiana a retrouvé les Playoffs et même failli réaliser l’upset au premier tour face aux Raptors. Il faut dire qu’avec un joueur du calibre de Paul George en pleine possession de ses moyens, les choses sont tout de suite plus faciles.

Ce que TrashTalk avait annoncé :

Ce changement justement nous laissait sceptique. Il faut dire que Frank Vogel devait passer d’un extrême à l’autre et cela ne paraissait pas chose aisée, certains joueurs se retrouvant titulaires nous semblant un peu justes pour permettre aux Pacers de briller. Mais avec le talent de PG13, Indiana avait le matos tout de même pour se battre pour accrocher les Playoffs à l’Est.

Ce qui s’est vraiment passé :

Tout n’a pas été rose au départ, mais comme le franchise player des Pacers a retrouvé son meilleur niveau, il a emmené ses coéquipiers dans son sillage. Bon, le rythme n’est pas encore celui d’une franchise voulant jouer vite et l’attaque tousse par moment, mais cela a été suffisant pour gratter la septième place de la Conférence et s’offrir un retour en Playoffs après un an d’absence. Si le voyage s’est vite arrêté, Indiana a quand même donné du fil à retordre aux Raptors, les poussant à un Game 7 qui n’a tenu qu’à un fil ou presque. Il faut construire là-dessus maintenant.

L’image de la saison :

Bilan Pacers

Le retour de PG et l’émergence de Turner. L’avenir des Pacers.
Source : Brian Spurlock-USA TODAY Sports

On ne l’attendait pas, il a cartonné : Ian Mahnimi

Le pivot français semblait destiné à être un joueur de rotation toute sa carrière et son intronisation dans le cinq majeur en début de saison soulevait quelques questions. De quoi alimenter les doutes concernant la capacité des Pacers à briller. Mais quelques mois plus tard, des bouches ont été fermées par Ian qui a réalisé une excellente année. D’un point de vue statistique, il s’agit de la meilleure de sa carrière avec 9,3 points à 58,9% , 7,1 rebonds et 1,1 contre. Mais là où il a impressionné, c’est surtout par son impact dans le vestiaire. Son expérience a été louée par son coach ou encore Paul George, sa voix écoutée et respectée. Point d’orgue de sa saison, son sublime Game 4 face aux Raptors, même si au final cette performance et la victoire associée se sont avérées inutiles.

On l’attendait au taquet, et il a abusé : Monta Ellis

Deuxième meilleur scoreur des Pacers, Monta Ellis a tout de même déçu. Alors qu’il devait être un lieutenant de luxe pour Paul George cette saison, le combo guard n’a jamais mis aussi peu de points par match depuis sa saison rookie avec seulement 13,8 pions. Bien loin de ses 18,7 en carrière. Irrégulier, souvent en panne d’adresse, le dragster n’a pas servi de moteur à Indiana contrairement à ce qui était attendu. À 11 millions de dollars par an jusqu’en 2019, il va devoir faire beaucoup mieux à l’avenir.

La vidéo de la saison :

Le second tour n’était vraiment pas loin…

Ce qui va bientôt se passer :

La première question qui se posait était celle du maintien de Frank Vogel et Larry Bird a tranché dans le vif en se séparant de son coach. D’autres changements pourraient suivre et on guettera le choix du nouveau technicien dans l’Indiana. Une chose est sûre par contre, l’avenir passe par Paul George, qui a prouvé qu’il faisait définitivement partie de l’élite de la Ligue. Aux Pacers de l’entourer correctement maintenant.

Source image : FoxSports


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