Al Jefferson voudrait finir sa carrière à Charlotte : l’argent n’est pas un problème, dit-il en mai

Le 03 mai 2016 à 08:44 par Bastien Fontanieu

Alors qu’il était considéré comme un pivot référence il y a encore deux ans, Big Al a connu de sérieux pépins de santé qui l’ont empêché de garder son excellent niveau. Mais s’il y a bien un coin où il semble être heureux, c’est à Charlotte avec les Hornets.

Comme on a pu le voir sur ce premier tour de Playoffs face au Heat et donc Hassan Whiteside, l’ancien a encore pas mal de basket dans les mains et surtout dans ses fabuleuses jambes qui lui permettent de garder un footwork quatre étoiles. Un doux moment pour lui, Al, après avoir vécu une saison compliquée chez les Hornets. Car au début du camp d’entraînement il y a quelques mois, son statut de pivot titulaire était impossible à discuter, le gentil Cody Zeller étant le seul à pouvoir être invité à la table des pivots, pendant que Frank Kaminsky et Spencer Hawes faisaient la vaisselle. Seulement, après une blessure en début de saison et des problèmes de comportement qui ont failli lui coûter un transfert forcé de Charlotte, Jefferson s’est parfaitement réintégré à l’effectif en acceptant son nouveau rôle : celui de leader offensif du banc. Un sacrifice qui pourrait être dur à assumer par des intérieurs ayant tourné à plus de 20 points et 10 rebonds deux saisons plus tôt, mais un sacrifice qui a été accepté et a payé puisque non seulement Al a retrouvé la forme, et les Hornets ont retrouvé les Playoffs.

Du coup, malgré cette élimination rapide bien que la série fût disputée en 7 rencontres, le vétéran sent qu’il a sa place dans la région, qu’il y est installé pour de bon, et qu’il a carrément prévu… d’y terminer sa carrière. Il est clair que pour un intérieur venant du lycée, on peut le voir notamment chez Dwight qui lui aussi commence à souffrir une fois la trentaine passée, les piles sont en train de chauffer vénère et Jefferson va devoir commencer à réguler très minutieusement ses efforts. Genoux, dos, épaules, chevilles, tout peut partir en vrilles et le client en est conscient. Ce n’est donc pas pour 5 à 6 ans mais plutôt 2 ou 3 que Jefferson se voit déjà prolonger l’aventure aux côtés de Kemba Walker, le meneur ayant régalé son pivot tout au long du premier tour. Maintenant, reste à savoir ce que Jordan décidera faire avec son scoreur au poste, lui qui est agent-libre et demandera très certainement une bonne somme. Aujourd’hui, Al jure qu’il fera l’effort nécessaire pour que cela se règle rapidement, mais quelle sera l’épaisseur de la mallette et surtout quelle sera la gueule du discours au 1er juillet ? Charlotte doit déjà gérer les cas de nombreuses priorité comme Batum, Lin, Lee, Marvin ou Daniels, on se demande en quelle position sera situé Jefferson au niveau des priorités de la franchise…

Dans tous les cas, ce fût rassurant de voir Al Jefferson continuer à donner des leçons au poste. Un art perdu mais divin, qui intéressera encore des franchises et pourrait le faire déménager une nouvelle fois. Allez Jojo, un petit effort et tout le monde reste.

Source : Charlotte Observer

Source image : aljefferson25.com


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