Bilan de saison 2016, version Knicks : de l’espoir au désespoir, du trampoline au corbillard

Le 25 avr. 2016 à 09:12 par Bastien Fontanieu

Knicks

Toujours le même bazar dans la Big Apple, avec une saison qui apportait son lot de promesses, des joueurs qui se font remarquer puis un management qui s’occupe de bazarder le tout en pleine campagne : retour sur un cru qui a fait très très très plaisir puis très très très pas plaisir.

Ce que TrashTalk avait annoncé :

Nez assez fin sur le bilan de saison puisque 34 victoires avaient été affichées et 32 ont été tamponnées. Bien évidemment, impossible de prévoir les montagnes russes des mois suivants, mais le progrès par rapport à la saison dernière a été assumé, les Knicks passant de 17 à 32 succès. On voulait voir si Melo allait mûrir dans son jeu, ce qui a encore une fois tenu jusqu’en décembre. On voulait voir si Kristaps allait dominer en NBA, ce qui a été validé jusqu’en janvier. On voulait aussi voir ce que Derek Fisher allait nous proposer pour sa deuxième année à New York, ce qui a tenu jusqu’en février ! Triste deuxième partie de saison dans les mains de Kurt Rambis, on croise les doigts pour la suite…

Ce qui s’est vraiment passé :

Kristaps, Kristaps, Kristaps, tout le monde n’avait d’yeux que pour le gamin aux bras interminables, un début de saison fantastique marqué par des performances irréelles. Les Knicks démarrent bien, comme souvent, Melo est bien moins soliste et Derrick Williams a un bon impact en sortie de banc. Mais que serait une saison à New York sans attentes puis effondrements ? Des défaites, une baston entre Matt Barnes et Derek Fisher qui ressort comme par magie, des fans qui huent, des défaites incompréhensibles à la maison, et le tour est joué. En l’espace de quelques semaines, ce qui aurait pu être un magnifique redressement général se transforme en purée habituelle, avec Kurt Rambis qui prend la place de Fisher, Porzingis qui se blesse, Melo qui rejoue à sa façon et des Knicks en mode déprime. Comme d’habitude, sauf que cette fois le parfum était letton.

L’image de la saison :

On ne l’attendait pas, il a cartonné : Kristaps Porzingis

Le gamin avait du talent, tout le monde le disait, tout le monde le savait. De là à voir un phénomène aussi dingue débarquer dans la Grosse Pomme ? Défense, attaque, maturité, technique, physique, bonne gueule, bon charisme, actions d’éclat, le gamin devient un nom bombardé dans tous les coins de rue et on se met à croire à l’arriver d’un véritable sauveur. Sa deuxième partie de saison fût compliquée, entre blessures, changement de coach et rookie wall dans la gueule, mais ses 3 premiers mois étaient hallucinants. Le signe d’un tel engouement ? En plein hiver, on disait que les Knicks avaient enfin trouver quelqu’un autour de qui construire, sous les yeux de Melo. L’an prochain, les fans n’attendent qu’une chose : une saison pleine du kid.

On l’attendait au taquet, et il a abusé : Phil Jackson

Le nettoyage était beau, la Draft aussi avec Porzingod en tête. On souhaitait voir un bel exercice pour que l’été 2016 permette aux Knicks d’offrir un peu de substance aux agents libres… mais au final ? Jackson nous fait la totale, entre virer Derek Fisher sur le champ et remplacer ce dernier avec un pote, qui a un bilan catastrophique en carrière mais bon : il pratique le triangle. Il pratique ce putain de triangle, qui ne peut quitter l’esprit de Phil et hante de plus en plus les nuits des fans. Il est évident que les résultats de l’équipe ne sont pas de sa faute, mais aujourd’hui il n’y a (1) pas de choix de Draft, (2) pas de mouvement en février dernier, (3) pas de saison correcte pour attirer du monde dans le coin et (4) un vrai coach à choisir. Les ‘bons’ ont déjà signé ailleurs au moment où ces lignes sont écrites, ça sent la misère à plein nez. Et tout ça pour quoi ? Pour retrouver les Lakers dans un an après ‘avoir tout tenté’ ? Bitch please.

La vidéo de la saison :

Bonne initiative, mais encore trop court : on pouvait pas mieux résumer l’année en une action.

Ce qui va bientôt se passer :

Le plus important sera de trouver un coach, un vrai coach, qui puisse soit bosser avec Jackson soit imposer une nouvelle culture. Mais vu le bordel dans lequel le gourou souhaite rester, on ne sait même pas par où commencer. Recruter des bons joueurs ? Oui mais comment ? Car pour vendre la came aux agents libres, il faudrait déjà qu’ils acceptent de se soumettre au triangle… C’est triste à dire, mais c’est notre boulot donc on va le faire : c’est vraiment la merde à New York, heureusement que Kristaps est là pour nous faire kiffer.

Source image : @TheBigD05 pour TrashTalk


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