Jimmy Butler prend la non-qualification des Bulls en Playoffs pour lui : l’été va être sympa à Chicago

Le 22 avr. 2016 à 17:17 par Benoît Carlier

Prolongé à prix d’or l’été dernier, Jimmy Butler a assumé l’entière responsabilité de l’absence des Bulls en Playoffs. Après le salaire d’un franchise player, les paroles d’un franchise player.

Aujourd’hui, peu de fans dans l’Illinois remettent encore en cause les 95 millions de dollars promis à Jimmy Butler pour jouer cinq saisons de plus à Chicago. All-Star pour la deuxième année consécutive, il a encore amélioré les statistiques qui lui avaient permis de devenir MIP en 2015. Près de 21 points, 5 rebonds et 5 passes de moyenne qui le placent évidemment bien au-dessus de Derrick Rose et Pau Gasol dans la hiérarchie locale. Pourtant, alors que son coéquipier espagnol a commencé des leçons de contrebasse, “Jimmy Buckets” n’a toujours pas digéré la non-qualification des Taureaux en phases finales cette année comme il l’a expliqué à Teddy Greenstein du Chicago Tribune.

“Je suis la raison pour laquelle nous ne sommes pas en Playoffs. Ça ne me rend pas heureux mais je l’accepte parce que ça ne fera que me rendre plus fort et meilleur. Je n’étais pas assez régulier. J’ai eu des bons matchs, des matchs moyens, des matchs corrects et des matchs horribles. Je ne veux pas avoir de matchs horribles ou même corrects. Des matchs moyens peuvent nous permettre de nous en sortir mais ce sont les très bons matchs qui nous font gagner.”

Une remise en question sincère de la part du meilleur élément de l’effectif de Fred Hoiberg qui inspire le respect et promet un été studieux entre la salle de muscu et les playgrounds. C’est ainsi que l’arrière a toujours fonctionné pour continuer sans cesse de s’améliorer alors que peu comptaient sur lui lorsqu’il est arrivé à Chicago en étant drafté à la dernière place du premier tour. Pourtant, difficile de reprocher quelque chose au numéro 21 sur cette saison comme il le laisse entendre. Un peu moins efficace lors de son retour de blessure mi-mars, c’est peut-être à cette période qu’il fait référence alors que c’était justement le moment où “Windy City” aurait pu faire la différence pour recoller à hauteur de Detroit et Indiana. Souvent dur avec ses coéquipiers, Jimmy Butler l’est donc au moins tout autant avec lui même. Avec ses déclarations, il confirme en tout cas qu’il est bien le véritable patron de cette équipe pour les derniers qui en doutaient encore.

Ça risque de transpirer cet été aux alentours du lac Michigan où la star des Bulls a prévu de travailler avec Derrick Rose pour tenter de construire une relation plus saine avec celui qui est désormais relégué au deuxième rang lorsqu’il s’agit de parler de Chicago.

Source : The Chicago Tribune

Source image : AP Photo/Mark J. Terrill


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