Le Marathon des Playoffs sur TrashTalk : 12h de direct le samedi… 12h de direct le dimanche !

Le 15 avr. 2016 à 16:39 par Bastien Fontanieu

NBA

Ils sont nombreux à avoir vécu – et survécu – le Marathon de Noël. Un classique annuel qui permet à tout le monde de se faire les dents. Mais l’épreuve ultime ? Celle qui repousse les limites physiques chaque saison ? C’est le Marathon des Playoffs : 24h de commentaires sur 48, rien que ça.

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En toute honnêteté ? On ne connait pas le moindre événement capable de lui toucher la cheville, dans d’autres sports collectifs. Immédiatement, les 24 heures du Mans nous viennent en tête, et notre respect restera éternel envers ceux qui peuvent passer autant de temps devant des moteurs qui ronronnent, mais hormis les cylindrées du Pays de la Loire, non. On ne voit pas qui peut taquiner ce programme médicalement dangereux, celui qu’on mentionne à notre famille depuis des années et qui crée ce même effroi sur leur visage. Tu ne vas quand même pas regarder du basket pendant 13h quand même… si ? Justement, si. Quitte à repousser les limites de notre passion et tester la cardio de nos lecteurs, on a décidé de jouer le jeu à fond, une nouvelle fois : troisième édition du Marathon des Playoffs, le challenge ultime pour tout fan qui se respecte.

Samedi

# 18h30 : Toronto Raptors – Indiana Pacers

On a quitté nos proches, envoyé les messages aux copains pour les prévenir de notre indisponibilité dans la journée à venir, tout est en place. volets sont fermés, les courses ont été faites, le canapé est encore frais. Ici, rien de superficiel, tout dans l’efficacité. Du coup, pour ce duel entre Raptors et Pacers, on préchauffe avec un premier café. Ambiance de folie au Canada, match d’ouverture des Playoffs, sourires partout. On ne répétera jamais assez les conseils de Mehdi Baala, qui soutient l’épreuve depuis trois ans : un Marathon TrashTalk, ça commence avec un tour de chauffe. Match lent en perspective, on arrive.

# 21h30 : Golden State Warriors – Houston Rockets

Malheureusement, et c’est là toute la joie du Marathon de cette année, la NBA a placé le main event en début de soirée pour tester la solidité des coureurs. Du coup, nombreux sont ceux qui penseront pouvoir regarder les deux premières rencontres sans avoir à se taper les deux autres, ce qui annule malheureusement toute médaille potentielle à l’arrivée. Une énorme rencontre à l’heure du dîner, c’est aussi l’occasion de commander une pizza et être interrompu en plein live par le livreur : on dirait pas comme ça, mais il s’agit d’un temps fortConseil de vétéran, profitez de la rencontre sans trop vous exciter, car la suite va demander mousqueton et grappins.

# 01h : Atlanta Hawks – Boston Celtics

L’intensité est au rendez-vous pour ce match qui promet d’être serré, surtout dans un virage où les accélérations seront nombreuses. Peu de monde derrière les Hawks, un paquet de fans de Boston, il faudra garder le rythme dans la course car les nains verts vont vouloir sprinter en voyant leurs copains jouer en antenne nationale. Manque de chance pour les plus naïfs, le rythme du match qui promet d’être lent et défensif donnera difficilement lieu à une orgie offensive, ce qui pourrait égarer certains fans vers 2h du matin, donc après 6h de courses. Un virage fondamental, le second café tombe à pic si on le prend au bon moment.

# 3h30 : Oklahoma City Thunder – Dallas Mavericks

C’est là que les affaires se compliquent. Pendant que machin nous jure qu’il a un déjeuner de famille tôt le dimanche, l’autre annonce un blowout et veut se coucher. S’il y a de fortes chances pour que Dallas prenne une rouste avant la pause, on devra quand même maintenir la cadence et ne pas ralentir, car le moindre break peut être dévastateur. C’est bien simple, cette période du marathon teste les capacités de résistance face aux tentations, quelques coureurs passant d’une position assise à allongée sans s’en rendre compte. Les premiers arrivés au sommet peuvent aborder le dimanche tranquille, victoire.

Dimanche

# 21h : Cleveland Cavaliers – Detroit Pistons

Après un break mérité et qui devra être parfaitement négocié, les affaires reprennent en possédant ce petit bonus offert par la NBA : pas de départ à 18h, on entame à l’heure du miam-miam pour tenir toute la nuit. Car attention, le programme de ce dimanche est extrêmement pervers. Entre gifles au score et jeu frustrant, tout peut arriver et on en perd souvent par la suite. Concernant cette première rencontre, il est important d’arriver à l’heure car le groupe part de façon ponctuelle. Quand on dit 21h, c’est 21h et pas 21h15 parce que j’avais foot avec Michel. On compte sur LeBron pour donner le ton.

# 23h30 : Miami Heat – Charlotte Hornets

Un peu de frenchie pour démarrer la nuit, Nico prenant le relais pour tenter de maintenir le rythme des Cavs et des Pistons. Normalement, on aura droit à une chaude ambiance à l’American Airlines Arena, mais attention au blowout car la fatigue de la veille commence à se ressentir vénère. On baille, le jeu de Steve Clifford plonge tout le monde dans le doute, c’est à ce moment précis que les plus expérimentés et solides coureurs font la différence, car l’étape du Marathon la plus hardcore débarque à la fin de ce match.

# 02h : San Antonio Spurs – Memphis Grizzlies

L’épreuve ultime. Un calvaire qui fait des ravages tous les ans. Sauf que cette année ? Le combo sera potentiellement dévastateur. Déjà que les Spurs en endorment certains à cause du charisme général, les Grizzlies se ramènent avec leur équipe G et leur plan Z. Le scénario est donc déjà prêt et chaque participant est au courant : une branlée à la mi-temps, 90 minutes à tenir et c’est l’hécatombe dans les rangs. Piles usées, conséquences d’un samedi intense, le groupe est divisé par 5 et seuls les spécialistes résistent. Passez ce col et vous n’aurez plus que de la descente.

# 04h30 : Los Angeles Clippers – Portland Trail Blazers

Car pour terminer la soirée, le weekend et donc le Marathon 2016, c’est au Staples Center qu’on se dirigera. Quelque chose nous dit que le match pourrait être serré et le temps parfait, de quoi éviter un finish infernal entre silence radio et ronflements certains. L’équipe a déjà contacté Damian Lillard pour apporter son coup de boost dans le dernier virage, le dernier café est englouti et les kilomètres restants deviennent insupportables. Chaque temps-mort, chaque faute, chaque pub tape un peu plus sur le système, mais l’arrivée est là, au bout de la rencontre.

Et au final ? Les survivants sont bien là, à 7h30, franchissant la ligne d’arrivée avec une satisfaction indescriptible. Un moment de communion exceptionnel, qu’on raconte à ses enfants comme la dernière de Kobe, et qu’on prépare dès le lendemain pour l’année suivante. Vous pensez vraiment aimer la NBA ? Très bien. On vous croit. Mais ce sera uniquement le cas si vous participez à un Marathon TrashTalk. Les bouteilles sont prêtes, les proches prévenus : à samedi pour la course de l’année.

Source image : drvondawright.com


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