Les huit merveilles de Kobe #5 : température 65 contre Portland, difficulté 250 dans le corner

Le 13 avr. 2016 à 19:07 par Bastien Fontanieu

Kobe

Pour certains, il n’y a que 7 merveilles dans le monde. Mais pour d’autres, elles sont 8 en comptant Kobe. Ce soir, la légende vivante raccroche ses pompes en jouant son dernier match en carrière : l’occasion idéale pour revenir sur ses plus beaux moments de saison régulière.

Nous sommes le 16 mars 2007. Période tendue dans l’histoire des Lakers puisque Smush Parker et Kwame Brown sont titulaires, ce qui fait plus ou moins de l’équipe de cette année une bande de Hall of Famers. Pau Gasol est loin d’avoir la tête à Los Angeles, les bannières sont loin de revenir au Staples Center, et les séries de victoires sont loin d’être impressionnantes pour les Lakers. Pire même, c’est l’inverse qui se produit puisque les Angelinos en sont à 7 matchs perdus de suite, ce qui a tendance à fatiguer le Mamba. Contre une crème de chez crème de l’époque, Brandon Roy, le tout nouveau numéro 24 se vénère sévèrement et claque tout simplement son second plus gros carton en carrière en terme de points scorés. Il faut certes une prolongation et toute l’inefficacité de Sasha Vujacic pour que les Lakers tentent de s’en sortir vainqueurs, mais ce soir-là personne ne peut toucher Kobe. C’est bien simple, même à une minute de la fin, dans le corner, avec un score à égalité, l’horloge qui s’écoule, deux défenseurs sur lui et le torse tourné vers son propre banc, l’arrière plante un trois points d’une difficulté affolante. Pour taper un spin dans le mauvais sens, se redresser et sanctionner le duo Roy-Aldridge avec une filoche pareille, faut probablement s’appeler Kobe, ou Bryant.

Source image : Lakerholicz


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