Le recrutement des Knicks axé sur le triangle ? Tape plus fort avec ta tête, au cas où le mur tombe

Le 13 avr. 2016 à 10:23 par Giovanni Marriette

En ces temps de breaking news spécial Playoffs, quoi de mieux que de lire ce matin au réveil que les Knicks ont décidé de prendre un virage radical en vue de la saison prochaine. Non on déconne, rien de nouveau sous le soleil au Madison alors munissez-vous de vos compas, rapporteurs et équerres, on part de suite dans le monde enchanté du triangle à quatre côtés.

Il existe plusieurs styles de management en NBA. Celui qui consiste par exemple à construire une identité de jeu à partir du talent des joueurs en place… ou celui qui voudrait voir le front office d’une franchise récupérer des joueurs glissant pépouze dans un moule déjà décidé en amont. Depuis plusieurs saisons et l’arrivée de Phil Jackson à New York, les Knicks font partie de cette deuxième catégorie, cherchant désespérément à trouver des mecs captant le délire de cette fameuse forme géométrique pouvant être isocèle, équilatérale ou rectangle. Sauf que, ne nous leurrons pas, la triangle offense des Knicks a l’air aujourd’hui d’un parallélogramme ou d’un demi-cercle et cette philosophie de jeu n’est en rien implantée à NYC. L’occasion pour les décideurs de la franchise de prendre enfin un nouveau virage ? De la merde ouais… Vous connaissez l’histoire de la souris dans la roue ? Celle qui court, qui court en pensant un jour trouver une sortie ? Kurt Rambis vous la raconte à nouveau :

Le mieux qu’on puisse faire est de ne pas avoir une balance entre construire un système autour des joueurs disponibles et pister des joueurs pouvant jouer dans ce système, peu importe la décision que vous prenez. Celle du management est de rechercher des joueurs allant avec le système en place. C’est vraiment une question d’état d’esprit en fait. Aucune équipe n’est jamais complètement satisfaite mis à part les équipes exceptionnelles, tout le monde essaie toujours de progresser. Et nous faisons partie de ces équipes.

Fans des Knicks, rassurez-vous, Kurt Rambis nous signifie donc ici que pour progresser, la franchise new-yorkaise a décidé de s’enfermer dans une politique stratégico-sportive qui ne marche pas le moins du monde depuis deux saisons. Sûrement la définition d’une organisation qui veut progresser comme nous le dépeint juste au dessus l’actuel coach des Nix. Drôle de timing d’ailleurs pour un mec qui devrait selon toute vraisemblance ne pas faire long feu sur le banc de New York mais qui continue tout de même de jeter de l’eau sur le feu en croyant qu’il va se raviver. On n’a pas notre BE2 hein, ni Bac +8 en géométrie d’ailleurs, mais un simple constat sur les derniers bilans (37, 17 puis 32 victoires) de Melo et ses potes nous pousse quand même à penser qu’une refonte de l’idéologie en ville ne ferait pas de mal aux Knicks, ce qui semble malheureusement ne pas être le délire envisagé… On verra donc bientôt l’angle d’attaque pris par le staff au niveau du recrutement, les joueurs pouvant coller au triangle étant les mecs avec un fort QI Basket et donc plutôt très demandés. Et donc rarement intéressés par la perspective de déménager à New York…

Rendez-vous dans quelques semaines pour la saison 3 des “Anges du Triangle”. On suivra d’ailleurs également avec attention les pérégrinations d’autres révolutionnaires aimant le changement, avec par exemple “construire un avenir autour de James Harden”, “attendre le retour de Derrick Rose à son niveau de MVP” ou encore “bâtir autour de la doublette Wall-Beal”. On a quand même des rois de la prise de risques, dis-donc.

Source image : doubleastreet.com

Source texte : nbcsports.com


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