Mike D’Antoni coach des Sixers : la suite logique du bordel prenant place à Philadelphie ?

Le 11 avr. 2016 à 17:08 par Bastien Fontanieu

Les récents changements opérés en Pennsylvanie n’augurant qu’une page à intégralement tourner chez les Sixers, on peut se poser la question concernant le poste d’entraîneur : et si Monsieur Pringles faisait son retour d’ici quelques semaines ?

Source, pas de source. Un peu de déduction, de logique, de mauvaise foi aussi et de passion, le combo parfait pour avancer des pistes sinueuses. Non pas qu’on veuille se lancer dans la fabrication d’une usine à rumeurs, dégueulant un peu tout et n’importe quoi en se basant sur deux ou trois interprétations entre une clope et trois verres, mais la situation à Philadelphie nous pousse à croire que les jours de Brett Brown sont comptés. L’entraîneur actuel, qui a pourtant reçu la bénédiction de son management lorsque ce dernier a récemment affirmé que son siège n’était pas éjectable, pourrait en effet rejoindre Sam Hinkie vers la porte de sortie, dans la mutation en cours des Sixers. Ce même management, qui a affirmé que Jerry Colangelo -père- n’avait jamais participé, ô jamais, au recrutement de Bryan Colangelo -fils- afin que ce dernier récupère les pleins pouvoirs. Ce même management qui a réalisé une des conférences de presse les plus awkward de ces dernières années, avec Josh Harris dans le rôle du proprio paumé et Bryan dans celui du nouveau voisin qui débarque pour foutre un bordel monstre. Certes, on laissera au néo-Président des Opérations Basket la possibilité de nous étonner en bien (et il le fera très certainement quand on voit les trois dernières saisons à Philly), mais on a le blair qui vibre lorsqu’on connaît les relations du bonhomme et qui il a dans ses poches.

C’est là -justement- qu’intervient Mike D’Antoni, aujourd’hui assistant-coach des Sixers et absent des premières pages depuis la fin de l’aventure californienne en 2014. Connu pour avoir drivé les Suns de Nash, coulé les Lakers de Dwight et traumatisé les Knicks de Melo, le moustachu le plus fun de la Ligue (sorry Stan) n’attend qu’une chose : retrouver un poste en tant qu’entraîneur principal. Et si les dernières rumeurs voient Phoenix lui faire du pied en lui offrant le poste de cet été, on ne serait pas étonnés en voyant MDA prendre la voie de l’amitié. Colangelo, c’est son buddy. Le mec avec lequel il a notamment fait de l’Arizona une place chaude en NBA, puisque Bryan était à la tête des opérations dans le coin. C’est une des raisons principales ayant poussé Mike à rejoindre…les Sixers, même en tant qu’assistant-coach. Car depuis longtemps, le moustachu a traîné autour de la famille via Team USA, il a toujours espéré revoir Bryan dans la Ligue, et ce retour au boulot ne peut qu’annoncer du meilleur dans leur relation. Est-ce injuste pour Brett Brown ? Absolument, rien qu’en mentionnant le sujet. Car on le sait et on l’a vu depuis longtemps, un nouveau management rime souvent avec nouveau coaching staff. Et même après avoir tenu la barre et résisté à toute forme de départ pendant ces trois longues années difficiles en Pennsylvanie, le coach actuel des Sixers sait que son siège est chaud. Le premier à attendre que le bouton soit appuyé, c’est forcément D’Antoni, qui se fera un plaisir de cartonner dans son job préféré : celui de la reconstruction spectaculaire. Suffit de demander aux Knicks de Stoudemire et aux Suns de Shawn Marion ce qu’ils en pensent. Non seulement Brett Brown en est conscient… mais Bryan Colangelo aussi.

Du blabla à l’heure actuelle, mais cette piste semble tout de même prendre de plus en plus de poids, au fur et à mesure que les jours passent à Philadelphie. Après tout, Mike D’Antoni de retour en NBA, ce serait de la bombe. Mais de là à nous faire croire que cela se passera en toute discrétion et dans notre dos ? Bitch please.

Source image : Lakersnation