Jamal Crawford is a bad man : tir de la gagne, 30 points, le tout à 36 ans et avec le sourire

Le 09 avr. 2016 à 06:22 par Bastien Fontanieu

Jamal Crawford

Mais quand s’arrêtera-t-il ? Orphelin de Blake Griffin, Chris Paul et DeAndre Jordan pour ne citer qu’eux, le vétéran a planté le tir de la nuit en climatisant l’intégralité de Salt Lake City : victoire en prolongation, 102 à 99.

On s’est peut-être foutu de la gueule des Bulls et des Rockets avec insistance, mais dans le genre honte à domicile alors que la victoire est obligatoire, le Jazz se pose en lourd candidat. Les Clippers s’étaient ramenés avec une équipe tellement désarmée que le squad ayant affronté le Thunder il y a une dizaine de jours ressemblait à une Rolls Royce en comparaison. Cependant, ce qui est chouette avec cette équipe, avec Doc Rivers, et surtout avec le Jazz en face, c’est que dos au mur les Californiens se sont dit qu’ils n’avaient rien à perdre et qu’il fallait tout donner. Le genre d’équipe faisant l’effort de la première à la dernière minute, ce qui est malheureusement suffisant afin de tenir tête à une équipe aussi limitée techniquement que celle d’Utah. On voyait d’ailleurs les visiteurs mener en fin de rencontre avant que les hôtes ne reprennent le volant, poussés notamment par le retour d’Alec Burks après plusieurs mois d’absence, mais il se peut que l’arrière pionce mal ce soir. Car pour son premier match en plus de 3 mois, le bonhomme n’a pas vraiment porté chance aux siens.

Une première prolongation arrachée par… Cole Aldrich, lui qui réalisera le match de sa vie dans la peinture du coin (21-18 et 5 interceptions ?!), deux trois stops défensifs afin de faire comprendre au Jazz qui leur manque encore un peu d’expérience, et ensuite : place au Crawford show. Vingt-deux secondes à jouer, balle Clippers, plus aucune horloge des vingt-quatre, Jamal en iso et Favors sur le paletot. Autant vous dire que dans ce genre de situation, non seulement le vétéran se lèche les babines, mais la quasi-totalité de la salle est en panique. Lève ta main, lève-la, mais lève ta foutue main, bordel ! Trop tard. Sur un shake typique de l’arrière, le pauvre Derrick se retrouve suffisamment distancé et l’assassin tire sa flèche. Quitte à faire les choses bien, autant ne laisser que 0,2 secondes sur l’horloge, non ? Splash. En l’espace de trois secondes, Salt Lake City se transforme en cimetière géant, Crawford ayant enterré tous les fans du coin ainsi que leurs espoirs de ne pas transpirer en cette fin de saison. L’équipe Z des Clippers qui s’impose à Utah, qui ne l’avait pas annoncé ? Exactement.

Ralph Lawler with the call.https://t.co/BOgm8HDaAi

— LA Clippers (@LAClippers) 9 avril 2016

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Source image : NBA League Pass