He got game : Tim Frazier régale avec les Pelicans, la puce profite bien du bordel ambiant

Nouveau sur le circuit ? Pas vraiment. Mais au taquet depuis que son coach lui fait confiance ? Carrément. Chez les Pelicans, on a peut-être rangé la saison dans un tiroir mais on a aussi trouvé un potentiel bon plan pour l’avenir.

Le match quasi-parfait. Voilà ce qu’a proposé Tim Frazier ce dimanche, face à des Nets absolument horribles à la maison et offrant plus de spectacle à la mi-temps que via leurs joueurs. Du moins, disons que la partie fun a été gérée par le meneur formé à Penn State, qu’on avait déjà vu au boulot chez les Blazers, entre deux piges en D-League. Il y avait d’ailleurs été nommé MVP l’an dernier, ainsi que Rookie de l’Année. Wait, what ? Oui oui, le natif de Houston avait réalisé cet exploit en déroulant tout son talent au niveau inférieur, sa science de la mène et son flair proposant un combo excitant pour les Red Claws. Mais ça, on vous laissera regarder de plus près, car c’est ce qu’il a réalisé hier qui était assez plaisant. En effet, alors qu’Alvin Gentry nous faisait sa spéciale en mettant Toney Douglas titulaire, c’est en sortie de banc que Frazier débarquera et fera son boulot, d’une propreté extrême.

19 points, 13 passes, 0 balles perdues, 3 interceptions, 2 rebonds et 7/11 au tir ? Que demander de plus à son meneur ? Bien évidemment, on peut comprendre le doutes de certains concernant la performance d’un joueur venant du banc des demi-Pelicans face aux insupportables Nets, mais il faut parfois faire preuve d’ouverture. On pourrait bien évidemment parler d’Isaiah Thomas, une nouvelle fois succulent face aux Lakers, mais c’est un autre petit qui prendra la tête d’affiche cette fois-ci. Un nain dont le flow est assez similaire à celui du génie des Celtics, bien que le scoring soit moins fluide. Ce qui est sûr, cependant, c’est que Tim avait été fortement apprécié aux Blazers comme en D-League, et que son parcours ne fait peut-être que de commencer. Les Pelicans ont une qualifying offer à lui proposer cet été, mais que fera l’intéressé ? Car plus les jours passent, plus son talent évident semble trouver un peu de lumière dans la jungle qu’est la NBA. Une forêt épaisse, où certains se perdent et d’autres règnent, mais qui ne demande qu’un tout petit rayon de soleil afin de s’y installer pour longtemps. Frazier voulait se faire une place, le bordel de New Orleans a été parfait en ce sens. Un gamin qu’on suivra donc de très près pour les prochains mois, en saluant la prochaine équipe osant mettre le grappin sur lui.

On avait déjà eu Isaiah dans le genre petit qui assume son nom de famille, on pourrait peut-être avoir droit à un second client dans la même catégorie. Tim Frazier, c’est de la bonne, y’a pas de doutes.

Source image : HoopsRumors