Les Celtics rentrent dans le cercle des dieux : énorme victoire à Golden State, the streak is over !

Le 02 avr. 2016 à 07:21 par Bastien Fontanieu

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Incroyable, impensable, inimaginable ! Alors que Boston se ramenait en back-to-back à Golden State, les hommes de Brad Stevens ont réussi l’exploit de l’année en battant les Warriors chez eux : c’est officiel, les Celtics de 2016 sont dans l’histoire (109-106).

Il fallait tout, absolument tout faire, tenir la baraque et convoquer la moitié du Massachusetts, pour que l’exploit tienne enfin. Car pour la 20ème fois minimum cette saison, les Warriors se retrouvaient dos au mur et avaient la possibilité de l’emporter. Oui, encore une fois, malgré les wagons de ballons perdus, malgré le peu de lancers tirés, malgré une défense laissée au garage en second mi-temps, les hommes de Steve Kerr avaient une opportunité de s’en sortir. De forcer la prolongation, au moins, après avoir vendu tellement d’actions dans les dernières minutes de la rencontre. En face ? Des Celtics remontés à bloc, forcément, par le combo vécu en quelques jours. Deux défaites consécutives, dont une vilaine à Portland ce jeudi, qu’il fallait rapidement effacer en se rendant chez les Warriors. Ambiance. Le tout, sans Jae Crowder, puisque l’ailier faisait son retour mais ne devait pas tirer sur la ficelle. Double ambiance. Difficile de trouver un scénario plus compliqué et à la fois plus… typique de la machine verte, elle qui adore se retrouver face à des challenges insurmontables, afin de montrer la solidité de son groupe et son abnégation face à tout type de difficulté. Hier soir, ce n’est pas qu’un succès à l’extérieur qui a été validé à Oakland, c’est une victoire historique, tout simplement.

Car en écartant Stephen Curry et compagnie, en faisant en sorte que le meneur passe une première mi-temps en enfer et se retrousse tout de même les manches après la pause, les Celtics ont mis fin à la série d’invincibilité des Warriors, qui remontait à janvier… 2015. Une Oracle Arena devenue insupportable pour tout collectif souhaitant s’y aventurer, mais en même temps l’historique nous laissait supposer que la rencontre serait serrée. Qui ne se souvient pas de ce fameux match de début de saison, quand Boston et ses fans étaient persuadés que ce serait eux qui mettraient fin à la série de début de saison de Golden State, montant à 24 matchs avant de finir… crevés à Milwaukee ? La veille, c’est dans le Massachusetts que Draymond Green et compagnie s’étaient fait peur, partant du TD Garden avec un match arraché au finish. Forcément, ce vendredi, la dernière rencontre était restée dans leur tête, et c’est bien Isaiah Thomas -sublime lui aussi après la pause avec 22 points au final- qui mènera les siens au succès. Lui seul ? Bien évidemment, non. Dans la plus pure tradition du basket à la Stevens, c’est un effort global qui permettra aux hommes verts de rentrer dans l’histoire, que ce soit via le sang froid d’Evan Turner, le match complet de Jared Sullinger, le malin Marcus Smart ou l’increvable Avery Bradley. Tous -tous !- mettaient leur main dans la boue afin de sortir la mécanique verte de Californie avec la victoire, une mission impossible désormais tamponnée par Boston, seule équipe de la saison à imposer une défaite aux habitants d’Oakland.

Les Warriors auront certes la possibilité de se reprendre rapidement afin de battre le record des Bulls de 96, mais pour aujourd’hui les lumières seront vertes : un hommage à ces Celtics, qui ont réalisé l’impensable dans un scénario digne des plus grands matchs de Playoffs. Exceptionnels, tout simplement.

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Source image : Boston Globe


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