Grosse victoire de Dallas chez les Pistons : J.J Barea président, 29 points pour la puce !

Le 02 avr. 2016 à 05:18 par Bastien Fontanieu

Il fallait absolument l’emporter à Detroit pour profiter de la dernière défaite des Rockets. Il fallait absolument terminer la homestand avec une victoire pour mettre un virage à Indiana. Finalement, entre Mavs et Pistons ? Ce sont les anciens qui sont repartis vainqueurs (98-89).

Et comme souvent, dans les grands moments, Rick Carlisle a pu compter sur son micro-meneur de poche, lui qui a été énorme notamment en seconde mi-temps afin de garder l’écart entre son équipe et l’adversaire. Dans un match assez défensif et dans lequel chaque franchise essayait de trouver le déclic, Dallas a réalisé la plus belle opération en infligeant un énorme 26 à 11 dans le second quart, de quoi enfoncer la tête des poulains de Stan Van Gundy dans la cuvette locale. Cependant, comme on pouvait s’y attendre, les hôtes réaliseront un début de comeback dans le troisième quart, notamment grâce à un Marcus Morris encore bien chaud (31 points) et qui profitait parfaitement des limites défensives de Dirk. La légende était d’ailleurs au four et au moulin dès le début de la rencontre, mais doublé plus d’une fois par la suite il savait qu’il allait devoir faire confiance à ses coéquipiers. En premier lieu ? Wes Matthews, bien plus agressif en pénétration et intense dans sa propre moitié de terrain, le sniper apportera ses 17 points pour venir en aide au numéro 41, le duo cherchant un troisième joueur capable de faire la différence. Et cette saison, on en a vu des clients capables de step up pour les Mavs, entre Raymond Felton, Charlie V, Deron Williams ou Dwight Powell. Sauf que cette fois-ci…

… c’est Gégé Barea qui a rendu dingue la défense de SVG. L’attaque de Dallas commençant à stagner, les jeunes entamant leur retour avec confiance, c’est bien le meneur qui prendra les choses en main dans le dernier quart, en réalisant ses habituelles déplacements tout en sérénité et contrôle. Un GPS sur pattes, tout simplement. Stop, pop, pull up, ficelle. Stop, feinte, drive, lay-up. Derrière les écrans XXL de Salah Mejri et Zaza Pachulia, le bonhomme s’éclatera en abusant de la couverture abusée des Pistons sur pick and roll, faisant passer Barea pour Stephen Curry puisque la puce terminera avec 29 unités (13/23 au tir). Mais sur cette fin de match, encore une fois, les Pistons ont dû effectuer un changement qui ne les a pas vraiment aidés et pourrait poser des problèmes à l’avenir. En effet, devant assumer la maladresse technique de Drummond (2/10 aux lancers hier soir), les copains de Reggie Jackson étaient obligés d’effectuer une rotation plus efficace et c’est encore Aron Baynes qui rentrait pour tenter de boucher les trous. Résultat, avec un Carlisle qui poussera le All-Star à devoir s’exécuter sur la ligne, Van Gundy sera obligé de sortir son pivot et le match penchera définitivement en faveur des visiteurs. Une victoire importante, car il ne fallait surtout pas laisser passer l’occasion de distancer les Rockets, battus par Chicago ce jeudi. Ainsi, Dallas respire un bon coup et peut remercier son nain de jardin, lui qui a une nouvelle fois répondu présent quand ça chauffait.

Des années et des années que les Mavs peuvent compter sur Barea dans le dernier quart ou en cas de blessure, ce qui fût le double-cas ce vendredi. Objectif rempli à l’extérieur, il faudra écarter Minnesota ce dimanche pour oser mettre un pied en Playoffs. Les Wolves, l’ancienne franchise de… devinez qui.

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Source image : CBS Dallas


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