Indiana explose à la maison, 114-94 : Evan Fournier distribue le champagne avec 25 pions

Le 01 avr. 2016 à 04:07 par Bastien Fontanieu

Alors que les Pacers devaient impérativement se reprendre suite à leur défaite face aux Bulls, c’est tout le contraire qui s’est produit ce jeudi à domicile. Une gifle offerte par le Magic, sous l’impulsion d’un frenchie agressif et d’un rythme de plus en plus intéressant.

Serait-ce juste, de parler de la performance d’Evan en premier ? Chauvin oui, juste non. Car s’il y a bien une équipe qu’on doit impérativement tabasser en ce sacro-saint 1er avril, c’est celle de Paul George. En effet, on avait vécu la défaite d’un poil il y a deux jours contre Chicago, un scandale sachant que Monta Ellis et ses potes avaient obtenu environ 250 occasions de plier le match, on attendait donc un semblant de réveil, surtout devant leur public. Hélas ? Dès le début du match, et jusqu’à la fin de la rencontre, c’est totalement l’inverse qui fût proposé au BankersLife FieldHouse d’Indianapolis, les hommes de Frank Vogel rejoignant Washington dans la catégorie des équipes baissant les bras à l’approche des Playoffs. Le fighting spirit local ? Absent, disparu même. Une raquette totalement ouverte aux pénétrations adverses, un jeu offensif entièrement remis entre les mains de PG13 en seconde période, difficile d’envisager quoi que ce soit de positif lorsque vous traînez les pieds comme si vous étiez deuxièmes à l’Est. Le pire, difficile de le trouver. Car entre des joueurs de devoir comme Solomon Hill qui n’ont pas obtenu de temps de jeu ou Rodney Stuckey qui a été transparent avant de se blesser en première mi-temps, on avait le choix. Du début à la fin, Orlando a dominé la rencontre et le score final traduit parfaitement la situation dans laquelle Indiana se situe aujourd’hui.

Dans la merde, tout à fait. Bien au contraire du Magic, qui est certes éliminé des Playoffs et devra bosser collectivement à partir du 15 avril, mais qui peut tout de même regarder la suite avec le sourire. Notamment offensivement, puisque pour la troisième fois de suite c’est la barre des 110 unités qui a été dépassée, un vrai signe de fluidité en attaque sachant que les copains de Brandon Jennings avaient tendance à stagner dans les moments chauds. Cette fois-ci, pas de panique, une gestion solide de la seconde mi-temps comme de la première, notamment sous les assauts d’un Vavane qui fût sublime d’agressivité. Voyant bien que Paul George était demandé de partout, le frenchie attaquera son défenseur à outrance et comptera sur son pote Vucevic de retour pour assurer le banc (24 points), un duo parfait afin de faire chuter une équipe en perte de repères. Cependant, malgré le très bon match de Fournier et la solide contribution de tous ses coéquipiers, on ne peut mettre l’accent sur le Magic qui est hors-course. Les Pacers ont abusé, comme rarement cette année, et de la même manière que les Wizards à Sacramento, on sentait des joueurs totalement déconnectés de leur entraîneur. Samedi et dimanche en tête ? Il faut dire qu’avec les Sixers et Knicks au menu, il y a de quoi être confiant. Sauf que de son côté, Chicago s’est imposé à Houston et c’est donc dans un sacré pétrin qu’Indiana s’est mis ce jeudi.

Rien n’est perdu pour George Hill et sa bande. Il reste encore assez de matchs pour distancer les Bulls et rassurer son public. Mais honnêtement, hier soir ? C’est un des pires matchs de la saison qui a été offert par les Pacers, à un moment pourtant important de l’année. Pas très optimiste, tout ça…

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Source image : @OrlandoMagic