Le Thunder gère son business contre l’équipe C des Spurs : 111-92, on se retrouve en demi !

Le 27 mars 2016 à 07:43 par Bastien Fontanieu

Avec l’annonce concernant les absents bombardée hier, ce duel entre Thunder et Spurs était immédiatement relégué dans la catégorie bof-bof des résultats sans importance : OKC a tout de même fait son boulot en battant San Antonio, 111 à 92.

Pas de Kawhi Leonard, pas de LaMarcus Aldridge, pas de Tony Parker, pas de Manu Ginobili ni de Tim Duncan, c’est peu dire si Gregg Popovich avait sorti le bulldozer question troll de haute qualité. On s’y attendait d’ailleurs, voyant les Warriors distancer l’armée texane et les Playoffs approcher petit à petit, il fallait bien donner un peu de repos aux cadres. Du coup, c’est un squad fort joyeux qui se ramenait dans la Chesapeake Arena en guise de sacrifice humain, l’adversaire mettant 20 bonnes minutes à se réveiller. Car oui, aussi bizarre que cela puisse sonner pour certains, le groupe composé par Kyle Anderson, Boris, Boban Marjanovic, Danny Green, Patty Mills, Jonathon Simmons et David West ira taquiner le Thunder jusqu’en moitié de second quart-temps, l’avance des visiteurs touchant la barre des 10 du bout des doigts. Assez typique des poulains de Billy Donovan finalement, qui adorent se faire botter les fesses avant de sortir le mode rouleau-compresseur, ce qui arriva de toute évidence par la suite. Une défense rehaussée, des contre-attaques mieux gérées, Westbrook a les deux pieds sur l’accélérateur pendant qu’Ibaka nettoie les affaires autour de son cercle : c’est en fin de première mi-temps et l’intégralité du troisième quart (35 à 19 pour OKC) que le rétroviseur devint flou côté Thunder, les adversaires disparaissant doucement mais sûrement.

Statistiquement parlant, Durant et Russell ont fait leur match (60 points, 16 rebonds et 11 passes) tout en recevant un apport non-négligeable de Kanter en sortie de banc (20-10) ainsi que Serge Ibaka en mode forme de chez forme dans les airs. Mais hélas, difficile de se baser sur ce type de rencontre quand il manque autant de cadres, une stratégie à laquelle Donovan pourrait aussi réfléchir en voyant l’écart avec les Clippers (4èmes à l’Ouest) se maintenir à une distance convenable. Cependant, il fallait donner un peu de bonheur aux troupes locales et ainsi écraser du blanc et noir, ce qui n’arrive pas si souvent que cela si on y regarde de plus près. Une mission collective accomplie, ponctuée par une domination naturelle au rebond (47 à 34) et donc un septième succès de suite, ce qui a tendance à apaiser les choses dans la région. Alors comme ça on ne parle plus des rumeurs quand une équipe gagne ? Oui, en partie, mais tout dépend aussi de la nature des propos. Hier soir, OKC a géré le principal et c’est tout ce qu’il fallait. Battre les Spurs, ces Spurs, pas vraiment un gros délire. Surtout que ce n’est pas la version qui affrontera très probablement le Thunder en demi-finale à l’Ouest, San Antonio et Oklahoma City étant actuellement en 2ème et 3ème strapontin à l’Ouest. On souhaite toujours avoir notre petit Spurs – Warriors en Finale de Conférence, mais s’il faut passer sur le corps d’OKC ça risque d’être à la fois fun et tendu.

C’est tout de suite beaucoup plus fun et facile quand on affronte une équipe moins talentueuse, et qui ne possède pas un des 10 meilleurs joueurs de la NBA cette saison. Bien joué de la part du Thunder, qui peut aiguiser ses couteaux avant une potentielle demi-finale de folie.

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Source image : NBA League Pass


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