Alvin Gentry, une première année hardcore : des blessures à répétitions, Davis en conclusion…

Le 22 mars 2016 à 11:42 par Bastien Fontanieu

Alvin Gentry

S’il y a bien un homme auprès duquel de nombreux messages de soutien ont été envoyés ces deux derniers jours, c’est lui. Le coach des Pelicans a dû tirer une croix sur la saison d’Anthony Davis, le point d’exclamation sur une saison bien cheum.

Des blessures, des blessures, encore des blessures, c’est tout ce qu’on a entendu en Louisiane, entre deux cris de Pelicans et trois box-outs de Kendrick Perkins. Les soldats de la région ont quasiment tous été touchés, un karma incroyable alors que tout roulait assez bien suivant une première qualification en Playoffs sous l’ère AD. L’été venu, Gentry rejoignait la clique en quittant les Warriors, les promesses de titre faisant sourire de nombreux fans. Puis, le management qui s’emmêle les pinceaux, des signatures contradictoires, et surtout un début de saison entamé avec des cadres blessés : le début d’un calvaire qui ne trouvera quasiment pas de fin. Car quand ce n’était pas Jrue, c’était Cole. Quand c’était pas Cole, c’était Asik. Et quand c’était pas Asik ? C’était Tyreke. Une rafale d’absences qui ont forcé Gentry à devoir s’adapter avec un effectif changeant chaque semaine, ce qu’il expliquait justement au micro de Sirius XM Radio ce mardi. Un coach blasé, forcément compte-tenu de ses attentes et celle de ses supérieurs, mais qui ne perd pas espoir avec la saison prochaine dans le viseur et un vrai système à mettre en place.

Les blessures ont vraiment démonté tout ce qu’on essayait de faire, car on ne pouvait même compter sur les gars qu’on pensait avoir. C’est un tout nouveau système qu’on essayait de mettre en place ici, que ce soit en attaque comme en défense, et du coup on a jamais eu le nombre de joueurs qu’on espérait rien qu’à l’entraînement, afin qu’ils puissent apprendre : ça a du coup été extrêmement frustrant. Un joueur revient en forme, un autre s’en va blessé, c’est pour cela qu’on a pris cette décision concernant Anthony (Davis) car il avait un souci au genou et un à l’épaule. Donc on a pensé long-terme, pour lui comme pour l’équipe, en privilégiant le futur et en lui proposant de prendre soin de son corps.

Le total fait mal : 8 matchs manqués par AD, 21 par Ajinca, 24 par Cole, 24 par Gordon, 34 par Babbitt, 44 par Evans,… Et à ça, on peut ajouter les restrictions de minutes imposées à un Jrue Holiday certes présent mais sous-utilisé par crainte de le voir exploser, résultat seul Alonzo Gee a joué chaque rencontre sans passer par l’infirmerie, un miracle quand on voit l’épidémie cette année. Du coup, si tous les espoirs sont tournés vers la saison prochaine et un jeune groupe qui aura la dalle, on ne peut qu’imaginer la tension dans le camp du coach débarqué l’an dernier, lui qui devra impérativement se qualifier en Playoffs s’il souhaite garder son job. Et c’est là que l’été de sa franchise sera intéressant à observer, car nos sources confirment bien que -oui oui- Ryan Anderson est libre de signer où il veut. Sachant que le vétéran recevra des offres phénoménales de droite comme de gauche, difficile de savoir s’il souhaitera rester en Louisiane, bien que mis en avant dans le système Gentry. En bref, il y a du sacré boulot à abattre cet été et cela commencera par la Draft durant laquelle un beau choix pourrait atterrir chez les Pelicans. Entre cette addition, celles du mois de juillet et un staff médical qui -on l’espère- fera bosser les enfants sur leurs zones sensibles, il y a de quoi faire.

Lointaines semblent les bulles de champagne, celles qui coulaient le long du front d’Alvin il y a moins d’un an, quand ses Warriors triomphaient sur le toit du monde orange. Désormais, il faudra tout reprendre depuis le début, et prier pour que les dieux de la santé l’épargnent cette fois-ci…

Source : Sirius XM Radio

Source image : Reddit


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