Nicolas Batum remporte le duel des mangeurs de pain avec Evan Fournier : 26-7-9 et la gagne

Le 17 mars 2016 à 06:51 par Bastien Fontanieu

nicolas batum evan fournier

Dans un duel 100% sponsorisé par Bonduelle, Fleury-Michon et la Mie Câline, c’est Nico et ses Hornets qui se sont imposés (107-99) sur le Magic de Vavane Fournier. Une belle match-up qui a vu les deux copains se rentrer un peu dedans.

En effet, même si la distance nous imposait de devoir vivre le match sur l’écran, les envies de trashtalking étaient bien là. Car plus d’une fois en première mi-temps, Batum et Fournier se retrouvaient l’un sur l’autre, en attaque comme en défense, avec notamment beaucoup de Nico au poste afin de jouer sur son avantage de taille. Et avec un Kemba Walker qui n’était pas dans son meilleur soir, il fallait bien que quelqu’un donne le ton, surtout pour suivre un Marvin Williams une nouvelle fois possédé par le mois de mars. Résultat, alors qu’on était habitués à voir un Batman davantage axé sur la distribution plutôt que sa propre marque, l’ailier pensera aux deux aspects en offrant 24 premières minutes de gala. Un caviar par-ci, une pénétration par-là, des bombes en première intention, un post-up, une bonne gestion du tempo, bref comme on aimerait tellement souvent le voir : hier soir, Nico était en mode THE Nico. Et forcément, après un début de match timide des hôtes, le scoring deviendra trop lourd pour le Magic qui n’arrivera pas à tenir la cadence, notamment dans le troisième quart-temps.

Il faut dire que les poulains de Scott Skiles jouaient la veille, une rencontre crevante face aux marsupiaux de Denver, durant lequel Fournier avait justement claqué 30 points, pour la victoire des siens. Une rencontre symbolique aussi, face à son ancienne franchise, qu’il pouvait difficilement doubler avec une seconde grosse performance de suite, même face à un copain de l’EDF. Car s’il y a bien une chose qui a donné le sourire, sur le vieux continent, c’est cette multiplicité des duels au poste, avec probablement un peu de blabla dans la langue de Molière, sur chaque one-leg ou fadeaway que Batum rentrait avec Evan au short. C’est peu dire si on aimerait voir ça tous les soirs, mais c’est aussi peu dire si on profite de cette fin de saison durant laquelle on aura tout de même vu deux compatriotes régaler dans leur franchise. Côté Fournier, évidemment, le début de saison tambours-battant et l’évolution des responsabilités dans le money-time. Puis côté Nico, évidemment là aussi, cet engagement plus évident et cette régularité plus plaisante dans l’apport statistique, lui qui sera toujours là pour faire le petit boulot qui ne se quantifie pas.

Hier soir, c’était l’occasion de voir deux coéquipiers du Collet Squad se rentrer dedans à quelques mois du TQO, au cours duquel on espérera les retrouver. Car s’ils jouent au même niveau que cette saison ? On peut déjà prendre nos billets.

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Source : @nicolas88batum/Twitter