Myles Turner fait déjà kiffer son coach, Frank Vogel : “Son potentiel n’a aucune limite”

Le 15 mars 2016 à 12:09 par Bastien Fontanieu

S’il y a bien un rookie qui n’était pas forcément attendu aussi bon aussi tôt, et qui vend du rêve à ses fans, c’est celui des Pacers. Aujourd’hui, Myles Turner est un beau projet en devenir, mais qu’en sera-t-il de sa domination dans quelques années…?

C’est une question qui mérite d’être posée, quand on voit le boulot abattu par le natif de Bedford dans le Texas. Après avoir réalisé son cursus universitaire dans la région, Turner a été drafté par Larry Bird et Frank Vogel, leur espoir étant de trouver une pépite qui puisse remplacer Roy Hibbert et David West, les deux anciens phares de la région. Et quand on revoit l’ordre de la dernière Draft, on se dit que la transpiration était forcément maximale dans le clan des Pacers : Karl-Anthony Towns, Jahlil Okafor, Kristaps Porzingis, Willie Cauley-Stein et Frank Kaminsky, cinq géants sélectionnés avant Myles, un côté ‘fond de casserole’ un peu crade mais qui a finalement pesé dans la balance puisque le rookie d’Indiana cartonne cette saison. En effet, malgré un pépin à la main en début de campagne, Turner a tout de suite annoncé son arrivée dans la Ligue en offrant des performances plus variées les unes que les autres. Clutch au poste, à l’aise à distance, capable de planter la trentaine (31 contre GS), de gober du gros rebond, de contrer de grands clients (coucou LeBron) et de courir comme une gazelle, la Myles Experience a frappé Indianapolis de plein fouet, à tel point que Frank Vogel ne sait pas vraiment s’il y a une limite pour son jeune joueur…

Je vais vous dire quelque chose, je ne sais pas quel est son plafond aujourd’hui, et c’est justement ce qu’il y a de plus excitant avec lui. Je ne crois pas qu’il y a de barre à laquelle s’ajuster concernant ce qu’il pourrait devenir. Il a cette unique capacité à bien tirer, il possède de très bons instincts offensifs, il court bien pour un garçon de sa taille, et son sens du contre… On connaît plein de gars qui font sa taille mais n’ont pas de véritable timing au contre, et il a ce timing en lui. C’est donc extrêmement encourageant, d’avoir un jeune qui pourra s’écarter jusqu’à la ligne des trois points, qui pourra en rentrer, qui peut déjà enfoncer des défenseurs plus petit au poste comme il l’a montré à seulement 19 ans, et le tout en protégeant bien son arceau : c’est une combinaison rarissime.

Il est clair que, de ce qu’on a vu en moins de 6 mois, Myles Turner est un phénomène assez flippant, dont l’évolution ne fait que commencer. On avait déjà halluciné en le voyant contrer LeBron d’une façon impeccable, l’ailier des Cavs démarrant une longue liste de victimes pour le jeune intérieur. On avait aussi bugué en le voyant terminer des matchs avec la balle au poste, à claquer des moves très fluides pour un bonhomme aussi jeune, mais il faudra surtout voir à quelle vitesse ses progrès se feront car le produit formé à Texas devra faire copain-copine avec les cadres des Pacers, qui possèdent le volant dans leurs mains à l’heure actuelle. Une combinaison George-Turner pour l’avenir ? Une belle gueule en perspective, Vogel devra donc tenir son groupe et s’assurer que le développement de Myles se fera dans un cadre idéal, sous peine de le voir sourire devant les invitations extérieurs. Quoi qu’il en soit, on ne peut que faire la bise aux franchises situées devant Indiana lors de la dernière Draft, qui ont peut-être fait leurs courses en fonction de leurs besoins mais se rendent compte du potentiel que Turner possède. Tant mieux pour les Pacers !

Un premier passage par les Playoffs sera déjà une belle façon de vérifier si la pression se gère sereinement dans le clan du jeune Myles. Vu ce qu’il a montré jusqu’ici dans le money-time, on n’a que très peu de doutes…

Source : SiriusXM

Source image : Indy Cornrows


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