Victoire de Memphis face aux Pels, Matt Barnes en triple-double : mais c’est quoi ces mecs ?!?

Le 12 mars 2016 à 06:16 par Giovanni Marriette

Grizzlies Pelicans

La victoire lundi sur le parquet de la Q Arena n’aura finalement pas été qu’un feu de paille et cette équipe de Memphis est en train de gagner le respect de tous depuis quelques jours/semaines. Nouvel exemple cette nuit avec une victoire de plus à mettre à l’actif des survivants de Dave Joerger, en OT face à NOLA, le tout en perdant encore un joueur…

Première mission : jouer à neuf. Sans Marc Gasol, sans Zach Randolph, sans Mike Conley, sans Mario Chalmers, sans Chris Andersen, sans Brandan Wright, sang froid, cent patates, mais avec un dénommé Briante Weber titulaire à la mène, fraîchement soutiré au Manpower le plus proche. Voilà pour la vie de la franchise du Tennesse actuellement, qui s’en sort donc tant bien que mal et qui est du coup bien partie pour aller récupérer son spot en Playoffs à la force des balls. Ah oui, et Vince Carter s’est fait mal au genou et n’a pu disputer que 11 minutes hier tiens… Mais il en fallait en tout cas plus aux Oursons pour abdiquer et c’est à un véritable chef d’œuvre d’envie et de WTF auquel on a assisté, orchestré savamment par des hommes que l’on attendait évidemment pas à pareille fête.

Le petit Briante tout d’abord, lequel a fêté son premier match dans la Grande Ligue par une perf plus qu’honorable avec 10 points à 4/6, 5 rebonds et 7 passes en 39 minutes. On a connu des baptêmes moins réussis. Puis que dire de la doublette de choc de la nuit… Lance Stephenson d’un côté, career high avec 33 points (à 12/20) pour aller avec ses 7 rebonds, 4 passes et 2 steals et un leadership kiffant en deuxième mi-temps et en prolongation; Matt Barnes de l’autre avec un triple-double méga-solide (26 points, 11 rebonds, 10 assists), le premier de sa carrière, des stats qui prouvent une fois de plus les ressources inespérées de ces Grizzlies estropiés mais dont la dangerosité s’en retrouve décuplée. Car à part un Derek Fisher un peu trop tactile avec la famille, qu’est-ce qui peut franchement rendre Mattou Barnes aussi offensif ? Et que dire de “Born Ready”, véritablement transfiguré depuis son arrivée au pays d’Elvis (11,9 points, 4,3 rebonds et 2,3 passes) ?

On disait les Ours en déclin et cela-même dès l’annonce de la blessure de Marc Gasol ? Na na nah, les joueurs de Dave Joerger sont tout simplement en train de surmonter toutes les épreuves et de prouver que gagner des matchs au courage est possible, même si l’on n’enlève évidemment rien au talent de JaMychal Green, Jean-Claude Hairston et Jean-Patrick Hollins. Une bande de fifous qui s’imposera donc ce soir 121-114 face aux Pels d’un Anthony Davis bien tenu (25 points et 13 rebonds à 9/17), d’un Jrue Vacances encore très offensif mais bien dispendieux (34 points mais 7 TO) et d’un Ryan Anderson une fois de plus solide en sortie de banc avec 24 pions et 14 rebonds. Une défaite qui porte finalement le sceau là-aussi d’un effectif décimé, les Pels ayant évolué pour leur part sans Norris Cole, Eric Gordon, Tyreke Evans, Alexis Ajinca ni Kendrick Perkins, l’absence des trois premiers ne laissant que très peu de solutions à Alvin Gentry sur la ligne arrière alors que celle des deux derniers nous faisait apprécier l’importance et la technique d’Omer Asik au poste.

Les Grizzlies valident en tout cas leur 38ème victoire et ont désormais un pied et demi sur la cinquième place à l’Ouest, à condition bien-sûr de continuer sur ce rythme violentissime jusqu’à la mi-avril. Et même si l’on en n’est pas encore là, imaginez juste si le roster devait être au complet d’ici un mois… On en connait quelques uns qui doivent commencer à frissonner, notamment du côté du Staples Center.

Stats Pels GrizzliesStats Grizzlies Pels

Source image de couverture : Twitter – @SmoothsHoops


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