Metta World Peace se donne encore deux ans de carrière : que la force du panda soit avec lui

Le 10 mars 2016 à 09:56 par Benoît Carlier

Metta World Peace n’a pas la même influence que Kobe Bryant sur le coach des Lakers et on ne l’a pas vu beaucoup sur le parquet cette saison. Mais à 36 ans, l’ami des pandas a déclaré qu’il n’en avait pas fini avec le haut niveau.

L’homme né sous l’appellation de Ron Artest n’a fait que 23 apparitions avec Los Angeles cette année. La dernière face au Magic représentant parfaitement sa saison avec 4 points, 2 passes et 2 rebonds en 16 minutes soit plus ou moins sa production moyenne lorsqu’il fait tomber le survêtement depuis octobre 2015. Pas de quoi sauter au plafond donc, mais MWP a eu le temps d’écouter Lorie lors de sa suspension suite au « Malice at the Palace » et il a décidé d’adopte la positive attitude. De quoi s’imaginer faire le nombre dans un roster encore quelques années comme il l’a expliqué à Mike Bresnahan du Los Angeles Times.

« Je veux rejouer en Playoffs. Je veux encore faire deux ans. Je n’ai pas beaucoup joué cette année donc je me suis économisé un petit peu. Je vais revenir fort l’année prochaine. […] J’ai bien joué les matchs où j’étais titulaire [trois, ndlr]. J’étais toujours compétitif lorsque j’ai pu avoir des minutes. […] Ensuite les jeunes ont commencé à jouer et ils ont commencé à bien jouer. Maintenant ils sont en train de s’affirmer et c’est intelligent de la part des Lakers. »

Agent-libre cet été, le meilleur défenseur de l’année en 2004 ne devrait plus faire partie de l’organisation des Gens du Lacs la saison prochaine si l’on en croit ses propos. Reste à savoir où rebondira le new-yorkais qui était parti se refaire une santé au pays des pandas avant de faire le plein de féculents chez nos voisins transalpins lors de la saison 2014-2015. Ses gros bras n’offrent plus la même dissuasion que par le passé mais sa patte droite pourrait encore attirer une équipe un peu curieuse pour le minimum vétéran pour compléter un effectif en bout de banc et partager son expérience et son sang-froid à de jeunes talents. On devrait voir son nom – si tant est qu’on sache lequel utiliser – du côté des camps d’été pour qu’il prouve ce qu’il a encore dans le ventre. Sinon, on pourrait peut-être le retrouver en Italie pour purger les deux matchs de suspension qui l’attendent là-bas avant de pouvoir honorer ses nouvelles couleurs si jamais il décidait de se rebaptiser « The Pizza’s Friend » l’année prochaine.

Où qu’il aille, il y aura toujours de la place pour le seizième pick de la Draft 1999 dans notre cœur. Il nous suffit juste de savoir comment l’appeler dans notre liste de contacts et on lui écrira tous les jours s’il le souhaite.

Source : Los Angeles Times

Source image : sports-kings.com