Leonardo DiCaprio gagne enfin son Oscar, quels changements auront bientôt lieu en NBA ?

Le 29 févr. 2016 à 08:17 par Bastien Fontanieu

Leonardo DiCaprio

Pour les fans du septième art et surtout de l’acteur né à Los Angeles, la victoire de Leonardo dans la course à l’Oscar de Meilleur Acteur était une douce récompense. Mais du coup, inspiration oblige, il fallait bien qu’on trouve les conséquences sportives d’un tel événement dans le monde du cinéma.

Car voir DiCaprio repartir avec la statuette dorée hier soir, c’était un peu comme revoir LeBron sur le podium en juin 2013, soulevant son premier titre de champion avec le Heat, satisfaction ultime sur le visage. Tant d’années passées à buter sur la dernière marche, tant d’années passées à balancer entre les tapes dans le dos en signe de réconfort et les montages sublimes en guise de moquerie, on a vu plus d’un sportif galérer dans ce type de scénario-là et on s’est donc imposé la réflexion suivante : si LDC est aujourd’hui récompensé pour l’ensemble de son oeuvre, que va-t-il bien pouvoir se passer sur la planète basket ? Rapide coup d’oeil sur quelques scénarios, qui seront probablement aussi violents que de se faire démonter par un grizzly dans une forêt du Dakota.

  • Premier effet de la vague DiCaprio, les Clippers passent enfin les demi-finales. C’est la grosse teuf à Los Angeles, Chris Paul et les siens mettent enfin leurs démons derrière eux, avant de se prendre un cinglant 4-0 par les Cavs en Finale. Faut pas pousser trop loin non plus.
  • La NBA avoue enfin que la série de 2002 entre Lakers et Kings était manipulée de A à Z. Dans un rapport long comme les bras de Giannis, on y découvre que non seulement les arbitres étaient dans le coup, mais les joueurs aussi. Stojakovic qui loupe 4 rencontres et tire à 10% du parking, faut arrêter de nous prendre pour des cons.
  • Carmelo Anthony affirme enfin qu’il ne pourra jamais mener les Knicks jusqu’au titre. Il lui faut de l’aide, et cela commence par avouer platement que le voir en tant que franchise-player, c’est comme voir Samy Naceri gagner un Oscar pour Taxi 3. Cela n’a pas de sens, car cela n’arrivera jamais.
  • James Harden proclame enfin qu’il n’en a tout simplement rien à foutre de la défense. Après des années de batailles avec lui-même, avec ses fans et avec les coéquipiers qu’il a rendus fous, le gaucher prend une bonne résolution et ajoute Kawhi Leonard sur Facebook. Une invitation à laquelle l’arrière ne répondra pas, puisqu’il ne connaît pas les réseaux sociaux.
  • Adam Silver déclare officiellement que DeAndre Jordan n’aurait jamais dû figurer dans la All-NBA First Defensive Team l’an dernier. C’est sous la pression d’un certain-coach-qu’on-ne-nommera-pas-mais-dont-le-fils-joue-dans-la-même-équipe que le boss a craqué. Le mémo envoyé par la NBA est clair, le spot revient à Rudy Gobert.
  • Michael Jordan reconnaît enfin qu’il ne voulait pas d’Isiah Thomas dans la Dream Team, et qu’il avait géré en grande partie l’absence du meneur des Pistons à Barcelone en 92. Nous faire croire que la NBA a orchestré tout ça, c’est aussi fort que Marion Cotillard qui mime sa propre mort dans The Dark Knight Rises.
  • Gilbert Arenas avoue enfin que ses lancers loupés en 2006 face aux Cavs étaient arrangés avec LeBron. La raison ? L’Agent Zéro avait rendez-vous à 21h30 avec Mark Wahlberg pour une séance privée de tirs avec armes chargées. Snipers, bazookas et Famas à disposition, entre ça et de plus longues prolongations…
  • Les Blazers confirment qu’ils voulaient vraiment drafter Jordan en 83, mais qu’il fallait impérativement prendre Sam Bowie car ils étaient persuadés que Drexler serait le meilleur arrière de toute l’histoire et qu’il leur offrirait 6 titres. Y’a pas de honte à avoir, même les Raptors ont reconnu que prendre Bargnani c’était du gros foutage de gueule.
  • LeBron déclare enfin que David Blatt n’a pas été viré par le management des Cavs mais bien par sa propre décision en janvier. Aujourd’hui on peut encore laisser un petit doute, mais Mike Miller, James Jones, Mo Williams et Richard Jefferson rapatriés dans l’Ohio ça venait aussi de David Griffin, c’est ça ?
  • Les Celtics font enfin leur coming-out en avouant sincèrement que tous les ventilos avaient été désactivés lors du Game 5 des Finales 1984. Certains avaient commencé à avoir des doutes en voyant Michael Cooper tomber dans les pommes et Byron Scott réfléchir, la vérité est rétablie mais le titre de cette saison-là reste à Boston.
  • Russell Westbrook affirme enfin qu’il vient d’une autre planète. C’est dans ses excréments, retrouvés un peu partout sur le parquet du Thunder lors du dernier tir de Stephen Curry ce samedi, que des traces non-identifiables ont été trouvées, analysées et envoyées à la NASA. Torturé pendant deux semaines à devoir regarder des systèmes sur demi-terrain, le meneur prend parole publiquement et confirme qu’il vient bien de Crématoria.
  • Pau Gasol réalise une conférence de presse pour enfin déclarer sa haine des Français, de leur sous-culture générale et surtout de la vie médiocre de Chantale. Chantale ? C’est la petit copine de Pau, quand il avait fait un échange entre Barcelone et Villeneuve d’Ascq au collège. C’est elle qui lui a finalement planté un râteau parce qu’il était trop soft, pour finalement sortir avec un gars du coin.

Voilà ce qu’il faudra prévoir pour les prochaines semaines voire les prochains mois. Hélas pour certains, tant mieux pour d’autres, quoi qu’il en soit on attend toujours le mea-culpa d’Oscar Robertson, ce qui ne nous empêchera pas de soulever notre coupe pour Leonardo. Bravo champion, well deserved.

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