33 points à 60%, season high en prime, à 37 ans : Dirk Nowitzki a perdu mais il vieillit bien

Le 25 févr. 2016 à 07:08 par Giovanni Marriette

Dirk Nowitzki dallas mavericks

C’était cette nuit la quatrième confrontation de la saison, déjà, entre le Thunder et les Mavs. Une quatrième défaite pour les Texans, qui donnera du coup peut-être des idées à Mark Cuban comme par exemple éviter la sixième place en fin de saison. Mais là n’est pas le sujet du jour, puisque ce matin on parle blondeur, bière, Munich et fade away. Bref, on ne parle pas de J.J. Barea.

Ode à Dirk Nowitzki en cette heure matinale puisque si le squad du Wunderkind a laissé une nouvelle fois OKC repartir avec la win, le toujours frêle ailier fort des Mavs a montré cette nuit qu’il en avait encore sous la semelle. 33 points à 10/16 au tir dont 2/4 du parking, 11/12 sur la ligne, 6 rebonds et 2 interceptions, le tout à 37 balais et sans sembler forcer le moins du monde. Une performance à mettre évidemment en balance avec la défaite des Mavericks mais toujours un plaisir de voir notre papy sûr envoyer de la perf comme si de rien n’était, comme s’il n’avait pas 18 années de NBA derrière lui, comme s’il n’avait pas déjà fait assez de dégâts avec ses 29 000 points en carrière.

Et cette nuit face au Thunder, ce bon vieux Dirk nous a donc régalé, confirmant que même quand il aura 86 ans il vaudra mieux éviter de le laisser ouvert à cinq ou six mètres du cercle. On aura également observé que pour lui aussi la ligne à trois points est apparemment trop près du cercle et que lorsqu’il roule après un pick et qu’il n’a plus de défenseur sur lui… notre ami préfère finir avec un fade away parce que c’est plus fun. Injouable, incontrable malgré des qualités physiques passées en presque vingt ans de limitées à quasi-inexistantes, Dirk continue donc à nous faire rêver et semble parti pour le faire jusqu’au jour où il fera pleurer une ville entière quand il annoncera que la belle histoire se termine. Peu de joueurs arrivent d’ailleurs à évoluer à un tel niveau jusqu’à la toute fin de leur carrière (poke Hakeem, poke Pat, poke Kevin), une preuve de plus que Dirk mérite une place toute particulière tout en haut des rankings de l’histoire de la NBA…

Nul ne sait si le Wunderkind nous offrira encore une, deux ou huit saisons dans la Ligue mais tout ce que l’on sait aujourd’hui, c’est qu’il vaut mieux profiter à plein du phénomène. Parce que des sixièmes meilleurs scoreurs all-time, et bah ça ne court pas les rues.

Source image de couverture : mavs.com

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