All-Star : Game over, booké mais à oublier

Le 17 févr. 2016 à 12:04 par David Carroz

Wikipediatre all-star weekend

TrashTalk Service Announcement : cet article n’a d’autre but que de vous dresser le portrait d’un joueur, d’une franchise ou de tout autre acteur de la NBA en jouant sur les mots pour vous divertir, en visant un contenu ludique. La lourdeur des blagues composant cette rubrique n’ayant d’égal que la légèreté avec laquelle nous vous conseillons de la lire, nous vous remercions de votre grande mansuétude.

Il y a près d’un an jour pour jour, œil pour œil et dent pour dent pour ceux qui appliquent la loi du talion, en cage, nous profitions de la vie nocturne new yorkaise avec J.R., comme dans Dallas, mais pat Ewing, Smith plutôt. Le chien de Mickey et l’ami de LeBron, la brute et le truand. Et pour quelques dollars en plus, on rajoute Tristan Thompson.

Cette année nous sommes donc Ô Canada, Terre de nos aïeux, ton ceint est front de fleurons glorieux, enfin sauf en Playoffs quand Paul Pierce fait pleurer tes yeux. Mais nous nous égarons petit, patapon, ou pas tapin si vous habitez rue Saint Denis. C’est à Toronto que nous squattons, en altitude car comme le disait Dario Moreno, quand tu m’ontario, n’oublie pas d’allez là-haut. À moins que ça ne soit l’inverse. Pour ce All-Star Break, ou All-Star Drake si on en croit la présentation de Chef Curry et ses potes. On le remerciera plus tard pour sa participation aussi utile que les gonades d’un prêtre ou du shampoing dans la salle de bain de LBJ. Bref, plus rien n’est pareil.

On le savait, le match des étoiles, de mer-de cette année, était un hommage au mage qu’était Kobe, brillant joueur comme nous l’avons vu. Enfin un peu moins hier, comme vous avez pu le remarquer peut-être, ou peut-chêne si vous êtes des glands. Mais cela n’a pas suffi à relever le niveau d’un All-Star Shame, excréments décevant à nous en rendre malade. Si Sting fit-selle, comme les shoots de Klay Thompson, nous sommes pour notre part passés du “on est venu, on a bu on a vaincu” de l’an dernier à “Veni, Vidi, Vomi.” Car oui, cette rencontre indigeste a mis à mal Natasha mais surtout notre patience, malgré notre connaissance du sujet : on l’avait su – ou la vessie en cas d’envie pressante, voire la vaisseau si vous aimez spatialement vous envoyer en l’air – mais cela fait bien longtemps que les mecs chient dans la colle lors du All-Star Game, les prestations ne restant pas dans les an(n)ales

wikipediatre All-Star Game 2016

Mais trêve de régurgitations et autres réjouissances rappelant la gastro, fidèles au poste malgré tout nous avons suivi le match, bien que la journée était dédiée à l’amour, aux trousses, ou à “Truth” qu’on aurait apprécié de voir avec plein d’autres amis brillants comme Kobe. Sauf que comme nous certains joueurs se sont retrouvés bien seuls, à l’instar de Pau Gasol, car si son frère Marc dort, celle qui devait aussi l’accompagner lui a fait faux bond. Idem pour Curry, puisque Stephen-noie donc son chagrin, alors qu’il n’a pourtant pas de quoi Riley, si ce n’est d’avoir perdu son concours, il n’avait pas la Klay de la réussite. Pendant ce temps-là, le petit Kevin Spacey dessus, laissant une fois de plus son chien, un petit Jack Russell Westbrook, forcer à sa place. Quelle corvée pour Kyle de défendre sur lui, même si Lowry était venu avec sa meilleure amie, DeRozan. Mais un autre couple manquait aussi à l’appel, DeMar et Carole ne pouvant se joindre à la fête.

Forcément, dans ces conditions, l’Est ne faisait pas le poids, surtout coaché par Tyronn Lose, qui a eu beau dé-blatt-érer à en perdre Allen Iverson sur ses joueurs, mais sans réussite. Il faut dire qu’en face la distribution de caviars était assurée par Chris Paul, Chris Prolls en suédois, Chris Kross lorsqu’il se prend pour un rappeur avec ses fringues à l’envers, comme le bon Rudy Gobert, qu’on espère voir l’an prochain, un peu plus près des étoiles, tranquille Emile, et imaginons-le briller parmi les meilleurs.

Mais en attendant, place à la deadline des transferts. Les conversations débutent, les téléphones sonnent, sauf celui de Claude François qui pleure, mais on s’en fout. Du mouvement chez les stars ? Pas du côté de New York apparemment car Melo a dit qu’il ne bougerait pas, un peu comme en défense.

Source image : Anto Hollywotion pour TrashTalk