Marché des transferts – édition New Orleans Pelicans : Ryan Anderson, la reine de la promo

Le 16 févr. 2016 à 16:22 par Bastien Fontanieu

Semaine de transferts oblige, on fait le tour de toutes les franchises ! Un coup de microscope obligatoire afin de ne pas être choqué ce jeudi, lorsque le marché des joueurs fermera ses portes jusqu’au 1er juillet. Client du jour : les New Orleans Pelicans !

Rappel : ce jeudi, vivez la deadline en direct sur TrashTalk !

# Situation de la franchise
Situation délicate en Louisiane, pour la première d’Alvin Gentry à la tête de New Orleans. En effet, les Pelicans sont partis un peu trop à la bourre, et maintenant qu’ils trouvent leur rythme de croisière ces derniers seront trop loin du tanking. Du coup, on pourrait vite se retrouver dans la même situation que nos amis Blazers, où tu rates les Playoffs de peu et tu n’es pas assez bien placé pour hériter d’un beau choix de Draft : bien soûlant, surtout avec le potentiel présent dans cet effectif…

Joueurs en fin de contrat cet été

  • Eric Gordon (15,514,031$)
  • Ryan Anderson (8,500,000$)
  • Norris Cole (3,036,927$)
  • Kendrick Perkins (947,276$)

# Joueurs mentionnés dans les rumeurs : Ryan Anderson, Tyreke Evans, Eric Gordon, Omer Asik,…
Ce qui est bien avec Dell Demps et le management des Pelicans, c’est qu’il leur faut généralement entre 6 et 8 mois pour se rendre compte de leurs conneries. Après un été fabuleux durant lequel ils n’ont pas réussi à refiler Gordon et ont blindé sur Asik + Ajinça, on chiale depuis des semaines en se demandant pourquoi ça tousse à New Orleans. Tous les gros sont dispos, mais personne n’est autant demandé qu’Anderson : la définition du stretch-4, qui ferait des massacres dans un vrai système avec des rotations.

# Besoin numéro 1 de l’équipe : un ailier-shooteur solide, sur lequel on peut compter
Ils ont Jrue Holiday en meneur, qui déchire pas mal une fois sur deux jambes. Ils ont Anthony Davis à l’intérieur, qui déchire tout court. Ils ont Tyreke Evans, qui n’est pas notre tasse de thé mais fait le job. Ils ont même Omer Asik en pivot s’il faut bloquer le cercle, et on nous donne un mix entre Quincy Pondexter et Eric Gordon à l’aile ? Déjà on préfère Pondex, mais ensuite c’est compliqué dans la NBA actuelle si t’as pas un vrai ailier qui sait rentrer trois tirs de suite. Transférez des pièces et récupérez un 3 qui bombarde, Anderson est bloqué avec Davis en 4.

# Il fera ses valises cette semaine : well
On a envie de vous dire Anderson, forcément. Mais quand on voit la façon dont réfléchit le management des Pelicans, on se dit que les types doivent croire dur comme fer aux Playoffs, et donc qu’il ne faut rien toucher. Tu perds certes Anderson cet été contre peanuts, mais c’est trop cool de se faire gifler au premier tour par les Warriors ! Bref, dans un monde plein de bon sens on envoie Ryan et Gordon contre des petites pièces, mais dans un monde plein de bon sens on évite de faire jouer Anthony Davis en catch-and-shoot...

# Le scénario idéal : réussir à refourguer les dernières années de contrat ailleurs ?
C’est triste pour Anthony Davis, mais on doit le prévenir. Ce sont très probablement ses dernières semaines en duo avec Ryan Anderson, car le garçon va être demandé toutes les 5 minutes et c’est bien normal. Du coup, quand on sait qu’il sera sur le départ et qu’Eric Gordon traîne un salaire hideux avec lui, autant repartir avec un petit quelque chose. Que faire en Playoffs cette année, si ce n’est se faire exploser par Golden State au premier tour ? Assume ton début de saison flingué, vend tes pièces et repart avec quelque chose pour la saison suivante, l’été sera forcément meilleur…

# Probabilité de voir un transfert cette semaine : 6/10
La note dégueu par excellence, un peu comme le management des Pelicans. Sachant qu’il n’y a absolument aucune logique dans ce que Dell Demps fait, on a proposé une sorte de 5/10 amélioré, car il y aura trop de monde qui toquera à la porte pour pouvoir retenir Ryan Anderson. Ou alors, non, le sniper reste mais il parvient à nous transférer un des 37 pivots qu’il possède, puisque la NBA d’aujourd’hui est connue pour donner champ-libre aux géants…

# Un, deux, trois : champagne !

Couverture

Source image : photo.nola.com


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