Larry Sanders pourrait revenir en NBA : de retour de Ganjaland, l’intérieur veut tout fumer

Le 10 févr. 2016 à 16:04 par Bastien Fontanieu

Plus d’un an qu’on n’a pas vu le marsupial sur un parquet NBA, notamment à cause de sa suspension suivant ses consommations hors des terrains. Cependant, Sanders a un plan en tête mais pas un plant de cannabis : il veut rejouer au basket. 

En voilà une bonne nouvelle, saine, propre, tournée vers le positif et l’âge adulte. Alors comme ça on respecte ses bonnes résolutions de nouvelle année dans le Wisconsin ? Suspendu il y a un an pour avoir un peu trop tiré sur le oinj la corde, le jeune pivot des Bucks était malheureusement rayé de l’effectif local et ce dernier voyait donc son équipe devenir une des feelgood stories de la Ligue, avec des jeunes bourrés de talents et de culot comme d’ambition. Un divorce payé 1,86 millions de dollars par an jusqu’en 2022 (sympa l’argent de poche) depuis que la franchise locale a racheté son contrat, ce qui pourrait largement permettre à Larry d’ouvrir une boutique personnalisée dans le domaine de la feuille, mais son coeur est ailleurs. Oui, au fond de lui, Sanders le sait : c’est un vrai bon joueur de basket, qui a laissé passer son occasion de briller en étant un peu trop attiré par des tentations externes. Le genre d’histoire qu’on a déjà vu et raconté des dizaines de fois en NBA, sauf que le garçon n’a pas envie de tomber dans le stéréotype de base qui le verra finir en Chine. Non, LS veut retourner chez les grands et il pense qu’il en est capable. La seule condition actuelle ? Quand tout sera bien plus stable dans sa vie, on pourra enfin discuter. Mais pour le moment…

Une fois que je me sentirai stable dans mon art, la musique et mes passions en-dehors des terrains, je ferai en sorte de revenir. J’adore toujours autant le basket, mais je veux du solide autour de moi et une partie des raisons qui ont expliqué mon départ était que je ne souhaitais pas tout mettre dans un seul sac. Je sens que je peux être très utile à n’importe quelle équipe, car il n’y a pas beaucoup de monde qui peut apporter mon jeu dans une franchise. Je joue toujours autant au basket, afin de rester en forme notamment, mais je choisirai une bonne situation quand tout sera plus stable.”

L’art ? La musique ? Oui, on ne vous l’a pas dit au tout début, mais le bonhomme réside aujourd’hui à Los Angeles, afin d’y développer sa passion pour les notes et les micros. Il a d’ailleurs envoyé un single récemment appelé ‘Black Mercedes’, qu’on vous laissera écouter tranquillement dans votre coin. Et même si le fait de l’imaginer à L.A (région très peu connue pour ses plantes douces) ne nous inspire pas les meilleurs efforts, on peut encore croire à un comeback car ce que dit l’intéressé n’est pas faux. En effet, dans la NBA actuelle, un pivot comme Sanders est typiquement ce qui fait roucouler les General Managers des quatre coins de la Ligue, car son bagage personnel est parfaitement lié au jeu développé de nos jours : un géant ultra-athlétique, bon protecteur d’arceau, peu doué offensivement mais qui ira jusqu’au plafond sans se poser de questions et posera des écrans solides à ses tireurs. Quand on voit la façon dont sont utilisés les Timofey Mozgov, Andrew Bogut, DeAndre Jordan et compagnie, difficile de ne pas voir Larry être contacté par n’importe quelle équipe lorsqu’il sera enfin positionné vers un retour en NBA. Après tout, on parle d’un copain qui tournait à près de 10 points, 10 rebonds et 3 contres en 27 minutes il y a trois ans, donc autant garder espoir sachant qu’il n’a que 27 ans…

Cependant, la barrière qui sépare les USA de la Chine est bien plus fine qu’on ne l’imagine. Larry Sanders est certes un spécimen qui se rendrait service en retrouvant un peu de stabilité, mais s’il souhaite avant tout s’éclater on sait déjà où il pourra aller.

Source : The Vertical podcast

Source image : sportsexycool.com