Al Jefferson de retour la semaine prochaine : idéal pour se faire transférer dans la foulée

Le 08 févr. 2016 à 08:48 par Bastien Fontanieu

N’ayant toujours pas participé au moindre match avec les Hornets en 2016, l’intérieur aux genoux fragiles pourrait cependant démarrer sa nouvelle année sportive la semaine prochaine, comme le confirme le Charlotte Observer depuis hier.

Le 30 décembre 2015. C’est la dernière fois qu’on a vu Al Jefferson aux côtés de Nico Batum et compagnie, dans un short de basket plutôt qu’une semi-chemise mal repassée. Un problème aux ménisques fût détecté à l’époque et le pivot dût bien évidemment se faire opérer à la jambe droite, une urgence qui a malheureusement coûté six semaines de basket et tout un tas de points d’interrogations concernant son dossier. Car oui, si on se permet de titrer ainsi le retour proche d’un bonhomme qu’on apprécie dans la Ligue, difficile de cacher la chaleur qui se répand chaque jour autour de son nom, ‘Big Al’ étant libre de signer où bon lui semblera cet été. Et même si sa situation est assez sympatoche du côté de Charlotte, avec des jeunes qui se donnent et toujours autant de balles pour lui au poste, les pensées sont rapidement capables de changer et les Hornets peuvent tout à fait perdre leur géant contre… peanuts. Typiquement le genre d’équation qui fait transpirer les managers de chaque franchise et qui les pousse à effectuer un transfert à la bourre, sauf que Jefferson revient à peine de son opération au ménisque et peu de monde oserait vraiment donner des tours de Draft ou de la came solide contre un gars qui peut certes offrir un 15-8 en fermant les yeux, mais se blesse environ une fois par mois et défend autour de la même fréquence.

Cependant, au lieu de traîner autour de ces scénarios catastrophes, restons sur les bonnes nouvelles qui concernent justement le vétéran. Six semaines sans basket ? Bientôt sept et puis s’en vont, la franchise ayant annoncé au Charlotte Observer que son joueur était plus ou moins prêt à retrouver les parquets. La seule condition : courir dès le début de semaine et voir comment le corps réagit, car on essaye d’éviter un rush de deux semaines si c’est pour perdre Al une nouvelle fois avant mars, à cause d’un orteil qui a effleuré une porte. On exagère concernant sa condition physique et sa solidité, lui qui a justement fait un effort pour perdre du poids cet été, mais il est vrai que sa régularité laisse à désirer et sa cardio peut ajustable au jeu demandé aux pivots d’aujourd’hui. Une adaptation compliquée sachant que Steve Clifford est également tombé amoureux de Cody Zeller, l’entraîneur des Hornets trouvant enfin un col-bleu capable de se défoncer pour réaliser les tâches contraignantes et ainsi laisser les mains de Kemba Walker et Nicolas Batum bien propres. Les résultats n’ont pas été des plus convaincants sans Jefferson, ce qui arrange son dossier et la suite des événements (14 victoires pour 19 défaites sans lui, 11 victoires pour 7 défaites avec lui), mais reste à savoir si Jordan et ses sbires oseront tenter le pari du mec qui prolonge pour pas cher, ou si Michael est cool devant la perspective de perdre une belle monnaie d’échange contre que dalle.

Quoi qu’il en soit, les Hornets doivent faire un choix et pas seulement au niveau contractuel : sur le terrain, Kemba Walker et Nicolas Batum n’ont jamais été aussi agressif que lorsqu’ils sont orphelins de ‘Big Al’. L’heure est-elle venue de couper le cordon ? On verra déjà comment le géant se sentira de retour sur les terrains, avant de se pencher sérieusement sur la question.

Source : Charlotte Observer

Source image : tnthaber.net


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