Encore deux mois d’essai pour Byron Scott : personne ne regarde les matchs chez les Lakers ?

Le 03 févr. 2016 à 12:53 par David Carroz

En battant les Wolves cette nuit, les Lakers ont mis fin à dix défaites consécutives. Pas de quoi mettre annihiler les espérances d’un nouveau record de franchise en terme de revers sur l’intégralité d’une saison fixé à 61 depuis l’an dernier. Byron Scott garde le cap et relègue à lui tout seul Sam Hinkie au rang de petit joueur du tanking. De quoi voir son poste menacé ? Toujours pas puisque les “Pourpres et Ors” vont offrir la fin de l’exercice en cours comme période d’essai à leur technicien pour voir s’ils continuent l’aventure avec lui.

On les arrêtent tout de suite. Quoiqu’il se passe sur les prochains deux mois et demi, Byron Scott doit dégager. Point final. Aucune discussion n’est possible et même si seul un pauvre coach sans expérience et inconnu est disponible sur le marché, ça ne pourra pas être pire. Le Byron Comedy Club a bien assez duré et les justifications bidons comme quoi le mec connait la maison, qu’il a été un bon joueur pour les Lakers ou encore que Chris Paul lui a donné un titre de Coach of the Year en 2008 ne sont plus recevables. Son bilan à la tête de l’équipe fait passer Mike Brown et Mike D’Antoni, les deux derniers escrocs notoires à avoir posé leur cul sur le banc angelinos, pour des génies du coaching. A quoi bon lui donner encore une chance de sauver sa peau alors que son travail est clairement pourri, et pas seulement dans le référentiel d’une franchise mythique comme les Lakers.  Pourtant, selon Mike Bresnahan du Los Angeles Times, le sort de Byron Scott n’est pas encore joué.

Scott sera-t-il de retour ? Des personnes proches de l’organisation pensent que les deux mois et demi de la fin de la saison sont une sorte d’essai. Cela augmenterait les chances de Scott si les jeunes montraient des progrès et si les rencontres étaient plus accrochées. Il faut qu’il y ait de l’espoir, pas du désespoir.

Sérieusement, au bout de 18 mois en tant que boss des Lakers Byron Scott n’a pas encore prouvé qu’il était nul ? Que les jeunes ne pouvaient pas s’épanouir sous ses ordres ? Qu’il ne remettrait pas en cause sa façon de voir les choses pour s’adapter à une époque où l’analytique joue un rôle prépondérant ? Que faut-il de plus pour qu’il soit gentiment débarqué l’été prochain ? Actuellement propriétaire d’un bail courant jusqu’en 2018 mais avec la dernière année en option, cela pourrait coûter un plus plus de quatre millions de se débarrasser de lui une fois la saison terminée. Une broutille quand on se souvient que Mike Brown avait été dégagé avec un chèque de dix millions de dollars. Si cela n’aurait pas beaucoup de sens de dire au revoir à Byron Scott maintenant – il est probablement le plus apte à offrir un bilan bien dégueu aux Lakers pour que le choix à la Draft ne sorte pas du top 3 et par conséquent ne se retrouve pas dans les mains des Sixers – le conserver après ce qui sera à coup sûr les deux pires saisons de l’histoire des Lakers serait complètement dingue.

Car si niveau tanking, il assure le coup et remplit donc la mission confiée par son management, on attendait des progrès de la part des jeunes. Et là, c’est le fail ultime. Pas aidé par la dernière d’un Kobe envahissant et sur qui il n’a aucun pouvoir, Byron Scott se laisse bouffer par son incompétence, son absence de remise en question et par la tournée d’adieu de sa star. Le présent n’est pas glorieux, et il a éventuellement quelques circonstances atténuantes. Mais le futur pourrait ne pas être plus glorieux si les Lakers le laissent à la tête de l’équipe la saison prochaine. Et là, il n’aura plus d’excuse

Source : Los Angeles Times

Source image : CBS Sports


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