Monta Ellis régale face à Denver : 32 points et 6 passes, c’est lui que les Pacers voulaient cet été

Le 31 janv. 2016 à 07:29 par Bastien Fontanieu

Monta Ellis

Enfin la trentaine ! Et on ne parle pas de son âge, même si le natif du Mississippi a dépassé cette barre en octobre dernier. Non, hier soir Montey a dépassé les 30 pour la première fois sous le maillot des Pacers : pile ce qu’il fallait pour se défaire des Nuggets.

Il aura fallu une prolongation et quelques gouttes de sueurs supplémentaires pour qu’Indiana valide une nouvelle victoire à domicile (109-105), en grande partie grâce à l’arrière signé cet été. C’est justement sur ce type de performance que Larry Bird basait son recrutement, Ellis ayant régalé chez les Mavs l’an passé grâce à un rôle qui lui allait à merveille, celui de créateur-scoreur en début de saison, avant l’arrivée d’un certain Rajon Rondo. Mais ça, c’était le business de Dallas, celui dont on se moque pour le moment car c’est celui des Pacers qui a proposé un grand sourire ce samedi. Déjà bien mis en évidence lors de la victoire contre Atlanta dans la semaine (25 points), Monta a poursuivi sur son rythme en claquant 32 points, 9 rebonds et 6 passes, une ligne phénoménale pour un type considéré comme étant le supposé bras droit de Paul George. Et justement, hier soir, l’ailier All-Star n’était pas au top de sa forme (4 vilaines balles perdues) donc il fallait bien que quelqu’un step up pour permettre aux fans de repartir vainqueurs contre Denver. Dans le temps réglementaire, Ellis se foirait sur le tir de la gagne, son tir à trois points contesté par Gallinari finissant en fond de cercle. Dommage, direction la prolongation où le garçon mettra le and-one de la fin pour les Nuggets, ponctuant sa belle soirée durant laquelle il agressera avec bonheur la défense des visiteurs.

Ainsi, c’est la première fois que Monta a dépassé la trentaine sous ses nouvelles couleurs, un signe rassurant et satisfaisant sachant que l’intéressé ne réalisait pas une saison exceptionnelle jusqu’ici. Limite dépassé par C.J Miles et Rodney Stuckey dans la hiérarchie des joueurs les plus importants et productifs, Ellis s’est énervé comme il fallait et pourrait désormais nous offrir l’inverse de sa saison passé : chaud au début puis fantomatique après le All-Star Break, le vétéran aura à coeur de se rattraper après un automne mi-figue mi-raisin. Quoi qu’il en soit, c’est sûr qu’avec un Jordan Hill aussi efficace que ce samedi (20 point à 9/13 et 6 contres) Frank Vogel pourra respirer tranquille, mais c’est surtout pour Paul George que ce type de victoire doit faire plaisir, car il n’y a rien de mieux pour une star que de voir son équipe s’imposer sans avoir à claquer les filets en mode one-man show. Le genre de performance collective qu’il faudra reproduire face au prochain adversaire, puisque ce sont les Cavs qui seront de visite dans une ambiance qui promet d’être bouillante. Autant on sait que PG répondra présent rien qu’en voyant le numéro 23 entrer dans son arène, autant Ellis sera attendu pour offrir un impact aussi important à son groupe dans le résultat final.

S’il y a bien une rencontre qui pourrait ponctuer la bonne forme du vétéran, c’est donc ce lundi face à Cleveland, à la maison. Car même si la satisfaction de voir Monta planter la trentaine est réjouissante, rien ne vaut une victoire contre un adversaire de longue-date et de la même division : rendez-vous demain, sans faute.

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Source image : Indy Star Sports


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