Adulte responsable : Doc Rivers laissera la NBA décider de la suspension de Blake Griffin
Le 31 janv. 2016 à 11:32 par David Carroz
Suite à l’incident devant le restaurant de Toronto qui a valu à Blake Griffin une blessure à la main et à un membre du staff des Clippers une gueule toute explosée, Doc Rivers et la franchise de L.A. s’associent à la Ligue pour mener l’enquête. Mais ils laissent la responsabilité de la sanction à Adam Silver.
Le coach et président des affaires basket des Clippers est revenu sur le geste de grande classe de son intérieur devant les journalistes, sans forcément donner plus de détails sur ce qu’il s’est réellement passé. En même temps, ces informations sont plutôt réservées à la NBA et à l’investigation en cours qui permettra de comprendre pourquoi et comment Blake Griffin a décidé de cogner un mec qu’il apprécie. Doc Rivers a précisé avoir parlé avec “Quake” de sa connerie. Lui a-t-il tiré les oreilles ? On ne sait pas, mais vu qu’un mec qui s’est contenté de le charrier s’est pris une droite, on hésiterait à la place du père d’Austin avant de titiller le rouquin. Il a par contre insisté sur le fait que Blake se sentait super mal – forcément, il passe un peu pour un gros con – et qu’il ne savait pas comment agir.
Selon le coach, il n’y a pas grand chose qui puisse arranger la situation, et on est plutôt d’accord avec lui : Griffin doit faire profil bas en attendant les sanctions qui tomberont au moment de son retour, d’ici quatre à six semaines normalement. Une punition que Doc Rivers confie à l’appréciation de la Ligue et qu’il acceptera. Sans broncher ? Connaissant le personnage, on peut s’attendre au minimum à une plainte déguisée en ironie, mais on lui laisse le bénéfice du doute en attendant. Pour sa part, il pense qu’il faut pardonner à Blake Griffin et que ce geste ne doit pas être la seule image qu’on garde de son joueur.
En effet, le pardon arrivera, mais l’incident par contre ne sera jamais oublié et restera gravé pour toujours sur son CV. Une ligne dont il se serait bien passé car elle n’est pas des plus agréables à lire pour les futurs employeurs et annonceurs souhaitant associer leur image à celle de Blake Griffin.
Source : NBC Sports
Source image : John G. Mabanglo / EPA
