Dwyane Wade continue son road-trip de l’enfance : après Chicago, Flash s’occupe de Milwaukee

Le 30 janv. 2016 à 05:32 par Bastien Fontanieu

Tout de suite, on respire bien mieux du côté du Heat lorsque le numéro 3 répond présent. Une nouvelle fois bien clutch dans les dernières minutes de sa rencontre, Wade a poussé Miami jusqu’à la victoire : merci la jeunesse des Bucks, 107 à 103.

On l’avait déjà vu se régaler au United Center en début de semaine, lâchant une performance royale en déplacement pour permettre à son équipe de retrouver le chemin de la victoire, l’arrière a encore une fois assuré hors de ses terres en mettant son équipe sur son dos pourtant déjà bien chargé. En effet, après une vilaine blessure à l’épaule qui l’empêchait de se donner avec ses coéquipiers, Dwyane voyait le bateau d’Erik Spoelstra couler petit à petit, le manque évident de punch offensif punissant le Heat dans la plupart de ses rencontres : 2 manquées mais surtout 4 jouées en serrant les dents, Miami n’arrivait pas à trouver de solution et il fallait bien que Wade revienne le plus proche possible des 100% physiquement. Finalement, c’est face aux Raptors qu’il reviendra, une défaite d’échauffement qui lui permettra cependant de redresser le porte-avion sur le droit chemin. Car depuis ? Ce sont trois victoires en autant de rencontres qui ont été validées, pas face à des poids lourds de la Ligue certes (Nets et Bucks) mais le récital à Chicago servait de bon tapis de sol avant la suite. Et la suite, c’était cet espèce de road trip de l’enfance spécialement conçu pour Wade, le vétéran retournant dans l’Illinois où il a grandi avant de jouer les Bucks dans le Wisconsin où il a étudié. Université de Marquette oblige, Dwyane devait gérer son business ce vendredi soir, pour rappeler qui est le patron même si son quotidien se passe en Floride.

Et même si sa fin de match aurait pu être plus propre, notamment aux lancers où le numéro 3 a lâché quelques belles coquilles, c’est bien ‘Flash’ qui a pris les clés du camion et fermé la porte derrière lui, conduisant les siens vers la route de la victoire : 6 points dans les 45 dernières secondes, dont le jumper glacial qui calmera tout le BMO des Bucks alors que Giannis Antetokounmpo venait de lâcher un dunk venu de l’espace pour égaliser au score. Un fin de match typique pour Wade, de quoi ponctuer merveilleusement ses 24 points discrets mais si important compte tenu de la situation actuelle du Heat. Pas de Whiteside donc Amar’e Stoudemire en intérieur titulaire, il faut la relire sans s’uriner dessus pour bien lancer son weekend, et un Justise Winslow envoyé au charbon pour colmater les brèches, il fallait bien un leader pour emmener tout le monde à la maison avec le sourire. C’est bien ce que Wade a proposé ce vendredi, la clique de Pat Riley accueillant d’ailleurs avec plaisir le retour d’un certain Goran Dragic après une longue période d’absence, le meneur proposant un petit 12-8 histoire de se remettre dans le bain. Ce dernier devra vite retrouver son rythme s’il souhaite prolonger le redressement récent du Heat, car avec un trio Rockets-Mavs-Hornets en déplacement pour lancer le mois de février, la moindre victoire sera validée avec le sourire pour cette équipe de Miami particulièrement flinguée à cause des blessures.

Fin de match bordélique mais fin de match gérée sans trop transpirer, Erik Spoesltra peut respirer un coup et se dire que le plus dur a été fait : survivre sans ses cadres, les voici désormais de retour petit à petit. On espère donc retrouver le groupe de novembre dès que possible, car le Heat n’a rien à faire dans la discussion du Top 8. Et quand Wade joue ainsi, c’est avec Toronto et Cleveland que le débat devrait avoir lieu.

couv

Source image : ESPN


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