L’Avis du Psy – S03 Épisode 14 : grosse perf, les Cavs tapent le premier hat-trick de l’histoire du cabinet

Le 29 janv. 2016 à 17:05 par Giovanni Marriette

avis du Psy

Grande première cette semaine chez le Psy TrashTalk. Car si l’annonce des remplaçants pour le All-Star Game nous faisait penser que les consultations seraient légion un peu partout dans le pays, c’est en fait dans l’Ohio que le Psy a passé toute sa semaine, faisant d’une pierre… trois coups en recevant tout ou presque des protagonistes de “l’affaire Blatt”. Histoire de tirer tout ça au clair…

PlacePatientLe compte-rendu de la visite

10°

Les cocus du All-Star Game Phillip Cocu
C’était prévu, l’annonce des remplaçants pour la sauterie de Toronto allait forcément faire des déçus. Et ça n’a pas loupé puisque Damian Lillard, Kyrie Irving et Kevin Love sont notamment venus chouiner au cabinet la nuit dernière. Et on préfère vous prévenir que l’accueil n’a pas été le même pour les trois loustics. Car si Dame est un peu fatiguant à force de nous refaire les mêmes caprices chaque année, il avait peut-être finalement son mot à dire cette saison dans le roster de l’Ouest. Les deux Bee Gees de Cleveland ont par contre été reçus comme il se doit par le Psy, tout d’abord en leur disant que leur nouveau coach suffisait amplement pour représenter la #TeamOpportuniste de l’Est, puis ensuite en leur conseillant de se concentrer sur la saison en cours à Cleveland plutôt que d’aller faire la fête à Neuneu le 14 février. Car mine de rien, le chef de chantier LeBron a du boulot et ce serait assez judicieux de la part de Kyrie et Kevin de mettre un peu les mains dans le cambouis histoire d’éviter à Gérard d’avoir à jouer les lieutenants tous les soirs. Nous ça nous dérange pas, mais c’est pas comme ça qu’ils gagneront des matchs en Finale…

Jeff TeagueJeff Teague
Comme si son visage disgracieux de suffisait pas, Jeff Teague a appris cette semaine une double mauvaise nouvelle. Tout d’abord, il semblerait que ses dirigeants veuillent privilégier le travail avec son petit partenaire allemand pour les futures échéances de la franchise de Géorgie. Pas kewl. Mais le pire dans l’histoire, c’est que le pauvre Jean-François pourrait se retrouver parachuté du côté de New York ou de Salt Lake City, deux destinations qui peuvent avoir leurs charmes mais qui n’apparaissent pas forcément comme le choix number one d’un mec désireux de kiffer sa life de basketteur, même si le niveau du Jazz et des Knicks cette saison pourrait très bien faire de ces deux franchises des équipes de Playoffs au printemps. Tout ça reste en tout cas moins solide que les Faucons et Mr Tige s’en est plaint ouvertement au Psy, estimant que son statut de All-Star lui conférait quelques privilèges que ses dirigeants ne semblent malheureusement pas en mesure de pouvoir lui offrir. Schroder/Teague, Teague/Schroder, un seul restera. Et tant mieux pour le Psy, ça fait toujours un patient garanti…

DeMarcus CousinsMVP
La semaine de DeMarcus Cousins est une belle preuve de la maladie mentale du garçon. A vrai dire, après deux career high consécutifs et le matraquage en règle des Hornets durant lequel le pivot de Sacto a mis à mal tous les intérieurs de l’Etat ou presque, le Psy avait déjà prévu de convoquer la bête. Mais quand il a vu que le lendemain DMC n’était pas capable de se défaire de Mason Plumlee et Ed Davis, son sang n’a fait qu’un tour et il a un peu “brusqué” son patient. Résultat, une côte pétée pour le Psy qui a goûté à la colère du fifou mais quand même une petite heure posée à parler de la pluie et du beau temps avec son agresseur histoire d’essayer de comprendre comment on peut passer de 56 points le lundi à un 4/21 le lendemain face à des plots de chantier. Pas de réponse malheureusement de la part de DMC, qui se braque dès qu’on lui parle de ses contre-performances. Et vu le regard noir du bonhomme et le chassé qu’il venait de lui mettre , vous comprendrez que le Psy a préféré cette fois-ci ne pas trop insister…

Byron ScottByron ScottTiens donc, ça faisait longtemps que le génie qui squatte le banc des Lakers n’était pas passé faire coucou au Psy. C’est donc pour cette semaine, avec comme délit avéré le fait d’être en train de dégoûter du basket les jeunes stars en devenir de la franchise californienne. Du genre D’Angelo Russell, qui se fait reprendre comme un gamin dès qu’il prend un tir un peu trop osé. Car il faut quand même rappeler que le basket n’est pas un sport d’initiatives personnelles et que le but de ce jeu et de se faire des passes jusqu’à ce que le buzzer des 24 secondes retentisse… Plus sérieusement, le Psy en a par dessus la tête de ce coaching tout pété de Byron Crotte, qui réussit l’exploit de transformer une équipe avec des joueurs talentueux mais “à coacher” en un squad de neuneus sans aucune assise collective. Et pendant que d’autres coachs se font dégager sans sommation avec presque 40 wins au compteur, ce sacré clown est toujours là, assis fièrement sur la chaise de coach de l’une des franchises les plus légendaires de NBA. Y’a pas une couille dans le pâté là ???

Blake GriffinBlake Griffin
La saison de Blake Griffin était pour l’instant toute pourrie, elle vient de passer dans la catégorie nulle à chier… Et c ‘est donc la main plâtrée que le rouquin s’est pointé hier dans le divan du Psy, histoire de raconter un peu à Tonton ce qu’il s’était passé devant ce fameux restaurant. Et contrairement à ce qui a été rapporté, le membre du staff n’aurait pas dit à Blake que “les roux n’avaient pas d’âme” mais bien que s’il ne revenait pas rapidement dans le game, il risquait de se faire piquer sa place de starter par un Cole Aldrich de plus en plus en forme. Et c’est donc ce qui a fait dégoupiller Quake, apparemment sur la corde raide niveau mental et qui avait donc bien besoin de passer dans les mains expertes du Psy, d’autant plus qu’il ne pourra pas participer au ASG et kil ne poura donk pas fère plins de dunkks parsseke le Ole-Staree Game c le shaw (lu à la rédac). Une période décidément bien difficile pour le seul franchise player de NBA dont l’équipe est meilleure lorsqu’il ne joue pas. Là aussi y’a une couille dans le pâté non ?

Stephen CurryStephen Curry“Problème” assez original cette semaine pour Baby Face puisqu’il est devenu le premier joueur dans l’histoire à être proclamé MVP le 25 janvier. Du coup, Stephen est un peu chafouin en ce moment et a du mal à trouver des idées pour passer le temps. Laisser Klay ou Draymond prendre le leadership ? Déjà fait. Passer deux matchs de suite sans prendre un seul shoot à deux points ? Pareil. Tenter sa chance du milieu de terrain plusieurs fois dans le même match ? Idem. Après avis du Psy, le double MVP est donc reparti avec en tête le potentiel record des Dubs, dans lequel il doit désormais s’investir à fond, puisqu’il domine déjà individuellement à la manière d’un PSG sur la Ligain. L’objectif dans le viseur ? 73 victoires et une saison immaculée à l’Oracle, histoire de rentrer pour de bon dans la légende. Le gamin et ses potes en ont encore sous la semelle et il faudra un Curry qui ne ralentit pas pour toucher au but. Le Psy s’associe à la démarche, en route pour l’histoire avec une grande hache.

Gregg PopovichGregg PopovichSes 67 ans ne se sont pas passés comme prévu… En effet, si Gregg avait prévu de se faire une soirée Hitchcock en compagnie de Boris et de deux trois bonnes bouteilles, c’est finalement une bien mauvaise nouvelle qui est arrivée sur le Minitel du coach des Spurs. En effet, quelques jours après s’être fait fesser par les Warriors (même s’il doit pas mal s’en foutre), ce dernier a appris qu’il devrait se cogner le All-Star Game en entier, sur le banc, et face à un mec qu’il ne connait même pas. Joli coup fourré de la part de Steve Kerr et Luke Walton et voilà des projets de week-end en forêt qui tombent à l’eau pour Pop. En lieu et place d’une pause de six jours, c’est donc un match tout pété qu’il sera obligé de pseudo-coacher en faisant semblant d’être heureux. On vérifiera quand même les rotations du génie du troll car on pourrait très bien avoir trois Warriors qui jouent 44 minutes alors qu’il risque bizarrement d’oublier ses joueurs sur le banc. Parce qu’il est comme ça Gregg, si vous tentez de lui mettre une carotte, et bah lui il sort un concombre.

Tyronn LueTyronn Lue
On arrive donc sur le podium 100% Cavs (ou presque) de cet Avis du Psy un peu spécial. Le premier patient à débarquer – pour la première fois – au cabinet ? Tyronn Lue, aka le nouveau chef (haha) des Cavs, parachuté par hasard (haha) sur le banc d’un candidat déclaré au titre et censé driver l’actuel deuxième meilleur joueur du monde (le premier étant Pero Antic). Beaucoup de nouveauté pour un homme qui ne semble pour l’instant n’avoir ni la carrure ni l’expérience pour tenir le choc face à tant de pression. Heureusement pour lui, et il doit d’ailleurs le savoir depuis le début, on ne lui demandera jamais son avis. Car là est bien le problème, Lue est un pantin, Lue est un biscuit, Lue est une Cracotte que LeBron brisera à sa première intervention non prévue en amont. Un rôle qui sera compliqué à remplir pour le coach rookie et c’est bien pour cela que le Psy a référé le prévenir suffisamment tôt. Une chose à faire Tyronn, tu la boucles et tu fais semblant de coacher.

LeBron JamesLeBron James
Quand il y a un pantin, il y a toujours un mec pour tirer les ficelles. Et cet homme vous le connaissez tous puisqu’il est quatre fois MVP. Loin du Psy l’idée de trouver cela nauséabond puisque le statut de LeBron lui donne toute légitimité ou presque pour décider de tout ce qui passe dans l’Ohio. Sauf que le patient le plus connu de la clinique n’assume pas et c’est ça qui dérange le plus votre Psy. Cette façon de vouloir être le boss tout en se faisant passer pour l’employé modèle et le coéquipier parfait ? Il fallait vraiment qu’on se pose avec LBJ pour en parler. Et si les deux heures passées entre le Psy et le Chauve n’ont pas filtré pour le moment, on espère que les deux hommes se sont entendus de façon à ce que LeBron se pointe enfin en étant capable de dire, entre autres, “ici c’est chez moi, alors Kevin tu fermes ta gueule et tu te coupes les cheveux”. On ne s’autoproclame pas le King quand on ne veut pas être pris en photo sur le trône alors maintenant t’est gentil LeBron mais faut lever la tête et faire l’homme. Parce que désormais tu es seul et tu le resteras, dans les victoires comme dans les défaites. C’est ce qu’on attend d’une légende, et tu n’en es pas encore tout à fait une.

David BlattDavid Blatt
Sans conteste l’un des patients les plus mal en point depuis le début de cette Saison 3 de l’Avis du Psy. Hallucination totale pour le désormais ex-coach des Cavs, dégagé sans vergogne de sa chaise malgré le troisième bilan de la Ligue. Merci LeBron et merci toute l’équipe d’ailleurs, qui n’a semble t-il peu goûté de se faire apprendre la vie par un mec qui connaissait plus le basket qu’eux, aussi étonnant que cela puisse paraître pour les fans des Lakers ou des Wolves. A l’arrivée, même si certains confondaient encore le patient Blatt avec un N’avi, la NBA se passe donc d’un technicien aguerri pour accueillir un Playmobil posé sur le banc par LeBron. Tout est logique et le pauvre Dave a tout bonnement fondu en larmes dans les bras du Psy, tout déçu qu’il était d’un business qu’il ne pensait pas aussi terrible. Déjà annoncé un peu partout où il y a des ballons, David doit toutefois prendre le temps de se poser et de réfléchir, histoire par exemple de ne pas sauter les deux pieds dans la mouise de Brooklyn où quelques rumeurs l’envoient. Le Psy lui a donc conseillé de prendre quelques semaines de recul et de mater le All-Star Game en s’enfilant une bonne grosse dose d’Eristoff. Pour un début de thérapie c’est plutôt pas mal.

Voilà pour cette quatorzième édition de l’Avis du Psy très connotée Ohio, n’hésitez pas à réagir sur Twitter, Facebook, Polemploi.fr ou Tinder et nous on se donne rendez-vous la semaine prochaine pour de nouvelles aventures au pays des âmes en peine. Salut !

Image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk


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