Record en carrière pour le monstre DeMarcus Cousins : 48 points, les Pacers tremblent encore…!

Le 24 janv. 2016 à 07:53 par Bastien Fontanieu

MVP

Déjà propriétaire d’un mois de janvier tout simplement énorme, le mangeur d’enfants de Sacramento n’a fait qu’une bouchée de la raquette des Pacers, obligée de s’incliner devant l’ogre : victoire des Kings 108 à 97, avec un nouveau record de ‘Boogie’ en carrière.

Ce n’est pas qu’il s’agissait d’un pari aisé, mais disons simplement qu’avant que la rencontre ne commence, on faisait quelques prières pour le secteur intérieur de Frank Vogel. Car si les lignes arrières sont blindées cette saison et proposent du talent à foison pour Indiana, la peinture fût quant à elle quelque peu délaissée cet été, un choix qu’on soulignait tout au long de l’automne et se vérifiait malheureusement à plusieurs moments de ce début de saison. De la même façon qu’à Portland, une autre franchise qui a décidée de vider son vestiaire de géants pour y installer des joueurs plus agiles et petits, les Pacers proposaient à Ian Mahinmi, Lavoy Allen et Jordan Hill de garder l’arceau en sécurité sans en demander davantage, une mission compliquée pour ce trio mais qui marchait par séquences grâce à leur énergie liée à leur enthousiasme. Sauf qu’entre jouer n’importe quel pivot et jouer tout simplement le pivot le plus chaud actuellement sur la planète basket, il y a une nette différence. Et lorsque les amis de George Hill ont dû se coltiner le numéro 15 aux câbles quelque peu huilés, un massacre n’était que la seule option envisageable et ce fût confirmé de bout en bout. Trop imposant, trop concentré et trop conscient de l’importance du moment, Cousins a délivré sa meilleure performance en carrière, rien que ça.

48 points à 17/29 au tir et 13/20 aux lancers, 13 rebonds et 2 passes en 39 minutes, ambiance gros mangeur ce samedi pour ‘Di-Em-Cee’. On pourrait vous faire le défilé du match et vous expliquer à quel point la récente forme des Kings motivait le bonhomme dans sa mission de démolition quotidienne, mais un véritable changement a eu lieu dernièrement dans le jeu de DeMarcus et c’est avec une joie non-dissimulée que nous pouvons le souligner aujourd’hui. Vous souvenez-vous du pivot qui prenait entre 5 et 7 tirs du parking par soir, au point de dépasser J.J Redick dans la catégorie des snipers les plus gourmands ? C’était en début de saison, Sacramento pataugeait et l’intéressé connaissait quelques pépins physiques majeurs pouvant expliquer ce choix. Une attitude qui ne collait pas du tout à son corps unique et sa technique fabuleuse. Sauf que sur ce mois de janvier, c’est la révolution totale. La consécration, la réalisation d’un potentiel qu’on souhaitait voir revenir après l’avoir observé faire de nombreux dégâts l’an dernier, un retour à la normale et donc à la destruction de tout intérieur se posant sur son chemin, les pauvres victimes des Pacers étant encore sous la douche à l’heure où ces lignes sont écrites. Que pouvaient-ils faire face à un tel mélange de puissance, de détermination, de toucher et de concentration ? Rien, et c’est justement ce qu’on voulait revoir, régulièrement, du côté des Kings. Pas de trois-points, pas de râlements. L’abattage monstrueux d’un phénomène actuellement conscient de sa situation individuelle comme collective, celle qui permet à sa franchise de consolider sa place dans le Top 8 et lui fournit encore plus de gras sur sa moyenne de janvier : 32,5 points et 13,5 rebonds de moyenne, au calme..

Paul George et ses potes ne pouvaient s’opposer au carnage de DMC hier soir. Un festin exceptionnel, en profitant de la faiblesse intérieure adverse pour s’offrir un nouveau record personnel, mais surtout la prolongation d’une bonne passe dans laquelle ses Kings se situent aujourd’hui : 5ème victoire consécutive, et quand on voit l’abattage de ‘Boogie’ on préfère tout de suite envoyer nos condoléances aux Blazers pour mardi…!

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Source image : demarcus-cousinsfunny.blogspot.com