Les Sixers mettent une… fessée à Portland : 114 à 89 pour Philly, soirée fun chez les parieurs

Le 17 janv. 2016 à 08:48 par Bastien Fontanieu

Sixers

Décidément, ce samedi avait une forte odeur de sauce italienne, allant parfaitement bien avec une marque de pâtes alimentaires dont on ne citera pas le nom… La bande à Brett Brown s’est imposée largement à la maison, dans le plus grand calme.

Lakers, Suns, Kings et Wolves ont de la compagnie. Désormais, les Blazers font bien partie du groupe exclusif et très envié, qui comprend toutes les équipes battues par les Sixers cette saison, un exploit quand on voit les branlées reçues par les soldats de Pennsylvanie depuis octobre dernier. Bien évidemment, depuis l’arrivée d’Ish Smith et de Jerry Colangelo de nombreuses choses ont changé, à commencer par la production sur le terrain puisque Philly en est à 4 victoires sur les 11 derniers matchs, mais hier soir c’est dans la manière et le fil du match qu’il y a eu du neuf. Du nouveau, de l’exceptionnel, du jamais vu. Les quatre autres victoires des Sixers étaient accrochées, souvent décidées dans le dernier quart, grâce à l’héroïsme de certains ou les miracles d’autres. Mais face aux Blazers ? C’était tout simplement… une leçon, d’énergie plutôt que de basket, les copains de Damian Lillard ayant tout donné la veille face aux puissants Nets. Car lorsque vous menez de 25 points à la mi-temps et scorez 68 points devant un public en délire, on est pas très loin de la science-fiction. Oui, Philadelphie a bien mené 68 à 43 en rentrant aux vestiaires ce samedi. Plumes et goudron pour Terry Stotts ? Même si on en meurt d’envie, difficile de le lui imposer car ses enfants étaient en back-to-back et les Sixers jouent tout le temps à fond, mais il faudra vite se rattraper si la torture réservée au coach de Portland souhaite rester dans le cadre cordial.

Notamment dans la raquette, où chaque intérieur semble réaliser son meilleur match en carrière, soir après soir. On avait vu Andre Drummond claquer 29 points et 27 rebonds, on avait vu Zach Randolph lâcher 26 points et 18 rebonds, on avait vécu les 27 points et 12 rebonds de Karl-Anthony Towns : le dernier carnage a été proposé par Jahlil Okafor (25 points et 10 rebonds à 12/16 au tir) , qui a pris feu dès le premier quart-temps et ainsi assuré une soirée rêvée pour ses coéquipiers. Marquant autant de points que les Blazers à lui seul (17) dans les douze premières minutes du match, le gamin formé à Duke s’est régalé devant la faiblesse défensive proposée par Plumlee et Leonard, deux copains de catch qui tentent de bien paraître mais sont encore à des kilomètres de pouvoir défendre correctement au poste. Tout le bagage du numéro 3 de la dernière Draft est donc passé sur la peinture adverse, un magnifique quart qui a donc permis aux siens de ne plus regarder en arrière, surtout en référence au dernier match. Car s’il y a bien un événement qui a frustré les Sixers et donné envie aux joueurs de tout donner sur ce match, c’est la défaite face aux Bulls d’un Jimmy Butler affolant, alors que l’écart était là aussi immense en milieu de rencontre. Cette fois-ci, pas de panique ni de Lillard ou McCollum en feu (10/36 au tir pour le duo), les deux pieds ont été maintenus sur l’accélérateur et l’écart a été maintenu jusqu’au bout.

C’est donc la cinquième victoire de la saison pour Philly, quatrième en trois semaines, de quoi voir le record de la honte all-time s’éloigner un peu plus et nous rappeler que -oui- la NBA propose toujours des soirées à thème, pas seulement le mercredi. Merci Jahlil , merci Drummond, ce samedi fût exceptionnel.

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Source image : TheSixersCave


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