MIP Rankings – Janvier : Draymond Green s’incruste, C.J. McCollum s’envole

Le 16 janv. 2016 à 11:58 par Benoît Carlier

C’est l’un des trophées les plus appréciés et les plus disputés chaque année, celui qui fait la part belle aux contes de fées et aux plus opportunistes. Le MIP revient cette année avec de nouveaux favoris, mais c’est bien le côté imprévisible de ce classement qui le rend si excitant. Alors ouvrez grands vos yeux, car le All-Star de demain se cache peut-être dans le garbage time de ce soir.

Comme à chaque édition, on rappelle que les sophomores n’ont pas leur place dans ce classement et qu’ils devront attendre une petite année de plus avant d’exploser s’ils tiennent vraiment à ce trophée.

Ils s’en vont : Kawhi Leonard, trop bon l’année dernière pour pouvoir espérer accrocher ce trophée à son palmarès, et Avery Bradley victime d’une blessure « Shaqtin’ A Foolesque » qui n’a pas arrangé la situation des Celtics.

Ils arrivent : Otto Porter qui revient après quelques problèmes physiques et Draymond Green qui fait une entrée fracassante dans notre classement.

Statistiques arrêtées au 13 janvier 2015.

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10
(-8)

Evan Fournier
nicolas batum evan fournier

On s’était un peu endormi lors de notre dernière édition, laissant au natif de Charenton le bénéfice du doute. Mais rien n’a changé, bien au contraire, pour Evan Fournier qui n’est plus à la fête. Les petits jeunes du Magic ont l’air de s’être pris la mine du siècle le soir du 31, et ça se ressent dans leurs résultats individuels et collectifs. Comme la saison dernière, Mister Champagne accuse le coup après un énorme début de saison et même s’il garde sa place dans le cinq majeur et si son coach lui confie la balle dans les fins de match les plus chaudes, on attend de retrouver le « Vavane » du mois de novembre. Pas celui à 0 point, et 2 rebonds du 4 janvier face à Detroit.

Statistiques de la saison dernière : 12 points, 2,6 rebonds, 2,1 assists et 0,7 interception à 44% au tir et 38% de loin en 29 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 13,8 points, 3 rebonds, 2,7 assists et 1,3 interception à 44% au tir et 37% de loin en 32 minutes.

9
(-3)

Giannis Antetokounmpo
Giannis Antetokounmpo

À l’image de sa franchise, c’est toujours les montagnes russes pour la tige des Bucks qui a bien conscience que sa maladresse extérieure en fait une proie facile dès qu’il s’écarte un peu du panier. Par contre, dès qu’il prend de la vitesse grâce à des pas deux fois plus longs qu’aucun autre être humain, le Grec est presque inarrêtable comme le secteur intérieur des Bulls vous le confirmera. S’il ne pourra sûrement pas combler ses lacunes au tir d’ici la fin de la saison, Giannis peut se concentrer sur ses atouts pour tenter de ramener les Playoffs dans le Wisconsin. Et ce n’est pas gagné pour le moment.

Statistiques de la saison dernière : 12,7 points, 6,7 rebonds, 2,6 assists et 1 contre à 49% au tir et 16% de loin en 31 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 15,3 points, 6,8 rebonds, 2,8 assists et 1,1 contre à 50% au tir et 27% de loin en 34 minutes.

 

8
(-4)

Hassan Whiteside
Hassan Whiteside

Victime d’un petit souci de santé au niveau de son genou, le géant manque terriblement à la deuxième meilleure défense de la Ligue quand il est absent. Ainsi, les Pacers ne se sont pas privés de passer la barre des 100 points pendant que le crêpier en chef n’était pas présent. Hassan Côté Blanc sera tout simplement vital au Heat en configuration Playoffs, lorsque les défenses seront encore plus resserrés.

Statistiques de la saison dernière : 11,8 points, 10 rebonds et 2,6 contres à 63% au tir et 50% aux lancers en 24 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 12,1 points, 11,1 rebonds et 3,8 contres à 60% au tir et 53% aux lancers en 29 minutes.

 

7
(Ré-entrée)

Otto Porter
Otto Porter

L’un des principaux favoris au début de la saison réintègre notre classement après un court passage par l’infirmerie des Wizards. Le numéro 3 de la Draft en 2013 n’a pas mis bien longtemps à se remettre dans le bain comme en témoigne ce double-double (20 points et 11 rebonds) pour annuler les effets du Doliprane prescrit par Mike Malone à ses ouailles le 1er janvier dernier. Il devrait voir son apport offensif se réduire légèrement avec le retour de Bradley Beal dans l’effectif de la Maison Blanche mais on gardera toujours un œil sur celui qui a presque fait oublier Paul Pierce à Washington cette saison.

Statistiques de la saison dernière : 6 points, 3 rebonds, 0,9 assist et 0,6 interception à 45% au tir et 34% de loin en 19 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 12,5 points, 5,7 rebonds, 2,2 assists et 1,6 interception à 46% au tir et 31% de loin en 32 minutes.

6
(Entrée)

Draymond Green
Draymond Green

Sa participation au prochain All-Star Game ne souffre déjà plus d’aucune contestation car il s’est affirmé en quelques mois comme le second leader indiscutable de l’armada de Golden State. Sa série de trois triple-doubles consécutifs n’a fait que conforté le front office des Warriors dans son choix d’offrir 82 millions à Draymond pour rester dans la baie de San Francisco pour les cinq prochaines années et on se demande bien qui pourra même inquiéter les Dubs sur sept manches si Curry et le numéro 23 sont présents sur le parquet. Si vous avez une idée, n’hésitez pas à nous contacter !

Statistiques de la saison dernière : 11,7 points, 8,2 rebonds, 3,7 assists, 1,6 interception et 1,3 contre à 44% au tir et 34% de loin en 32 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 15,2 points, 9,7 rebonds, 7,3 assists, 1,4 interception et 1,4 contre à 47% au tir et 42% de loin en 35 minutes.

5
(+4)

Ish Smith
ish smith

Il a redonné envie aux habitants de la ville de Philadelphie d’aller voir du basket au stade et c’est déjà un exploit ! Encore à 50% de victoires après six matchs sous le maillot des Sixers, Ish Smith est devenu en quelques jours le chouchou et le porte-bonheur de sa nouvelle franchise. Et même s’il perdait pour la troisième fois d’affilée face à Cleveland ce dimanche, son double-double a au moins eu le don de faire espérer les fans pendant une peu plus de deux quart-temps.

Statistiques de la saison dernière : 6,1 points, 3,3 assists, 1,8 rebond et 0,7 interception à 39% au tir et 30% de loin en 15 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 10,7 points, 6,2 assists, 3,4 rebonds et 1,1 interception à 42% au tir et 35% de loin en 25 minutes.

4
(+1)

Reggie Jackson
Reggie Jackson

Le retour de Brandon Jennings n’a pas bouleversé la hiérarchie de Stan Van Gundy qui devrait sûrement se séparer de son back-up pour éviter toute tension inutile au sein de son vestiaire. Reggie Jax a prouvé qu’il était l’homme de la situation à Detroit et les Pistons sont sur la bonne voie pour retrouver les Playoffs pour la première fois depuis 2009. Une éternité pour cette franchise historique. On attend juste l’adoubement officiel de la part de Chauncey Billups, même si on n’en doute pas vraiment.

Statistiques de la saison dernière : 14,5 points, 6 assists, 4,2 rebonds et 0,8 interception à 43% au tir et 30% de loin en 30 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 19,6 points, 6,6 assists, 3,9 rebonds et 0,9 interception à 44% au tir et 36% de loin en 31 minutes.

3
(+4)

Kent Bazemore
Kent Bazemore

Les pépins physiques enfin derrière lui, l’energizer de la troupe de Mike Budenholzer a franchi un vrai cap chez les Hawks cette saison. Kent Bazemore est passé en quelques mois du MVP des célébrations en bout de banc à membre indiscutable du cinq majeur des Faucons. On devrait conseiller à Derrick Rose les même lunettes que le sosie de « Chance the Rapper », lui qui tourne à 50% depuis le 28 décembre à 18/36 du parking.

Statistiques de la saison dernière : 5,2 points, 3 rebonds, 1 assist et 0,7 interception à 43% au tir et 36% de loin en 18 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 13,1 points, 4,6 rebonds, 2,4 assists et 1,4 interception à 47% au tir et 42% de loin en 29 minutes.

2
(+1)

Andre Drummond
Andre Drummond

Troisième aux votes des fans concernant les intérieurs de l’Est pour le prochain All-Star Game, il n’a jamais été aussi prêt de décrocher sa première étoile [ndlr : il a depuis été dépassé par Carmelo Anthony, même s’il reste dans la course]. Un exploit quand on sait qu’il a sauté les trois étapes traditionnelles que sont le piou-piou, l’ourson et le flocon. Plus sérieusement, le meilleur rebondeur de la NBA a beau avoir des chiffres un peu en baisse depuis quelques semaines, on n’aurait rien à redire s’il mettait plus de 50% de ses lancers. Un point qu’il va vite devoir travailler sous peine de détrôner le Shaq dans les souvenirs des pires pivots de l’histoire sur la ligne des 4 mètres 60.

Statistiques de la saison dernière : 13,8 points, 13,5 rebonds, 0,9 interception et 1,9 contre à 51% au tir et 39% aux lancers en 30 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 18 points, 15,4 rebonds, 1,8 interception et 1,5 contre à 53% au tir et 36% aux lancers en 34 minutes.

1
(-)

C.J. McCollum
C.J. McCollum

Un simple coup d’œil sur l’évolution des chiffres du garçon d’une année sur l’autre suffit pour comprendre qu’il sera dur d’aller chercher le binôme de Damian Lillard avec qui il forme peut-être le deuxième meilleur backcourt de l’Ouest si l’on s’arrête sur la moitié de terrain adverse uniquement. Portland se bat avec ses armes, et « Cijé » est probablement l’une des plus efficaces. What else ?

Statistiques de la saison dernière : 6,8 points, 1,5 assist, 1 rebond et 0,7 interception à 44% au tir et 40% de loin en 16 minutes.

Statistiques 2015-2016 : 20,9 points, 4,4 assists, 3,7 rebonds et 1,2 interception à 44% au tir et 40% de loin en 35 minutes.

Un favori à presque mi-parcours ? Faites-nous savoir si vous êtes d’accord avec ce classement ou si vous estimez que “Gérard” mériterait d’être en tête des classements de tous les trophées décernés par la NBA cette saison grâce à sa belle forme du moment.

Source image : bleacherreport.com / AP Images


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