Rudy Gobert de retour avec de la barbe, mais celle de James Harden était trop forte : Rockets win !

Le 08 janv. 2016 à 05:47 par Giovanni Marriette

Dans cette nuit plutôt calme puisque seuls quatre matchs avaient lieu en NBA, ce Jazz-Rockets tenait une belle place dans le cœur des fans français depuis qu’une info primordiale était tombée en soirée, plus importante encore que le résultat du Tiercé : Rudy Gobert is back ! Au dodo du coup et le réveil était mis pour 2 heures pétantes pour apprécier le retour du géant français. Un come-back qui n’aura malheureusement pas été victorieux, la faute à un James Harden qui n’en avait pour sa part rien à cirer de tout ça. On débriefe.

Cette confrontation entre Jazzmen et Fusées était donc la deuxième de la semaine après une première victoire difficile des hommes de Jean-Baptiste Bickerstaff quelques jours plutôt. Pas de Rudy Gobert dans le starting five mais un début de match solide de la part de ses coéquipiers qui prennent un meilleur départ que Houston et font la course en tête dans le premier quart-temps, malgré une entame de glouton de la part de James Harden. Car si le Barbu et ses potes démarrent par un joli 5/5 au tir, la suite est plus périlleuse et les Rockets bafouillent leur basket tel un Terminal L bourré de la veille à son oral de français. Et en parlant de Français, cette transition honteuse nous permet d’apercevoir notre Rudy national faire ses premiers pas sur le parquet du Toyota Center, un Rudy bien en jambes et bien en poils puisque le duel avec James Harden lui avait donné la drôle d’idée de se faire pousser une barbe de vrai homme. Tout de suite mis en valeur grâce à un rebond offensif en haute altitude suivi de ses deux premiers points de 2016, Rudy va également augmenter la rigueur défensive si propre au Jazz et mise en lumière ce soir par tous les intérieurs mormons, ces derniers profitant d’ailleurs de l’absence d’un Dwight Howard pour cause de “beaucoup de minutes jouées… lundi”. On rappelle au passage que notre ami est payé plus de 20 millions la saison… Quoiqu’il en soit les Rockets atteignent la pause sur le score d’Eurocup de 44-39 en faveur des hommes de Quin Snyder et on se dit que l’on va avoir droit une nouvelle fois au côté Mr Hyde des Texans.

Fort heureusement, les Rockets vont revenir en deuxième mi-temps avec un tout autre visage, sûrement vexés de s’être fait dresser par un quatuor Neto-Ingles-Hayward-Withey que l’on a l’impression d’avoir croisé certains dimanches sur nos terrains de campagne tellement les quatre hommes respirent le swag. Un carré magique d’ailleurs bien épaulé ce soir par un duo Lyles/Booker explosif dessous et qui fait pour l’instant mieux que compenser l’absence de Derrick Favors, mais qui va finalement assister comme nous au regain de forme et d’adresse de Houston. Notamment d’un James Harden qui envoie sauciflards sur sauciflards du parking mais qui va écœurer Raul Neto toute la deuxième mi-temps dès lors qu’il décidera d’attaquer le cercle. Clint Capela joue pour sa part des coudes dans la raquette, Trevor Ariza retrouve enfin le chemin de la ficelle après sept échecs pour commencer sa soirée et Jet Terry se rappelle au bon souvenir de ses meilleures heures de vol. Après 24 dernières minutes aux allures de Shaqtin’ A Fool (passe de James Harden au quatrième rang du public, passe de Jason Terry à un Trevor Ariza… sur le banc, reprise de dribbles de Montrezl Harrell seul en contre attaque et James Harden encore lui qui active le mode DPOY en stoppant à lui seul un 3 vs 1 du Jazz), les derniers finalistes de Conférence vont s’en aller chercher un précieux succès 103-94 et ainsi se rapprocher des 50% de victoires, un moindre mal toutefois quand on connait les aspirations de la franchise.

“Ramesse” termine la rencontre avec 33 points à 13/25 et 8 rebonds et renvoie donc le Jazz à leurs trompettes et Rudy à son rasoir, ce dernier cumulant ce soir 6 points et 3 rebonds en 15 minutes. Les Rockets tenteront d’enchainer lundi face aux Pacers tandis que Gobert sera vite dans le bain puisqu’il fera face dimanche soir à Hassan Whiteside, ni plus ni moins que l’espèce de sosie américain de l’ancien choletais.

Une rencontre plaisante où l’on aura donc mesuré la différence entre une barbe naissante et une barbe aguerrie, mais un match qui nous a aussi permis de voir notre Rudy revenir rapidement à de beaux fondamentaux.

 

Stats Jazz

Source : nba.com

Stats Rockets

Source : nba.com

Source image de couverture : Twitter – @ESPNNBA

Source vidéo : bleacherreport.com


Tags : Rudy Gobert