Parents de Sixers en colère : Okafor et Marshall Senior pourrissent la franchise

Alors que les Sixers sont sur une meilleure dynamique actuellement (3 victoires pour 3 défaites) et qu’ils viennent en plus de récupérer Elton Brand pour jouer les baby-sitters de luxe, on aurait pu s’attendre à une légère accalmie autour de la franchise. Point du tout, le père de Jahlil Okafor et celui de Kendall Marshall n’ont pas hésité à dézinguer l’organisation, Brett Brown et Sam Hinkie en prenant pour leur grade.

C’est d’abord le coach qui en a pris plein la tête, ou plutôt plein les oreilles, lorsque ses joueurs prenaient l’eau face aux Lakers, en supportant une bonne partie du match les critiques du paternel de son rookie. Il faut dire que Okafor Senior ne goute que peu l’utilisation qui est faite de son fils aux Sixers et il n’a pas manqué de le faire savoir.

I’m behind Sixers bench, Okafor’s Dad behind me – he’s nonstop HARASSING Brett Brown. End of half Jah finally told Dad to cut it out.

— Michael H. Weber (@thisisweber) 3 Janvier 2016

 Je suis derrière le banc des Sixers, le père d’Okafor est derrière moi – il harcèle Brett Brown en non-stop. À la fin de la mi-temps Jah a finalement demandé d’arrêter.

Une mauvaise pub dont le rookie aurait certainement aimé se passer, mais qu’il a finalement bien géré en demandant à son père de la boucler. Chose que Kendall Marshall a également le droit de faire d’une certaine façon, puisqu’il a dû composer avec son géniteur qui grillait lui aussi un câble, mais sur Twitter, défonçant Nik Stauskas de manière à peine déguisée et taxant Brett Brown de raciste.

J’ai toujours dit qu’il y avait du racisme dans le sport. En quoi vous êtes un shooteur quand vous êtes à 27% à 3-points ? Ne sait pas défendre mais joue beaucoup. Pourquoi à votre avis ?

Des propos embarrassants pour le meneur qui a donc éteint l’incendie comme il le pouvait, après que son père ait finalement présenté des excuses – toujours sur Twitter – et envoyé une lettre aux Sixers pour faire amende honorable.

Il est grand. Bien sûr, c’est le mauvais moment et le mauvais endroit pour dire cela, mais il l’a dit et il s’est excusé pour cela. C’était un commentaire dans l’émotion et je suis personnellement frustré non pas parce que je ne joue pas, mais parce que je ne joue pas bien. Quand je commencerai à mieux jouer, les choses se règleront d’elles-mêmes. – Kendall Marshall.

Devant une telle situation, Brett Brown a minimisé les incidents, comprenant que cela pouvait faire partie du jeu et souhaitant certainement protéger ses joueurs comme il le fait depuis son arrivée aux Sixers. Lorsqu’une franchise est en galère comme Philly, les tensions sont souvent présentes, et l’entourage de l’effectif n’a pas toujours la sérénité et le recul pour gérer les frustrations. Nombreux sont ceux parmi nous ayant eu à supporter l’humiliation d’un père qui nous criait dessus ou pourrissait l’arbitre, l’adversaire ou l’entraineur lorsqu’on pratiquait notre sport favori étant gamin. C’est ce que le coach a tenu à rappeler.

On aime tous nos enfants. Je suis le fils d’un coach et j’ai un fils de 11 ans et personne ne dépasse les limites. J’ai parlé aux deux [joueurs] de cela et on passe à autre chose. On aime nos enfants parfois ça sort. – Brett Brown.

Il n’empêche que certaines lignes ne doivent pas être franchies, que ce soit en NBA ou lors d’un match entre gamins du week-end. Heureusement pour les Sixers, cette fois-ci les gosses se sont montrés plus malins que leurs pères. 

Source : NBC Sports

Source image : teamnigeriabasketball.com