Deron Williams tue les Kings au buzzer après 2 OT : 117-116, match le plus WTF de la saison !

Le 06 janv. 2016 à 07:34 par Giovanni Marriette

Deron Williams

Quelque chose nous disait que ce Kings-Mavericks de milieu de nuit allait nous vendre du rêve et franchement, on n’a pas été déçu. Mais alors pas du tout. Du grand n’importe quoi à tous les étages, une feuille de stats futuriste et des tirs clutchs dans tous les sens, on a vécu cette nuit l’un des matchs les plus intenses de la saison. Même JaVale McGee a sorti le mode MVP.

Après une sortie à 140 points face aux Suns et une victoire contre le Thunder, les plus optimistes attendaient la passe de trois pour des Kings au talent au moins aussi énorme que leur folie. Et si les ultimes secondes n’auront cette fois-ci pas souri aux hommes de George Karl, le scénario est tellement magnifique que Spielberg et James Cameron seraient déjà sur le coup pour en faire un blockbuster. En même temps, quand t’as Deron Williams, JaVale McGee, Zaza Pachulia et Raymond Felton d’un côté et DeMarcus Cousins et Rudy Gay de l’autre, le résultat ne peut qu’avoir le goût d’un putain de foie gras poêlé…

On passe rapidement sur la première partie du match, sauf pour vous indiquer que nous vivons bien dans un monde où JaVale McGee est capable de poser une mixtape sur la trogne de DeMarcus Cousins. 13 points à 6/8, 11 rebonds, 2 interceptions et 2 contres pour l’ahuri le plus adulé de Ligue, un “magnifique” move qui enverra DMC frotter le parquet avec ses fesses, une contre-attaque terminée au plafond et c’est d’ores et déjà une soirée qui s’annonçait mythique, d’autant plus que Dirk Nowitzki s’amusait pour sa part à nous montrer sa toute nouvelle détente :

Privés d’un Rajon Rondo qui avait envoyé en début de soirée le troll de la saison en se déclarant souffrant du dos, de quoi rappeler de bons souvenirs à Rick Carlisle, les Kings (également orphelins d’Omri “Magic” Casspi) couraient après le score pendant une bonne partie de la soirée, comptant jusqu’à 10 points de retard au troisième quart-temps. Mais sous l’impulsion d’un Belinelli dispendieux (4/13 du parking) mais méga-clutch dans le quatrième quart et surtout d’un DeMarcus Cousins tout simplement incroyable avec un triple-double aussi monstrueux que dégueulasse (35 points à 15/30, 17 rebonds et… 10 balles perdues, accompagnés de 4 passes dé’ et 6 interceptions), les Kings vont grignoter petit à petit leur retard. Merci également à Rudy Gay, fantastique de justesse et auteur lui aussi d’une perf énorme avec 31 points à 13/20. Mais à la manière d’un Dwyane Wade avant-hier face aux Pacers, c’est bien DMC qui allait offrir une prolongation aux quelques insomniaques présents en marquant au buzzer sur la tête d’un Zaza Pachulia au four, au moulin et aux coups de vice durant 40 minutes (9 points mais 17 rebonds et 5 steals).

Prolongation donc, et comme souvent ce sont les légendes qui ont le dernier mot dans ces cas-là. On ne parle pas de Salah Mejri mais bien évidemment de Dirk Nowitzki, lequel va user de son arme fatale aka le fade away sauce choucroute pour envoyer les deux équipes en OT n°2, après un ultime tir raté de Seth Curry, frère de Steph, fils de Dell, beau-frère d’Ayesha, oncle de Riley et maître de Médor Curry. Une deuxième prolongation qui fera passer définitivement le public de l’American Airlines Arena dans la matrice puisque Raymond Felton, DeMarcus Cousins, Rudy Gay et Dirk Nowitzki une nouvelle fois enverront chacun à leur tour des bombasses du parking, histoire de faire rentrer pour de bon ce match dans les mémoires. Car à 116-109 pour les Kings à une minute et vingt secondes du buzzer, on se dit que les Kings ont fait le plus dur… mais c’est mal connaître le caractère schizophrène de ces mecs, qui vont donc laisser Deron Williams une première fois, puis donc Dirk Nowitzki faire recoller les Texans. Avant un dernier tir qui ne manquera pas de vous rappeler un système bien connu des Mavs, lequel fait encore pleurer certains fans des Spurs… Jugez plutôt :

N’en jetez plus la coupe est pleine, belle expression de vieux soit-dit en passant, le hashtag #IlFautFinir a donc été bazardé de la plus belle des manières par des Kings qui avaient pourtant là une belle occasion d’effectuer un rapproché intéressant en vue d’un huitième spot de plus en plus possible à atteindre. Tant pis pour eux mais merci aux deux équipes pour ce grand moment de basket. Car si on nous avait dit il y a cinq ans qu’on vivrait ce genre de soirée, avec tous ces mecs-là, bah on aurait préféré en rire et reprendre un verre de sky.

Stats Kings

Source : nba.com

Stats Mavs

Source : nba.com

Source image de couverture : overnewser.com