Paul George, en transe hier soir : 21 points en 5 minutes et à 100% au tir, juste intouchable !

Le 03 janv. 2016 à 06:26 par Bastien Fontanieu

Paul George

Des fois, le basket c’est aussi ça. On ne l’explique pas, on ne le comprend pas, on le vit et c’est comme ça. Hier soir à domicile, Paul George était dans une mauvaise soirée, puis dans le dernier quart-temps… tout a changé.

Ce n’est pas tous jours qu’on peut dire cela, mais ce samedi c’était clairement le jour et la nuit entre les 43 premières minutes du match et les 5 dernières, opposant Pistons et Pacers. Notamment pour l’ailier, qui se faisait chahuter par la défense de Stan Van Gundy, et qui proposait un double-double assez forcé en début de dernière période, avec 11 points, 14 rebonds et 7 balles perdues. Suffisamment de grain pour pousser les réseaux sociaux à questionner encore cette performance moyenne de la part du garçon. Mais plus inquiétant cependant, le score du match était serré avec la bande à Drummond, et il fallait bien se dégager des visiteurs une bonne fois pour toute, afin d’éviter tout potentiel comeback ultime orchestré par un adversaire en feu. Sauf qu’en feu ? C’est bien Paul George qui le sera, à partir d’un moment très précis : 4 minutes et 47 secondes à jouer dans la rencontre, 2 petits points d’avance pour Indiana. Au moment où PG tente ses lancers, le bonhomme est à 2/11 au tir, George Hill fait clairement le gros du boulot à ses côtés (18 points) et on a les mains qui tremblent au BankersLife FieldHouse. Deux lancers, deux ficelles, un déclic, qui lancera un déluge comme rarement on en aura vu cette saison.

Du niveau d’un Stephen Curry, plus ou moins, sauf que George ne manquera pas…le moindre… tir. Zéro, aucun ! Un perfect d’une fluidité rare, tout le bagage offensif passant sur les défenseurs envoyés en mission face au monstre, Van Gundy pétant même un plomb et se faisant virer du match car ne pouvant rien faire devant une telle éruption. Ce qui était un match serré et pouvait permettre aux Pistons de se rassurer s’est finalement transformé en mixtape à domicile, Paulo proposant 5 dernières minutes de rêve : 7/7 au tir, 4/4 à deux points, 3/3 à trois-points, 4/4 aux lancers, l’écart passe de 2 à 12 points et le public est en délire. Il faut dire que quand on voit l’intéressé débarquer en transition et prendre un tir du parking sans la moindre hésitation, il y a de quoi sauter sur son siège et demander un replay en plus d’un bis repetita. Ce que George fera justement, en demandant balle sur balle afin de tester la bouillance de ses mains. Rien à faire, rien à proposer pour stopper un tel phénomène, qu’on appelle plus communément the zone et représente le paradis pour tout scoreur-né. Hier soir, George a non seulement vécu quelques minutes dans la zone, mais il en avait surtout besoin car son mois de décembre avait été décevant. Plus en rythme face aux Bucks, Paul a d’abord fait froncer des sourcils avant de s’attirer des louanges, même de la part de Marcus Morris qui demandera un petit règlement de comptes en tête-à-tête au buzzer. Très honnêtement, vu comment PG était chaud, lui mettre la main dessus aura pu causer des brûlures vives pour l’ailier des Pistons…

Victoire des Pacers à la maison, en galère certes mais bien aidés par les dieux du basket, qui ont donné à Paul George quelques instants d’orgasme sportif dans la zone : 32 points et 14 rebonds à 50% au tir alors qu’on était sur 11 points et 7 balles perdues à 20% au tir avant la cloche, des fois 5 petites minutes peuvent faire toute la différence !

Source image : ESPN Stats & Infos


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