MIP Rankings – Semaine 9 : C.J. McCollum voit triple depuis le début de la saison, prends ça Derrick !

Le 01 janv. 2016 à 13:56 par Benoît Carlier

C’est l’un des trophées les plus appréciés et les plus disputés chaque année, celui qui fait la part belle aux contes de fées et aux plus opportunistes. Le MIP revient cette année avec de nouveaux favoris, mais c’est bien le côté imprévisible de ce classement qui le rend si excitant. Alors ouvrez grands vos yeux, car le All-Star de demain se cache peut-être dans le garbage time de ce soir.

Comme à chaque édition, on rappelle que les sophomores n’ont pas leur place dans ce classement et qu’ils devront attendre une petite année de plus avant d’exploser s’ils tiennent vraiment à ce trophée.

Ils s’en vont : Stephen Curry, Mason Plumlee, Otto Porter Jr. et Jeremy Lamb.

Ils arrivent : Avery Bradley, Kent Bazemore, Ish Smith et Kawhi Leonard.

Statistiques arrêtées au 31 décembre 2015.

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10
(Wild Card)

Kawhi Leonard
Kawhi Leonard

Après Stephen Curry lors de notre dernière édition, la wild card du jour est dédiée à celui qui serait bien parti pour décrocher le titre de MVP et de champion NBA dans un monde parallèle où les Warriors n’existeraient pas. On parle bien sûr du seul homme de cette planète capable de complexer Mickey Mouse sur la taille de ses paluches. L’ailier des Spurs sait tout faire et il a franchi un vrai cap en attaque cette année. En atteste son pourcentage du parking, le meilleur de la ligue malgré ses quatre tentatives de moyenne par rencontre.

Statistiques : 20,8 points, 7,2 rebonds, 2,8 assists et 2,1 interceptions à 51% au tir et 49% de loin en 33 minutes.

9
(Entrée)

Ish Smith
ish smith

Le nouveau totem porte-bonheur des Sixers n’a pas mis longtemps à s’intégrer sous ses nouvelles couleurs. Non seulement il est le seul homme à pouvoir se targuer de posséder un bilan positif avec Philadelphie cette saison mais en plus ses statistiques ont bondi par rapport à l’exercice 2014-2015. Déjà bien en vue du côté de New Orleans, le journeyman va bénéficier d’un temps de jeu encore plus conséquent dans la Cité de l’amour fraternel où il a quartier libre à la mène.

Statistiques : 9,8 points, 6 assists, 3,3 rebonds et 1 interception à 43% au tir et 32% de loin en 24 minutes.


8
(Entrée)

Avery Bradley
Avery Bradley

Le défenseur pot de colle – plus super glue UHU que Cléopâtre d’ailleurs – prend son pied dans les systèmes très collectifs de Brad Stevens. Il est toujours le deuxième meilleur marqueur chez les Verts, mais la répartition très homogène des points avec ses coéquipiers lui permet d’évoluer plus sereinement en attaque. Dans sa moitié de terrain par contre, il donne toujours le ton et entraîne Marcus Smart dans son sillage.

Statistiques : 15,1 points, 2,4 rebonds, 1,9 assist et 1,6 interception à 44% au tir et 39% de loin en 32 minutes.


7
(Entrée)

Kent Bazemore
Kent Bazemore

De retour de blessure, le slasher d’Atlanta a vite retrouvé sa place de titulaire dans la rotation de Mike Budenholzer. Il en a mis plein la vue à Miami et Houston cette dernière quinzaine, notamment du parking où il a fait beaucoup de progrès. Il va falloir vous y faire, le sosie officiel de Chance the Rapper n’est plus bon qu’à célébrer les paniers de ses coéquipiers sur le banc et il a vite fait oublier DeMarre Carroll grâce à une défense barbelé impeccable et un apport offensif quasiment identique.

Statistiques : 12,7 points, 4,6 rebonds et 2,4 assists à 47% au tir et 41% de loin en 29 minutes.

6
(-2)

Giannis Antetokounmpo
Giannis Antetokounmpo
À l’instar des Bucks, c’est une saison compliquée pour le « Greek Freak » qui peine pour le moment à répondre aux attentes qui étaient placées en lui au début de la saison. Ses statistiques personnelles sont bien en hausse mais son influence sur la défense reste très limitée et Milwaukee ne figure que 28ème de la NBA dans ce secteur avec 109,3 points encaissés toutes les 100 possessions en moyenne. L’énergie, il en aurait à revendre mais Giannis peine à contrôler son corps surdimensionné et collectionne les coups de sifflet (3,7 fautes par match, 114 depuis le début de la saison soit le plus gros total de la ligue).Statistiques : 15,6 points, 6,7 rebonds, 2,8 assists et 1,1 contre à 51% au tir et 28% de loin en 34 minutes.

5
(+2)

Reggie Jackson
Reggie Jackson

L’effet James Harden se confirme dans le Michigan où l’ancien souffre douleur de Russell Westbrook à OKC a repris des couleurs. On attend de voir comment va tourner la cohabitation avec Brandon Jennings à la mène mais le numéro 1 a déjà fait son trou et SVG pourrait chercher à se débarrasser de « Monsieur 55 points » avant la deadline afin de réaffirmer sa confiance à son meneur titulaire. Quand on voit la production de Reginald, on le comprendrait facilement. Carton jaune quand même pour les turnovers, son petit pêché mignon (3,1 pertes de balle de moyenne).

Statistiques : 20,1 points, 6,3 assists, 4,2 rebonds et 1 interception à 43% au tir et 35% de loin en 32 minutes.

4
(+4)

Hassan Whiteside
Hassan Whiteside

Pas la peine de lui demander ce qu’il a préparé à ses convives pour la Saint-Sylvestre, le Californien ne sait faire que des crêpes. À raison de quatre par soir et par invité, Hassan a toujours la main lourde sur les quantités pour être sûr de n’oublier personne. Il est en grande partie responsable de la renaissance du Heat cette saison et se prépare à vivre ses premiers Playoffs en carrière. Car non, on ne compte pas encore les phases finales de deuxième division libanaise.

Statistiques : 12,4 points, 11 rebonds et 4 contres à 62% au tir et 64% aux lancers en 29 minutes.

3
(-2)

Andre Drummond
Andre Drummond

« Dédé » paye le petit coup de moins bien des Pistons, à moins que ce ne soit l’inverse. Les double-double-doubles (20-20) se font plus rares et les sourires aussi alors que son pourcentage aux lancers continue de chuter, contrariant la célèbre maxime disant qu’on ne peut pas tomber plus bas, lorsqu’on est déjà au sol. Mais l’aspirateur Dyson a beau être un peu enrayé, il reste encore le plus efficace de la ligue avec 16 prises par rencontre. De quoi offrir des secondes chances à Brandon Jennings qui va devoir shooter 45 fois par match pour combler son manque lors des prochaines semaines.

Statistiques : 18,2 points, 16 rebonds, 1,9 interception et 1,5 contre à 51% au tir et 38% aux lancers en 35 minutes.

2
(+1)

Evan Fournier
Evan Fournier

Un peu en deçà au moment d’ouvrir les premières cases de son calendrier Kinder, « Don’t Google » a vite rectifié le tir pour retrouver ses standards depuis le début de la saison. Une belle adresse, une vision du jeu inspirée et des tirs clutch qui font la différence. Il le veut son gros contrat, et il va l’avoir ! Son duo avec Nikola Vucevic permet à Orlando d’être vers les premiers rangs pour passer en 2016, et ça il fallait le deviner.

Statistiques : 14,6 points, 3,2 rebonds, 2,6 assists et 1,3 interception à 44% au tir et 39% de loin en 32 minutes.

1
(+1)

C.J. McCollum
C.J. McCollum

Quand le chat n’est pas là les souris dansent. En l’absence de Damian Lillard après plus de 275 matchs consécutifs sans manquer un seul rendez-vous avec les fans, C.J. McCollum poursuit son ascension au classement des meilleurs marqueurs de la Ligue. Attention au tournis en regardant les statistiques des années précédentes dans le rétroviseur, la montée a été violente et soudaine. Deux solutions s’offriront à lui à la fin de son contrat : retrouver l’anonymat dans une franchise qui joue les Playoffs ou continuer d’envoyer les points par vingtaine dans l’anonymat du classement par équipe. Dans les deux cas, la mention M.I.P. peut lui servir de tremplin sur son C.V., et c’est plutôt bien parti jusqu’ici.

Statistiques : 20,7 points, 4,2 assists, 3,6 rebonds et 1,3 interception à 44% au tir et 40% de loin en 35 minutes.

Un favori à presque mi-parcours ? Faites-nous savoir si vous êtes d’accord avec ce classement ou si vous voulez directement décerner le MIP à Vavane pour succéder à Boris Diaw au palmarès des Français ayant remporté ce trophée.

Source image : oregonlive.com


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