Les Kings touchent le fond de la piscine : défaite face aux Sixers, attention explosion imminente…!

C’est l’histoire d’une équipe qui était à deux doigts de pouvoir tourner une mini-page, mais qui s’est viandée en perdant une nouvelle rencontre à la maison. Mesdames et messieurs, vos Sacramento Kings : score final, 1110 à 105 pour les Sixers.

On en voit déjà certains nous dire qu’Ish Smith est une pépite, qu’il a tout simplement révolutionné l’état d’esprit en Pennsylvanie et que les Playoffs sont sur le point de montrer le bout de leur nez dans le vestiaire de Brett Brown. Oui, peut-être bien que depuis l’arrivée du meneur les Sixers sont à 2 victoires en 3 matchs. Et oui, peut-être bien que sur la rencontre de ce mercredi, drivée de main de maître par la puce dans le dernier quart notamment, il n’y avait pas à chier sur celui qui méritait le plus la gagne. Mais notre client du jour ne contient pas Nerlens Noel dans son effectif, malheureusement. Non, après avoir beaucoup donné, écrit et partagé sur les soldats de Philly, l’heure est venue de s’occuper des Kings. Cette équipe absolument insupportable ces derniers temps, qui a encore une fois dominée dans la compétition de la honte, en offrant un combo des plus marquants sur les trois dernières rencontres. Au départ ? Il y avait ce match contre Portland à domicile, une potentielle victoire qui aurait pu permettre à George Karl d’installer son équipe… dans le Top 8 de la Conférence Ouest, rien que ça. Potentielle oui, car Sacramento laissera C.J McCollum et cette équipe B des Blazers marcher en Californie pour repartir avec la victoire, une défaite cuisante pour les Kings et qui sera ponctuée avec un exploit de taille à Golden State : péter les plombs alors que tout allait dans leur sens. Oui, alors qu’Omri Casspi était dans une zone phénoménale et que le score était serré, DeMarcus ira se faire exclure en laissant les siens se prendre un run typique par Curry et ses potes.

Loin de nous l’envie de refaire l’histoire, mais c’est peut-être bien eux, ces Kings, qui auraient pu battre les Warriors au lieu de voir les Mavs se régaler ce mercredi. Pire encore, les voir et échouer derrière, en perdant le match le plus évident de la saison à la maison. Face à des Sixers historiquement mauvais et après deux défaites de suite ? Il était hors de question d’envisager le moindre scénario contenant le mot ‘défaite’. Sans la moindre absence majeure et avec un cadeau de la Ligue, laissant Cousins participer à la rencontre malgré son éruption de l’avant-veille, tout était en place pour redresser le navire. Il y avait Rondo, Gay, un Belinelli en feu (28 points en 30 minutes), et même un public au rendez-vous. La seule chose qui a vraiment manquée hier soir ? Probablement le crâne des joueurs ainsi que leur concentration, l’effectif quasi-complet prenant ces Sixers de haut à cause de leur bilan. Et forcément, dans une Ligue comme la NBA où tout le monde peut s’imposer dans un bon soir (sans même mentionner le fait que nous étions un mercredi) , la moindre des choses était d’exécuter pendant 48 minutes, se regrouper et proposer au moins un peu de normalité dans le bordel ambiant, tout simplement afin d’éviter l’implosion d’un groupe déjà douché à la nitroglycérine. Malheureusement, ce fût le contraire, et pas qu’un peu mon neveu : la seconde période fût totalement dominée par les visiteurs, qui donnaient des allures d’équipe expérimentée face au eu proposé par les hôtes. L’idée n’est pas d’impérativement enlever tout crédit aux Sixers, cette équipe a très bien joué hier soir et s’est donnée les moyens de repartir avec une nouvelle victoire. Mais en possédant autant de talent, un tel contexte et en jouant à la maison, ces Kings devaient l’emporter, point barre.

Des fautes stupides dans le dernier quart, un body language déplorable et un coach qui continue à jouer à fond la caisse alors qu’il possède une brute épaisse sous les arceaux : on a officiellement atteint le fond de la piscine à Sacramento. Une petit explosion pour nettoyer tout ça ? Prévenez-nous simplement quand ce sera le cas, car jusqu’ici ce sera silence complet dans les studios.

Source image : NBA League Pass