L’Avis du Psy – S03 Épisode 9 : Brett Brown et Kobe Bryant tiennent le lead à mi-parcours

Le 26 déc. 2015 à 09:44 par Giovanni Marriette

L'avis du Psy

En ce lendemain de Noël, nos amis et habituels patients du cabinet se tiennent étrangement à carreau. Mais comme un vendredi sans Avis du Psy est pire qu’un mercredi sans Panzani, on a quand même décidé de vous régaler en vous offrant une édition spéciale qui rendra hommage aux patients les plus fidèles depuis le début de saison. Même barème que la saison passée, une dixième place vaut un point, une neuvième place vaut deux points et on laisse vos cerveaux de matheux comprendre le reste. Mais cessons de suite les explications et partons tout de suite pour cet Avis du Psy spécial lendemain de cuite de fête. Bon appétit.

PlacePatientLe compte-rendu de la visite

10°

John Wall (14 points)John Wall
Entrée discrète mais efficace cette saison pour Jean-Mur, renommé unanimement Jeannot-Muret sur le premier mois de compétition. Et quand on s’auto-proclame meilleur backcourt de la ligue, on sort donc le bâton deux fois plus vite. Un peu revenu aux affaires dernièrement, notamment en envoyant son career-high à la passe (19 aiiight), le meneur All-Star préchauffe mais pas assez pour s’éviter un dixième pick chez le Psy à la pause de Noël. Au passage, on lui demandera déjà de passer à la caisse histoire de payer Howard Eisley, son nombre de balles perdues lui coûtant aujourd’hui la bagatelle de 25 milliards de dollars. Et là on verra si il lâche 47 000 billets en soirée…

Tom Thibodeau (14 points)Tom Thibodeau
Exploit pour Thibs, puisqu’en plus d’être passé par le cabinet alors qu’il n’a plus de taf, le fifou a même réussi à y mettre les pieds plusieurs fois. Il faut dire qu’à force de vomir en matant les matchs des Bulls sur ESPN, le mec n’a plus que de la bile à lâcher et c’est donc le Psy qui s’est retrouvé à rassurer Thibs durant ses multiples crises de foie. Marre de voir des Mirotic prendre des 3 en contre-attaque, marre de voir Bobby Portis et ses yeux de Jacques Santini prendre 20 tirs en 16 minutes et surtout marre de voir Derrick Rose encore plus bigleux sans lunettes qu’avec. Ni une ni deux, le Psy n’a pas tous les diplômes non plus et a donc renvoyé Tommy vers un gastro-entérologue. Chacun son taf.

Jason Kidd (14 points)Jason Kidd
Beaucoup de taf pour le Psy lorsque Jason est dans la place. Pour commencer ? Les Bucks ne sont que l’ombre de ce que l’on attendait d’eux et les résultats ne suivent pas. On poursuit ? Mista Kidd a un seum incommensurable en voyant s’éclater Brandon Knight à Phoenix quelques mois seulement après avoir quitté le Wisconsin. Pour finir, l’ancien meneur des Knicks a décidé que pour extérioriser ses doutes et sa haine, tenter des steals sur les refs était une bonne idée. Pour son bien personnel peut-être, mais pour l’image de la franchise beaucoup moins et voilà notre ami au cabinet plus que de raison alors que la saison ne fait que débuter… Un candidat crédible pour les premières consultations de janvier.

Stephen Curry (15 points)Stephen CurrySon insolence désormais reconnue de tous l’a conduit plusieurs fois chez le Psy. Dans un premier temps pour lui faire passer le traditionnel contrôle anti-dopage, mais surtout pour essayer de lui redonner goût à la vie, lui qui ne prend absolument plus aucun plaisir à pratiquer son sport et qui doit sans cesse trouver de nouvelles techniques pour s’enjailler un minimum sur les parquets NBA. On l’a ainsi vu pêle-mêle se déguiser en son frère pour jouer avec les Kings, jouer une mi-temps entière de la main gauche, ne tenter que des tirs du parking pendant plus de vingt minutes, j’en passe et des meilleurs Leonard. Rarement on a vu un joueur aussi high sur ces dernières saisons et comme pour tout le reste il faut savoir s’adapter, ce que Steph a dû apprendre à faire en ce début de saison, avec l’aide du vénérable Psy bien sûr.

DeMarcus Cousins (15 pts)DeMarcus Cousins
On s’attendait à de grosses crises de nerfs du côté de Sacto mais il n’en est rien pour l’instant. Malgré tout, un “rien” pour DMC signifie quand même quelques rendez-vous à la clinique, la faute notamment à un climat toujours orageux en Californie. Et si la bête s’en sort plutôt sagement pour le moment sur le terrain, son nom a quand même été cité à plusieurs reprises depuis fin novembre. Pour une réunion improvisée qui laissait à croire que DeMarcus était en fait le vrai patron des Kings, puis à cause de son agent qui s’en prenait il y a quelques jours à Jason Terry au bord du terrain. Plusieurs indices qui nous laissent à croire que la corde n’est pas solide et qu’on peut assister à n’importe quel moment à l’explosion. On reste aux aguets.

Jahlil Okafor (21 points)Jahlil OkaforSi jeune et déjà si présent aux côtés du Psy. En même temps, le cumul de ses emmerdes depuis deux mois est proprement hallucinant et un homme normalement constitué qui n’aurait pas la chance ce voir le Psy TT de temps en temps se serait déjà fait sauter la cervelle… De la baston à Boston, un dossier Mario Kart qui ressort, un GM qui l’oblige à perdre… Manquerait plus que l’aut’ Sam lâche deux tours de draft et dégage Tony Wroten pour récupérer Ish Smith tiens. Rajoutez à cela un bilan de 1-29 à foutre la gaule à n’importe quel statisticien et vous obtenez donc la saison la plus pourrie que l’on puisse imaginer pour un rookie. A côté du Jah, même D’Angelo semble avoir une vie parfaite…

James Harden (24 points)James HardenVous la connaissez la gonzesse (ou le mec hein, calmez vous les girls) qui vous dit oui le lundi, non le mardi et ainsi de suite ? Et bah James Harden c’est ce genre de délires. Vas-y que je t’envoie du 35/8/8 un soir, vas-y que je t’enchaîne par un 8/29 au tir le lendemain. Résultat des courses ? Le MVP est déjà presque envolé, Kevin McHale est à Pôle Emploi (ça c’est cool) et les Rockets galèrent à gagner plus de matchs que le Jazz ou les Nuggets. Une schizophrénie bien sévère rapidement diagnostiquée par le Psy, qui commence à être à court de solutions pour son patient barbu… Et ça serait quand même bien de se réveiller un peu les gars, parce qu’on veut notre Rockets – Clippers en Playoffs nous hein…

Anthony Davis (24 points)Anthony DavisLa saison de l’avènement attendra encore un peu pour le sourcilliu intérieur des Pels. Trop de fragilité, trop peu (pas) de coaching, trop de talent isolé autour de lui. Du coup, les résultats de NOLA sont aussi sales que le pourcentage de Tyreke Evans un soir de Noël et les Playoffs s’annoncent plus compliqués que prévu. C’est par conséquent une double déception pour le jeune homme qui a ainsi du passer plusieurs fois par la case Psy afin de se faire expliquer la vie, à savoir que rien ne se passerait de fun dans sa vie tant qu’il ne quitterait pas la Nouvelle-Orleans. Un peu comme si Gordon Hayward souhaitait dominer le monde dans l’Utah en fait…

Kobe Bryant (30 points)Kobe BryantDoit-on vraiment refaire une nouvelle fois l’inventaire des malheurs de Kobe cette année ? Bon ok, mais c’est rien que pour vous. Un coach de merde. Une défaite face aux Sixers. Un coach de merde. Une collection de briques. Un coach de merde. Le futur pire bilan de l’Ouest. Un coach ? De merde. Une tournée d’adieu qui pue la lose. Un Coach comment ? Un coach de merde. Bref, le pauvre Kobe a donc un coach de merde, qui s’oblige à le laisser plus que de raison sur le parquet, même quand il est à 2/18 au tir et que le match est plié. Et même si les dernières semaines sont un peu plus positives pour le Mamba, la dernière ligne droite avant la retraite sera compliquée à vivre pour lui. Mais toi même tu sais, le Psy aime Kobe et sera là pour l’accompagner dans sa dernière danse.

Brett Brown (33 points)Brett BrownLongtemps à la lutte avec Kobe, Brett Brown remporte cependant le MVPsy à mi-parcours. La faute à une franchise qui pue la crotte comme jamais ça n’est arrivé auparavant et qui repousse chaque jour un peu plus les frontières du ridicule en nous envoyant des joueurs qui ne connaissent eux-même pas leur propre nom. En attendant, le pauvre Brett a pris vingt piges en deux mois et son nom est bien parti pour être associé à la plus grande débandade de l’histoire du sport américain. Dur pour un disciple de Pop forcément habitué à gagner lorsqu’il était encore un bras droit, dur pour n’importe quel être humain. Noyé dans les larmes à chacune de ses visites, la première étape sera déjà pour le Psy de faire reprendre ses esprits à son patient. Pour ce qui est de gagner un match par contre, il faudra se lever de bonne heure…

Voilà pour cette petite édition de Noël, à peu près à mi-parcours de la saison. Brett Brown tiendra-t-il le lead ? Kobe finira-t-il en trombe ? Assisterons-nous à la remontée fantastique de l’un des futurs non-MVP ? Rendez-vous dès la semaine prochaine pour un début de réponse et en attendant, n’oubliez pas de signaler au Psy tout comportement suspect. C’est comme ça que ça marche une équipe.

Image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk


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